La police a connu un attentat en son « cœur » le 3 octobre. Quatre personnes sont mortes sous les coups d’un collègue qui était une véritable crème à en croire les premiers enfumages survenus dès les premières heures. Un discours ambiant auquel s’est largement prêté le ministre de l’Intérieur lui-même qui avançait à mots couverts la piste du coup de folie. Une piste mensongère qui cache des ratés à tous les niveaux et qui montre à quel point la France est gangrénée par l’islamisme, mais aussi l’incompétence d’autorités contentes d’elles-mêmes.
Le mot d’attentat n’est toujours pas permis, mais les officiels s’en rapprochent de plus en plus. Encore un effort et de nouvelles révélations sur son auteur et plus personne ne pourra nier l’évidence. C’est ce à quoi se prêtent pourtant Castaner et toute la clique gouvernementale qui s’emploient non pas à découvrir la vérité sur ce quadruple meurtre, mais à cacher leur incompétence. Pourtant chaque révélation montre que quelque chose ne tourne pas rond. Au lieu de changer le mécanisme déficient, le pouvoir se contente d’y jeter un voile rapidement déchiré sous l’effet d’une vérité trop grande pour être entièrement oblitérée.
Un attentat qui ne doit surtout pas en être un
C’est donc un terroriste islamiste qui a frappé au sein de la préfecture de police de Paris. Un lieu censé être très sécurisé et où les nombreux officiers de police sont armés en plus de ceux qui montent la garde avec des fusils d’assaut. C’était sans compter sur un islamiste bien implanté dans cette maison puisqu’il y travaillait depuis 20 ans. Pourquoi un passage à l’acte maintenant ? Pour sa femme, il aurait « entendu des voix » la nuit précédente… Bizarre pour un homme dans un premier temps qualifié de sourd et muet par des médias aussi incompétents que le chef de la police…
En fait, le terroriste a réussi à passer entre les gouttes, car il se serait converti à l’Islam récemment. La date fait l’objet d’une nouvelle bataille pour le gouvernement, car plus sa conversion est proche de l’attentat, plus il sera facile de se dédouaner. Sauf que le phénomène de radicalisation express qui était à la mode il y a quelque temps, n’a aucune espèce de réalité… Le tueur s’était converti à l’Islam depuis bien longtemps (10 ans ?) et fréquentait de véritables infréquentables. Et les signes n’ont trompé personne sauf la police et la direction du renseignement où l’homme officiait en tant qu’informaticien avec un accès secret défense… Les voisins qui le voyaient aller en djellaba à la mosquée tous les matins, les collègues femmes qu’il refusait de saluer… Beaucoup avaient vu que l’homme avait des penchants vraiment pas sains et ses propos incroyables auraient dû mettre la puce à l’oreille à tous : justification des attentats de 2015, approbation d’exactions commises au nom de la religion…
Mais pour Castaner et les autres empotés qui lui servent de guide « aucun signal d’alarme » n’avait pu être détecté. Le parfait caméléon qui se promène avec deux couteux dans le royaume des aveugles. Carnage assuré ! La police a encore payé un lourd tribut, et c’est le prix de la cécité. D’autres attentats viendront dont certains seront le fait de policiers eux-mêmes. Car l’institution n’est pas du tout épargnée par l’islamisme et la quinzaine de cas officiellement repérés est une vaste fumisterie qui coûtera chère en vies humaines. Le mal est beaucoup plus profond, mais nos dirigeants préfèrent vivre tranquillement sous le voile du mensonge plutôt que dans une réalité inquiétante. La fin n’en sera que plus tragique et brutale.
Source : 24heuresactu