Jeudi, cinquième jour de grève de la faim pour Éric Durupt, enseignant, pour obtenir la régularisation du jeune Malien, Madama.
L’affaire rappelle celle de Stéphane Ravacley et son apprenti guinéen Laye Fodé Traoré régularisé par la préfecture de Haute-Saône après plus d’une semaine de grève de la faim du boulanger de Besançon. Cette fois, c’est la famille d’accueil de Haute-Loire du jeune migrant Madama qui se mobilise pour éviter son expulsion. Depuis samedi dernier, Éric Durupt ne s’alimente plus, mais s’hydrate encore. « Je mènerai cette grève de la faim jusqu’à ce que je tombe, jusqu’à ce que Madama puisse vivre ici. C’est mon dernier recours pour attirer l’attention sur sa situation. »
« Il fait partie de notre famille »
La préfecture a en effet fait savoir que le jeune migrant devrait être expulsé, ne satisfaisant pas les démarches pour obtenir un titre de séjour. « La préfecture prétend que Madama aurait triché sur son identité et son âge.
[…]L’article dans son intégralité sur L’Eveil