Une femme violemment agressée chez elle par un faux agent de l’eau témoigne: «J’ai peur»
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Le volet de la porte d’entrée est complètement fermé, celui des baies vitrées l’était à moitié, ce lundi 22 novembre, pour voir et surveiller ceux qui s’approchent trop près de cette petite maison, située dans la rue Jean-Baptiste-Lebas à Blendecques. L’habitation de Martine (1), 44 ans, est barricadée. Elle ouvre doucement la porte après avoir fait tourner la manivelle du volet, glisse sa tête dans l’entrebâillement pour vérifier à qui elle a affaire. Une fois rassurée, mais la voix tremblante, elle glisse : « J’ai peur ».
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Quelques heures plus tard, au commissariat, Martine identifiera formellement le suspect, âgé de 18 ans, sur les planches photographiques. « Je ne savais pas que c’était le fils de ma voisine. On est arrivés en mars 2020 ici, je ne l’avais jamais vu avant », indique la victime, dont l’œil gauche porte encore la trace de cette violente agression.
« Je n’ai toujours pas récupéré mes clés de maison »
Son agresseur a été jugé ce lundi 22 novembre devant le tribunal correctionnel en comparution immédiate, il a été condamné à dix-huit mois de prison dont six avec un sursis probatoire et interdiction d’entrer en contact avec la victime. Contrairement à ce qu’avait requis le procureur, un mandat de dépôt, l’homme a été laissé libre, sa peine ferme, moins d’un an, pouvant être aménagée. Martine et son mari, eux craignent de vivre encore longtemps dans la peur : « Je n’ai toujours pas récupéré mes clés de maison. »
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