Pour Christophe Castaner, il s’agissait d’un « appel à la haine de notre pays et à la violence ». Il n’en est rien. Malgré le signalement, à l’époque, du ministre de l’Intérieur au parquet de Paris et une mobilisation des services de la plateforme policière Pharos, l’enquête ouverte et confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personnes (BRDP) n’a rien donné.
Selon nos informations, cette procédure a été classée sans suite le mois dernier, aucune poursuite pénale n’ayant été engagée contre Nick Conrad. Le parquet a justifié que les faits n’étaient pas « clairement établis » et que les preuves étaient « insuffisantes pour que l’infraction soit constituée ».
Dans ce clip intitulé « Doux pays » et visible, notamment, sur YouTube, ce rappeur à l’audience confidentielle avait multiplié les propos provocateurs – « J’ai baisé la France jusqu’à l’agonie », « Cet Hexagone, j’encule sa grand-mère » – et s’en prend à ceux qui avaient fustigé son précédent clip « Pendez les Blancs », qui avait créé la polémique à l’automne et qui lui avait valu d’être condamné le 19 mars à 5.000 euros d’amende avec sursis pour provocation au crime.
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