Un paroissien a raconté les faits dans les détails sur Twitter. Nous avons confirmé plusieurs fois les faits. Au nombre de trente, environ, les paroissiens de Fontenelle s’apprêtaient à porter une statue de la Vierge en chantant des cantiques et en portant des cierges sur une courte distance d’un kilomètre. Une procession mariale, classique, modeste – et déclarée en préfecture -, comme on en voit en France depuis toujours. Las, au bout de 100 mètres, alors qu’ils s’arrêtent pour la première fois (deux stations étaient prévues), des passants les insultent : une dizaine d’entre eux, des hommes jeunes, les entourent en ricanant. Des injures « de plus en plus violentes » : « enfants de putes »« bandes de putes »« ici c’est pas une cathédrale »« vous êtes des khouffars, des mécréants »« cassez-vous vous êtes pas chez vous ». 

Les fidèles décident de continuer leur route. Les individus crachent par terre dans leur direction.

Puis ils s’attaquent au prêtre, en tête de la procession. « Il se fait cracher dessus, puis jeter de l’eau froide », raconte ce fidèle sur Twitter. La tension monte. Et le groupe vient au contact : « Wallah sur le Coran je vais t’égorger. » Le prêtre tente d’expliquer qu’il s’agit « d’une procession consacrée à la Vierge ». Sans succès. « Ici, c’est la terre d’Allah, cassez-vous. » « D’autres paroles sont prononcées en arabe, pendant que plusieurs paroissiens se font violemment bousculer », poursuit ce fidèle.

Les paroissiens reprennent leur procession, mais se font « suivre et insulter pendant presque toute la durée de la procession, sous des mots infâmes […] couverts par les chants de la Vierge. Finalement, personne n’a été blessé et la  alertée les attendait à leur arrivée à l’église. » Aucun blessé, donc, mais des fidèles très choqués par une telle  de haine.

Le témoignage de  a été corroboré par un autre paroissien présent, contacté par Boulevard Voltaire : « Tout est vrai. » Rien n’a été inventé ou exagéré. Le diocèse de Nanterre, qui vient de communiquer dans un tweet et s’apprête à porter plainte, rajoute même que « le flambeau d’un fidèle a été arraché et projeté sur les participants ».

Un jour viendra, c’est tellement prévisible,  où l’on interdira tout bonnement ces dévotions pluriséculaires. En expliquant gentiment aux catholiques français que l’on ne peut plus assurer leur sécurité.

 

 

Source : bvoltaire