Un attentat djihadiste a-t-il été déjoué mardi 25 janvier dans la basilique Notre-Dame de la Trinité de Blois ? […]
Selon nos informations, un individu de type “nord-africain”, Norredine A., a été interpellé mardi 25 janvier par la BAC dans la basilique Notre-Dame de la Trinité de Blois et placé en garde-à-vue. Il était 16 h 45, lorsque ce dernier pénétrait dans le sanctuaire. Alerté par le comportement suspect de cet homme vêtu d’une djellaba, un employé de la basilique ne manquait de le surveiller dans ses allées et venues. Après que cet homme eut demandé à un bénévole s’il était le prêtre, il prenait place dans le chœur, pourtant réservé au clergé. Bientôt prié de quitter les lieux, l’individu, mutique, sortait de la basilique avant de revenir quelques minutes plus tard.
La fouille de l’individu permettait de découvrir un Coran et un long couteau de cuisine encore dans son étui. Placé en garde à vue, son logement était dans le même temps perquisitionné. Inconnu de la SDAT et de la DGSI, l’homme n’était pas fiché S. En revanche, il était connu pour des délits. Un loup solitaire ? L’homme se prétend “prince de Jérusalem”. « Un taré de
plus ! », confiait une source proche de l’enquête.
Reste que ce n’est pas la première fois que la basilique Notre-Dame de la Trinité de Blois est visée. Et plus particulièrement son recteur. Le père Vincent, absent au moment des faits, nous a confié au téléphone « son inquiétude ». Ce dernier a déjà été contraint de déposer plainte ces derniers mois après avoir reçu des menaces explicites sur son téléphone.
Alors que s’est-il joué mardi après-midi dans la basilique Notre-Dame de la Trinité de Blois ? Un attentat djihadiste au couteau a-t-il été déjoué par miracle ? Selon nos informations, le procureur de Blois a demandé au commissariat de le traiter pour simple port d’armes sans informer la police judiciaire. À ce stade, le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s’est toujours pas saisi de cette affaire.