Il y a les concepts que le gouvernement adore manier, comme "la sécurité du quotidien". Et il y a les faits, comme celui-ci : une buraliste du Vaucluse braquée trois fois, son dernier agresseur toujours en fuite. C’est dans @laprovence ce matin.
Son troisième agresseur est en fuite. Quatre ans après, la buraliste reste traumatisée.
(…) Un an plus tard, en août 2012, Nathalie est victime d’un second braquage. « Vers 18 h, alors que ma comptable et un client étaient présents dans le magasin, deux hommes armés sont entrés. Ils ont frappé mon client sur la tête, puis je leur ai donné la caisse pour qu’ils s’en aillent. Ils m’ont mis le pistolet sur la tempe et m’ont forcé à vider le coffre« . Plus tard dans la soirée, Nathalie est prévenue par un ami que des vêtements sont en train de brûler devant chez lui, et qu’il pourrait s’agir de ceux des agresseurs. Elle prévient alors les enquêteurs, qui récupèrent les habits et isolent un ADN. Un jeune homme est interpellé. Il sera jugé en juin 2015 et condamné à neuf ans de prison. « Après sa condamnation, on a crevé les pneus de ma voiture. Des jeunes attendaient devant chez moi en me faisant des signes d’égorgement… » Traumatisée et effrayée en permanence, Nathalie décide de vendre son commerce. « Sauf que personne ne voulait l’acheter. J’avais quand même été braquée deux fois… ».