La semaine dernière, MPI avait relayé la photo d’une Américaine, joueuse de football, seule debout pendant que retentissait son hymne national alors que ses coéquipières posaient un genou à terre « pour honorer les victimes du racisme ».
Immortalisée ainsi par un photographe dans les gradins, Samantha Leshnak-Murphy était devenue, sur les réseaux sociaux où la photo fut postée, le symbole du courage contre la pensée unique, un exemple de la rébellion contre l’hystérie collective anti-raciste et anti-policière.
Las, la réalité est bien autre, et l’image trompeuse…
Le 27 juin dernier, dans le stade Zions Bank Stadium, avant le début de la partie opposant North Carolina Courage et Portland Thorns FC, Sam Murphy, qui comme les autres joueuses portait un tee-shirt avec l’inscription Black Lives Matter lors des échauffements avant le match, « a mis un genou à terre » elle-aussi « pendant que le commentateur sportif du stade lisait une déclaration pour honorer les victimes d’injustice raciale » raconte le Journal-News, du comté de Buttler d’où est native Samantha Leshnak-Murphy, avant d’ajouter :
« Mais quand l’hymne national a commencé, elle s’est levée et a placé sa main droite sur son cœur alors que ses coéquipières restaient à genoux.
Sa belle-mère, la trésorière du comté de Butler, Nancy Nix, a publié la photo sur sa page Facebook, et elle a reçu plus de 1 000 likes, 344 commentaires et 311 partages. Nix a dit qu’elle ressentait de la « fierté » lorsqu’elle a vu la photo de sa belle-fille. (…) « Je connais Sam », a déclaré Nix. « Elle est une personne de grande qualité comme vous en rencontrerez peu. Elle est très spéciale, très chrétienne. Elle aime tout le monde et elle aime son pays. Elle est très ancrée dans sa foi, son pays et sa famille. »
Le Courage et leurs adversaires, les Portland Thorns, ont publié une déclaration conjointe. « Nous avons mis un genou à terre aujourd’hui pour protester contre l’injustice raciale, la brutalité policière et le racisme systémique contre les Noirs et les personnes de couleur en Amérique. Nous aimons notre pays et nous en avons profité de cette opportunité pour le porter à un niveau supérieur. Il est de notre devoir d’exiger que les libertés et les libertés sur lesquelles cette nation a été fondée soient étendues à tous », indique le communiqué. »
Morale de l’histoire : une photographie peut facilement induire en erreur. Il n’y a donc pas de Sam la rebelle comme beaucoup ont aimé le croire, et MPI s’excuse d’être tombé dans cette « fake news » !
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info