Selon l’Institut des politiques publiques, institut lié à l’Ecole d’économie de Paris, tous les ménages auront vu leur niveau de vie (c’est-à-dire l’ensemble de leurs revenus après impôts et prestations) progresser d’environ 1,6 % depuis le début du quinquennat, sauf les 5 % de ménages les plus pauvres, qui ont perdu jusqu’à 0,5 %.
Même si ces résultats concernant les plus pauvres peuvent recouvrir « des situations très hétérogènes », nuance l’étude, le niveau de vie des ménages les plus modestes a été grignoté par de moindres revalorisations de certaines prestations et par la hausse des taxes sur l’énergie et le tabac, qui pèsent davantage en proportion de leur revenu.
À l’inverse, les 1 % les plus riches ont engrangé la plus importante progression (en pourcentage), avec un gain moyen de 2,8 %. Et parmi eux, les 0,1% les plus riches ont encore davantage gagné (environ + 4 %).
(…)