182 fonctionnaires de police du département de l’Isère ont demandé à quitter la police. D’autres démissions pourraient suivre un peu partout en France. Un geste symbolique ou sérieux ?
Les demandes de ruptures conventionnelles de 132 policiers grenoblois, qui entendent protester contre le “lâchage” présidentiel de la police, ont été déposées lundi matin en préfecture.
“Il faut que le préfet fasse remonter l’exaspération de tous mes collègues isérois, mais aussi de tous les policiers en France”, a déclaré à la presse le secrétaire départemental du syndicat Alliance, Yannick Biancheri, en présence d’une trentaine de policiers en tenue venus soutenir l’action.