La Commission canadienne des droits de la personne a reçu l’ordre de réévaluer correctement une plainte pour discrimination déposée par un ancien employé d’une grande banque, qui prétend que son patron lui avait dit qu’il n’avait «aucun espoir» de promotion à moins qu’il ne rejoigne leur «groupe» d’hommes gais et bisexuels. On lui a dit que seuls des hommes gais ou bisexuels avaient été promus au bureau.
Aaren Jagadeesh travaillait comme représentant des services financiers pour la Banque Canadienne Impériale de Commerce à Toronto. Il a été refusé à plusieurs reprises pour des promotions. Lors d’une réunion en tête-à-tête avec son manager le 15 septembre 2015, on lui a dit que chaque manager masculin du bureau était gay ou bisexuel, et, à moins qu’il ne rejoigne ce «groupe», il n’y avait «aucun espoir» pour lui. Jagadeesh affirme que le directeur a déclaré que c’était la raison pour laquelle de jeunes employés masculins peu ou pas qualifiés avaient été promus.
Jagadeesh a été licencié le 10 mai 2016. Il a déposé une plainte en matière de droits de la personne. Il a allégué que les jeunes employés avaient reçu des promotions, des récompenses et des faveurs parce qu’ils étaient exploités sexuellement.
Un enquêteur de la commission des droits de l’homme a été chargé d’examiner la plainte et l’a rejetée. Jagadeesh a fait appel auprès de la Cour fédérale, demandant un réexamen de la décision de la commission. Le juge, dans une décision rendue publique en septembre, a estimé que l’enquête et les décisions de la commission n’étaient pas équitables et que la décision devait être annulée.
Source : lesalonbeige