L’Assemblée nationale a validé l’article du projet de loi mobilité, jeudi 6 juin au soir, permettant de rétablir à 90 km/h les routes secondaires en France.
La limitation à 80 km/h sur toutes les routes secondaires n’aura duré qu’un an. Appliquée depuis le 1er juillet 2018, l’abaissement de la vitesse autorisée sur le réseau secondaire a été l’un des déclencheurs de la révolte des Gilets jaunes. Jeudi 6 juin, les députés ont voté l’autorisation de rendre à ces routes leur limitation initiale, soit 90 km/h.
La décision reviendra aux présidents de départements et aux maires des communes et ne concernera pas les routes nationales. Libre à chaque département de définir si les routes sont limitées à 80 ou 90 km/h.
Du cas par cas en Haute-Garonne
En Haute-Garonne, le conseil départemental « prend acte » du vote des parlementaires. Selon Christian Sans, vice-président du conseil départemental en charge des routes, qui s’exprime dans La Dépêche, « les élus départementaux s’étaient exprimés en faveur d’une application différenciée en fonction du degré de dangerosité du réseau routier », lors d’une session le 27 mars 2018. Les 6 300 kilomètres du réseau routier de Haute-Garonne pourraient donc voir leur limitation de vitesse par défaut « revenir à 90 km/h sauf pour les zones accidentogènes reconnues ». Christian Sans précise qu’elles seront définit avec les services de l’État, « sur la base de statistiques d’accident ou des caractéristiques du réseau routier ».
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Dans les départements voisins
Dans les Hautes-Pyrénées, le président du conseil départemental, Michel Pélieu s’est déclaré à La Dépêche, « favorable au principe du retour à 90 km/h sur plusieurs itinéraires structurants des Hautes-Pyrénées ». Il entrera en « concertation » avec ses homologues du Gers et des Pyrénées-Atlantiques, dont leurs intentions ne sont pas encore publiques. Le département de l’Aveyron devrait également revoir certaines de ses routes repasser à 90 km/h, mais « pas partout », a indiqué Jean-François Galliard au quotidien.
L’Aude, l’Ariège ou encore le Lot n’ont pas encore pris de décisions définitives. Ils devraient se positionner dans les semaines à venir.
Source : infos-toulouse