Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, est né en 1879 dans une famille de “paysans” juifs riches des environs de Kherson, dans le sud de l’Ukraine. Son père avait fait fortune dans le commerce des grains, il possédait cent hectares de terres et en louait trois cents, il n’était pas religieux et ignorait le yiddish, mais son fils, le jeune Lev (Léon) fréquenta tout de même une école hébraïque. Après la révolution avortée de 1905, Léon Trotski rejoignit Vienne, où il allait fonder le journal “La Pravda” et allait mettre en forme la théorie de la “révolution permanente” dans laquelle il prévoyait l’extension de la révolution à toute l’Europe, puis à toute la planète.
L’usage de la Terreur comme système de gouvernement est légitimé par Trotski, la violence étant nécessaire pour « terrifier l’adversaire ». Il ne se distingue pas sur ce point des autres dirigeants. C’est un des bolchéviks allant le plus loin dans la théorisation et la justification de la violence politique et de la Terreur. Il était persuadé que toute difficulté, toute résistance pouvaient être surmontées par ce seul mot : fusiller ! On lui doit l’invention des célèbres Goulag destinés aux « agitateurs louches, officiers contre-révolutionnaires, saboteurs, parasites, spéculateurs ». Rien que pour le période de 1920 à 1950 vingt millions de russes et plus d’un million d’étrangers passent par les « camps de travail correctif » ou les « villages spéciaux de peuplement » du Goulag. Quatre millions de détenus et de déportés y meurent dans des conditions que le régime nazi copiera en instituant ses « camps de concentrations » qui disparaîtront en 1945, tandis que ceux des communistes perdureront jusqu’en 1989.
Ce très court historique des « faits d’armes » de Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, pour souligner notre abjection du Préfet de Police Didier LALLEMENT qui a choisi – pour présenter ses vœux 2021- une citation de Léon, pas Degrelle, le « grand Léon », mais l’autre, Trotski, le premier , chronologiquement et statistiquement parlant, tueur en masse de l’Histoire : « « Je suis profondément convaincu, et les corbeaux auront beau croasser, que nous créerons par nos efforts communs l’ordre nécessaire. Sachez seulement et souvenez-vous bien que, sans cela, la faillite et le naufrage sont inévitables. » (Trotski, 21 avril 1918).
Cette véritable provocation est ignoble pour la mémoire des millions de victime du communisme, mais elle bien moins risquée que celle qui aurait consisté, pour notre préfet, à évoquer sur la carte de vœux en question une personnalité historique tout aussi controversée, Benito Mussolini, par exemple, qui déclarait « Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État. »
On nous dit, dans les milieux médiatiques autorisés, que le berger Lallement a simplement voulu mettre devant leurs contradictions les fameux insaisissables black Blocs dont la filiation idéologique remonterait à Léon Trotski. Quant à moi, je crois plutôt que le Préfet de police baigne tellement dans la pensée intellectuelle dominante, un mélange de trotskisme mâtiné de polpotisme, que sa première référence inconsciente éclate au grand jour. Il rejoint en cela la fumeuse journaliste indigéniste et racialiste Audrey PUVAR qui vient de nous inviter à fêter les 100 ans de la création du Parti Communiste (PC), parti qui détient à ce jour le record de victimes due à une idéologie totalitaire avec plus de 100 millions de morts à son actif !
Source : medias-presse.info