Dans toutes les banlieues d’Ile-de-France, on « kiffe » la « dream team » de la capitale. Ces dernières années, le Paris Saint-Germain a réussi à étoffer son bassin de supporters en petite et grande couronne.
Les Qatariens ont misé en 2017 sur le surdoué de Bondy made in « 9-3 », Kylian Mbappé. « Il revendique très fortement ce qu’il doit à la Seine-Saint-Denis, ce qui renforce un peu plus ce lien », remercie Stéphane Troussel, président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis.
Pour le fidèle inconditionnel du PSG, Stéphane de Freitas, réalisateur : « la banlieue est à l’image de l’équipe, plurielle et métissée. Le sentiment d’appartenance est né avec les victoires », relève-t-il, admiratif de ce « mélange de jeunes du terreau (sic) et de stars planétaires rassemblés pour offrir du spectacle ». La dimension « clinquante » du PSG, avec ses multimillionnaires qui ne se cachent pas, fait aussi rêver une partie des « mômes » des cités ayant un faible pour tout ce qui brille.
« Le côté ostentatoire, d’étalement de richesses marche bien », sourit le spécialiste. Selon lui, « l’image offerte par les propriétaires du Qatar, forces vives d’un Etat musulman qui se donne les moyens de réussir peut également nourrir une fonction d’identification ».
Le Parisien via fdesouche