À Lattes, aux portes sud de Montpellier, de jeunes délinquants violents imposent leur loi sur la place Jacques Aragon : commerçants, clients, piétons et usagers du tramway ont peur
« Depuis ces dernières semaines, les victimes choisies au hasard sont terrorisées, les commerçants sont à bout, le restaurant et le pressing sont dégradés volontairement, mais ce groupe de jeunes âgés de 15 à 20 ans, va plus loin que des actes de vandalisme : des victimes sont menacées, détroussées et frappées si elles résistent, ce sont des comportements de voyous », confirme un témoin à Métropolitain.
Les victimes qui craignent des représailles ont signalé les faits à police-secours, via le 17 et le bureau mixte de police (nationale et municipale) de Lattes, situé, pour l’anecdote, à 150 mètres de la place Aragon. « Les policiers municipaux sont très réactifs, ils ne cessent d’intervenir, de contrôler ces délinquants qui résident à Lattes pour certains, dans des cités de Montpellier pour les autres, mais, pas la police nationale, on dirait qu’ils sont aveugles et sourds. Ils attendent que l’un d’entre-nous fassent justice ? », dénonce un commerçant très remonté.
(…) La colère va crescendo place Jacques Aragon, à Lattes. Elle est bien remontée à la mairie où le message a été reçu cinq sur cinq la police municipale faisant son travail, mais pour ce qui est de la police nationale, dont les communes de Lattes et de Pérols font partie de la circonscription de Montpellier, c’est une autre histoire. « Mais que fait la police nationale ? Déjà, la nuit, les interventions d’urgence sont assurées par la patrouille de la police municipale et quand la situation devient grave et difficile à gérer, les trois agents obtiennent quelquefois des renforts, notamment de la brigade anticriminalité, la Bac », assure un Lattois bien informé.
(…) Actu.fr via fdesouche