C’était un 14 septembre… (14/09/2020)
Publié par Guy Jovelin le 14 septembre 2020
1944 : Robert Brasillach se présente volontairement à la préfecture de police de Paris, afin d’obtenir la libération de sa mère, arrêtée le 25 août dans le seul but de l’obliger à se livrer.
Bien qu’il n’y ait pas de mandat d’arrêt contre lui, il est transféré au camp de Noisy le Sec, puis, le 15 octobre à Fresnes. On lui reproche ses articles dans Je suis partout.
En prison, il écrit, en moins de cinq mois, un essai sur André Chénier, Le dialogue des Frères ennemis, un Chœur parlé pour la journée des absents, une Lettre à un soldat de la classe 60.
Ne se faisant aucune illusion sur le résultat des recours déposés par son avocat ou de la demande en grâce signée par les plus grands écrivains français et adressée au général De Gaulle, il attend son exécution dans sa cellule.
Robert Brasillach termine les Poèmes de Fresnes, avec les chaînes au pied, dans la cellule des condamnés à mort. Ils sont écrits alors que l’auteur n’a ni stylo ni papier. Il avait réussi à se procurer une plume qu’il cacha dans une pipe et du papier qu’il arrachait d’un carnet. C’est par son avocat que ces poèmes sont sortis de Fresnes.
Source : contre-info
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