Éric Durupt et Véronique de Marconnay – le couple qui accueillait le jeune Malien Madama Diawara – ont été entendus mi-septembre, dans le cadre d’une affaire de faux papiers.
Véronique de Marconnay et Éric Durupt (*), ont été entendus pour « complicité, détention et usage de faux ». Des accusations qu’ils auraient « réfutées en bloc », les considérant « infondées et insensées », relate RESF 43, précisant que « les expertises ne tiennent pas compte de la réalité de la situation en Afrique, notamment les lacunes systémiques de l’état civil au Mali ».
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Deux ordinateurs ainsi qu’un téléphone ont été saisis lors de la perquisition au domicile de la famille. Elle serait la première, en France, à être poursuivie pour de tels motifs, selon les membres du Réseau. « Cette mise en cause vise à faire peur et décourager toutes les personnes et les familles qui viennent en aide aux jeunes migrants, en particulier au sein du Réseau éducation sans frontières de Haute-Loire », déplorent-ils.