S’il y a une chose que montre la crise sanitaire de façon évidente, c’est la servilité de la presse dominante. Le nombre d’informations “complotistes” qui ont dénoncées solennellement avant d’être avouées publiquement a été gigantesque!
Mais ce n’est qu’une illustration d’un problème plus général. D’un côté, l’oligarchie cherche à faire taire la presse dissidente en l’étouffant sous les procès (la loi Avia est le dernier avatar de cette tentative – qui sera aussi vaine que la tentative du pouvoir soviétique de faire taire les samizdats, tout simplement parce que l’on ne peut pas empêcher indéfiniment l’ensemble des citoyens de chercher la vérité) et en la discréditant par des prétendus “désintox”. De l’autre côté, une presse archi-subventionnée reçoit ses “éléments de langage” et dicte à son tour la “bien-pensance” aux citoyens.
Inutile de chercher plus loin le discrédit général des médias!
Il y aurait pourtant une solution bien simple pour en sortir: il suffirait que les médias soient payés par leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs. Ils seraient ainsi libres. Ils seraient ainsi diversifiés (je veux dire vraiment diversifiés, pas le simulacre de débat idéologique actuel!). Et les finances publiques s’en porteraient beaucoup mieux. Selon la Cour des comptes, en 2017, la seule presse écrite a reçu entre 580 millions d’euros et 1,8 milliard d’euros, selon les méthodes de calcul. Cela fait déjà des montants colossaux. Mais c’est pire encore si l’on compare au chiffre d’affaires global de cette même presse écrite: 7,5 milliards d’euros. C’est-à-dire que les aides de l’Etat (payées par nous, même quand nous sommes aux antipodes de la ligne éditoriale des journaux subventionnés – ce n’est d’ailleurs pas un hasard si “L’Humanité” est le journal le plus subventionné de toute la presse quotidienne nationale) représentent entre 8% et 24% du chiffre d’affaires de la presse écrite.
Naturellement, il faut ajouter à cela le budget de l’AFP, de Radio France ou de France Télévisions. Il faut aussi ajouter les abonnements des différentes collectivités et administrations. Il faut ajouter les avantages fiscaux des journalistes. Et bien d’autres choses encore sans doute.
Alors réclamons la fin des subventions à la presse! Ce serait un excellent thème de campagne pour un candidat à la présidentielle qui souhaiterait réellement changer la France: cela libérerait le pays, cela permettrait d’enquêter enfin sur des réalités occultées, et, cerise sur le gâteau, cela ne coûterait rien et réduirait au contraire les dépenses publiques qui en ont bien besoin. En attendant, le Salon beige lance une campagne sur ce thème. Pour voter, c’est ici.
Source : lesalonbeige