Et le GIGN ne dispose pas d’alternative pour l’entraînement. Le GIH avait été créé en 2006 pour favoriser la projection du GIGN en vue de protéger les centrales nucléaires, à l’époque où n’existaient pas les pelotons de sécurité et de protection des centrales (PSPG), créés en 2009. Pourquoi une telle situation incroyable ? Le seul entraînement qui n’est pas réalisable par les moyens de gendarmerie, c’est la descente en corde lisse, a fait observer l’ancien directeur général de la gendarmerie nationale. Or, les armées considèrent que la gendarmerie nationale, qui a été rattachée en 2009 au ministère de l’Intérieur, doit rembourser les coûts résultant de l’emploi par le GIGN de sept Puma du GIH (cinq hélicoptères de l’armée de Terre et deux de l’armée de l’air) pour les missions d’entraînement. […]
La Tribune via fdesouche