Aura-t-on assez entendu dénoncer les médias russes, les tweets de Donald Trump, la «fachosphère», ou les «populistes», ces derniers mois ?
Aura-t-on vu assez de lois liberticides pour – prétendument – empêcher la diffusion de fausses nouvelles?
Pourtant, depuis quelques semaines, ce sont les ministres et les dirigeants LREM qui sont pris en flagrant délit de mensonge – et qui se trouvent coincés par leurs propres lois ineptes.
Sans prétendre le moins du monde à l’exhaustivité (il y faudrait un dictionnaire!), signalons les déclarations fanfaronnes de Christophe Castaner sur la fameuse attaque de la Pitié Salpêtrière, dont tout le monde sait aujourd’hui qu’il ne s’agissait pas d’une attaque – mais de manifestants fuyant une charge de police.
Signalons aussi l’extravagante nouvelle de Marlène Schiappa qui a osé prétendre que la police camouflait des meurtres de femmes par leurs conjoints sous le terme « accident domestique».
Mais la championne toute catégorie du n’importe quoi est sans conteste – pour le moment – Nathalie Loiseau.
La tête de liste LREM aux européennes multiplie les bourdes.
Ainsi s’est-elle défendue d’une façon bouffonne d’avoir figuré sur une liste «d’extrême droite» quand elle était étudiante.
Elle a d’abord prétendu que la liste était un faux, puis qu’elle ignorait la couleur politique de la liste. Pourtant, bien des hommes politiques ont eu un parcours politique agité dans leur jeunesse (plus souvent à l’extrême gauche qu’à l’extrême droite, il est vrai; mais il n’est peut-être pas inutile de rappeler qu’Occident n’a tué personne, alors que le maoïsme a tué des dizaines de millions d’êtres humains !). Après tout, Mme Loiseau avait bien le droit d’évoluer.
Le pompon fut atteint, lorsque cette ancienne directrice de l’ENA, se félicita du projet macronien de fermeture de l’école – alors même qu’elle dénonçait ce genre de projets comme démagogique voici peu.
Le plus drôle est de voir leurs lois idiotes se retourner contre eux.
Nous avons vu récemment Twitter refuser une campagne gouvernementale qui appelait à voter aux européennes.
La semaine dernière, ce fut au tour de YouTube d’annoncer qu’en vertu de la loi, la plateforme vidéo allait annoncer qui était financé par l’argent public.
Aussitôt, tous les médias subventionnés (et Dieu sait s’ils sont nombreux !) de crier au scandale.
Cela fait déjà un quart de siècle que je me bats dans la presse dissidente, mais il y avait bien longtemps que je ne m’y étais pas autant amusé !
Source : les4verites