Grégory Doucet s’offusque des « feux d’artifice (qui) ont été déposés furtivement et tirés au cœur du centre-ville sans aucune demande préalable », le soir du 8 décembre et, toujours en même temps, il reste trop longtemps passif face aux rodéos urbains des Dalton, une bande de voyous tapageurs lyonnais. Le contact était pourtant aisé, un des « Dalton » ayant fait savoir dans un article du Progrès qu’il était prêt à une rencontre avec le maire « pour évoquer les problèmes auxquels [ils sont] confrontés au quotidien ».

Grégory Doucet se préoccupe des questions liées au « bien-être animal » et au « respect de la Terre », ce qui justifie sa désapprobation de la consommation de foie gras. Mais, encore en même temps, Monsieur le maire ne se préoccupe guère du respect des  et de leur bien-être, puisqu’il se dit favorable à la légalisation du cannabis. Il retire le  des réceptions organisées dans les salons de l’hôtel de ville et, en même temps, précise qu’il ne s’agit en rien d’un appel au boycott. Doucet envoie un message rassurant aux producteurs en vantant la « totale liberté » dans la « composition des menus des uns comme des autres » et, en même temps, il évoque le gavage d’oies en souhaitant que « les choix des collectivités participent de l’évolution des pratiques ». Le terme « évolution des pratiques », leitmotiv de la gauche, a plutôt de quoi inquiéter. Comme le souligne Agnès Marion, porte-parole lyonnaise du parti Reconquête, la  du maire de Lyon consiste à « attaquer les symboles » et « agresser la vie des Lyonnais ».

De fait, comme d’habitude avec les Verts, les automobilistes ne sont pas à la fête. Ceux qui habitent aux alentours de Lyon pâtissent particulièrement des limitations de vitesse et des suppressions de voies. Avec le budget voté en mars 2021, on a franchi une nouvelle étape. La ville de Lyon a ainsi adopté, en septembre 2020, un « budget sensible au genre » : 700 millions d’euros sont dévolus à l’amélioration de l’égalité hommes-femmes. Dès septembre dernier, dans certaines écoles lyonnaises, les élèves ont découvert les « cours de récréations non genrées ». Une promesse du maire qui ne veut plus de terrains de foot dans la cour de récré mais une « rivière des amoureux » et des « espaces végétalisés ». Le problème est connu : « Les garçons occupent une place centrale en jouant au foot, alors que les filles sont reléguées aux coins », d’après l’étude d’Édith Maruéjouls, « géographe du genre ». Eh oui, le foot requiert plus de place que la corde à sauter…

Pendant ce temps, l’ est toujours aussi présente dans le métro, surtout dans le quartier de la Guillotière, véritable terrain conquis par la délinquance… au point que même le maire du 7e arrondissement avoue ne plus oser passer par la place Gabriel-Péri, située dans son propre arrondissement ! L’équipe municipale est très occupée à empêcher les garçons de jouer au foot et les automobilistes de dépasser les 30 km/h. Si, en plus, elle doit faire des détours…

 

Source: bvoltaire