Châteaux, jardins, villages… Un rapport désigne une cinquantaine de sites historiques comme le fruit de la traite négrière et de l’esclavagisme. Une nouvelle folie woke pour l’historien Robert Tombs.
Scandale dans les Highlands. Un rapport d’une soixantaine de pages a été commandé par le National Trust for Scotland, l’organisme chargé de la protection et de la promotion du patrimoine écossais. Son titre sonne comme une repentance : «Face à notre passé»!
Sur 885 kilomètres de côtes, «l’organisation possède et entretient un nombre important de domaines, jardins, bâtiments et collections» liste Jennifer Melville, chargée du projet. Ce rapport est, selon elle, la première étape qui vise à prendre conscience de la «vérité» sur le passé esclavagiste de l’Écosse. «Ce patrimoine a été créé, amélioré ou financé par la souffrance d’autrui, explique-t-elle. Nous pouvons donner vie à ces vérités et aborder leur histoire complexe». Avant de justifier l’écriture de ce rapport : «Notre public exige d’en savoir plus à ce sujet.» (…)