Le pass-sanitaire, autrement dit le laisser-passer macroniste, a donc été validé par la clique de débris politiques qui constitue ce pathétique Conseil constitutionnel.

Il y a désormais en France deux types de citoyens honnêtes : ceux qui acceptent de se faire vacciner contre une maladie qui ne les tuera pas, et ceux qui refusent de se faire vacciner contre un virus qu’il est possible de traiter comme n’importe quelle autre maladie sans passer par la radicale case vaccination.

En effet, les Français qui ont choisi la voie de la vaccination vont avoir plus de droits que les Français qui font confiance en leur système immunitaire et dans les traitements efficaces et connus (hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, etc.).

Il s’agit d’une authentique politique de discrimination entre citoyens honnêtes, ce qui est une première. Et cette discrimination est fondée sur un seul critère : choisir comme le chef de l’Etat et le Gouvernement la voie de la vaccination contre la voie du traitement. Il est donc normal, et non pas outrancier, de parler d’une dictature sanitaire, car nous ne sommes plus dans un Etat de droit, nous sommes dans un régime où soit l’on est d’accord avec Emmanuel Macron, soit l’on perd nos libertés individuelles.

C’est d’autant plus injuste, que les traitements connus et peu chers que je viens de citer sont efficaces, alors que les chers vaccins, qui sont la seule réponse autorisée par la dictature macroniste, sont non seulement controversés (le professeur Christian Perronne parle de « thérapie génique » aux effets indésirables « variés », « non maîtrisés » et « graves »), mais en plus on ne sait même pas encore comment ils fonctionnent sur notre organisme, Emmanuel Macron ayant déclaré lui-même qu’une « troisième dose » sera « vraisemblablement » nécessaire mais « pas pour tout le monde » et qu’ « à ce stade » « on apprend à chaque étape ». Voilà un discours bien vaseux et imprécis, à contresens de la rigidité législative qui vient de séparer les Français en deux face à leurs libertés individuelles. La fameuse déclaration d’Emmanuel Macron du 14 octobre 2020, « on s’était progressivement habitués à être une société d’hommes libres », prend désormais tout son sens le plus abject.

Au-delà du volet vaccinal, la brutalité et la radicalité de l’instauration du pass-sanitaire est absolument l’inverse de la brutalité et de la radicalité du Covid-19. Le professeur Raoult explique par exemple que « 90% des patients décédés avaient une probabilité de 85% de décéder dans l’année » et que « leur âge moyen était de 82 ans ». On a donc affaire à un virus dont la réponse médicale doit être exactement la même que d’habitude : détecter la maladie le plus tôt possible pour passer ensuite à la phase de traitement, ces fameux traitements dont il n’est absolument et remarquablement jamais question dans la bouche de nos gouvernants depuis l’apparition de ce coronavirus, piqûre et restriction des libertés étant les seules réponses auxquelles nous avons droit depuis mars 2020.

Enfin, et c’est peut-être le plus scandaleux dans cette histoire la plus scandaleuse qu’ait connu notre pays depuis son occupation par les Anglais au XVème siècle, malgré les vaccins et les rappels qui devraient être nécessaires environ tous les 9 mois, les vaccinés ne sont pas protégés contre la transmission du Covid-19 et peuvent même continuer à le transmettre…

Mon propos n’est pas de faire du Pfizer-bashing pour discréditer ce vaccin, et cela serait d’ailleurs à mille lieues de mes compétences professionnelles, mais de mettre en exergue l’absolue absurdité de l’instauration d’un pass vaccinal avec ce type de vaccin et avec ce type de virus.

Heureusement, la France n’est pas un pays de godillots et des personnalités comme le docteur Raoult, comme le professeur Perronne et bien d’autres, des personnalités syndicales et politiques, etc., s’élèvent contre cette absurde politique de discrimination des Français non vaccinés et se mettent en marche – certains l’ont fait dès mars 2020 comme le Parti de la France avec une communication d’hostilité aux mesures de confinement – contre cette nouvelle société pseudo-hygiéniste que la Macronie essaie de nous imposer au forceps.

Contrairement au vœu d’Emmanuel Macron, je vous encourage à rester des hommes libres, à continuer d’organiser vos vies en dehors de ce qui nécessite la possession du laisser-passer macroniste, et à militer, dès que c’est possible, notamment lors des manifestations du samedi, contre ce régime qui utilise le prétexte sanitaire pour étendre son pouvoir et nous traiter comme du bétail bien discipliné. Courage, on les aura !

 

Bruno Hirout :  secrétaire général du Parti de la France