Si la vie politique nous réserve parfois quelques surprises (le Sofitel de Strauss-Kahn, les costumes de Fillon, ou le garde du corps de Macron), les gouvernements se suivent et se ressemblent.
Qu’ils soient supposément de droite ou de gauche, rien ne semble dévier la course folle des dirigeants français.
Toujours plus d’impôts, toujours plus de dette, de subventions, toujours plus de lois, toujours plus de coups portés à la civilisation européenne, au bon sens, et aux valeurs élémentaires d’une société en bonne santé.
Toujours plus de théorie du genre, d’immigration, de dépense publique, toujours plus de réformes des programmes scolaires, toujours plus de chocs de simplification, de lutte contre les discriminations, de lois mémorielles, de valeurs-de-la-République, toujours plus de délits d’opinion.
Et pourtant, ce n’est pas si compliqué.
Le traitement qui doit être administré d’urgence à la France tient en quelques lignes:
– Réduire la dépense publique, qui atteint des niveaux encore inimaginables il y a vingt ans. Pour avoir un ordre d’idée, en 2017, pendant que l’Allemagne s’est désendettée de 1675 euros par seconde, la France alourdissait sa dette publique de 2090 euros.
– Abandonner, une fois pour toutes, l’impôt progressif et sa logique punitive au profit d’une flat tax plus juste et plus efficace.
– Concentrer l’État sur ses missions réellement régaliennes (la sécurité, la défense, et la justice) et laisser tranquille l’économie, l’éducation, la santé et la culture.
– Remettre des règles et de la justice là où règnent l’impunité et la loi des petits gangs.
– Inverser les flux migratoires en espérant qu’il ne soit pas trop tard pour ne pas voir la société française se déchirer en communautés hostiles les unes aux autres.
En effet, les bonnes intentions du «vivre-ensemble» sont malheureusement mises à mal par le réel qui, loin du rêve «multikulti» ou bien arc-en-ciel, nous met devant un territoire léopardisé, où les paraboles et les téléphones portables donnent chaque jour moins de raisons de s’intégrer.
– Avoir une diplomatie ouverte, qui ne juge ni les peuples ni leurs dirigeants, et qui éviterait de prendre un philosophe de salon pour un général des armées.
– Abroger toutes les lois limitant la liberté d’expression au nom d’incitations imaginaires.
Le respect des opinions, fussent-elles provocantes ou blessantes, vaut toujours mieux que la police de la pensée et de la parole.
– Et, enfin, abandonner toute velléité d’ingénierie sociale, morale ou sexuelle.
Laisser les enfants être des enfants, les garçons être des garçons, et les filles des filles.
Il ne s’agit pas d’inquiéter les quelques originaux qui tiendraient à dépasser les codes ou les genres, mais de cesser de déconstruire à toute force l’identité de la plupart des enfants, dès l’école primaire.
Source : les4verites