Mort d’Elizabeth II. Vivement la semaine prochaine. (09/09/2022)

Publié par Guy Jovelin le 09 septembre 2022

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Mort d’Elizabeth II. Vivement la semaine prochaine.
La reine est morte, paix à son âme. Comme pour tout être humain qui disparaît, il faut aussi, bien évidemment, prier pour elle.
Je reconnais cependant appréhender les sept prochaines journées où, non-stop, les mêmes merdias français qui détestent la monarchie catholique française et qui s’accommodent très bien de l’assassinat de notre bon roi Louis XVI par la clique jacobine (la même qui est au pouvoir aujourd’hui), vont vomir d’une façon ininterrompu leur éloges et leurs larmes visqueuses sur cette grande dame. Au fait, était-elle vraiment une grande dame ?
En tant que membre de la Sainte Église Catholique l’honnêteté m’oblige ici à rappeler certains points (je ne reviendrai pas sur le meurtre de la catholique Marie Stuart qui rend au fond la couronne britannique actuelle illégitime)
-Elizabeth II a trahi l’Église Anglicane qui bien qu’étant une secte protestante s’oppose (au moins sur le papier) à la légalisation du mariage homosexuel. En 2013, elle signait la loi dénaturant le mariage, parjurant, son serment devant Dieu (voir à ce sujet l’article de Michel Janva dans le Salon Beige). Rien ne l’empêchait pourtant de faire comme le roi des Belges, Baudouin Ier, qui avait décidé de renoncer temporairement à ses pouvoirs constitutionnels afin de ne pas avoir à signer un projet de loi libéralisant l’avortement.
-Elle n’a jamais pris position pour dénoncer la légalisation du meurtre des enfants-à-naître (avortement).
-Elle n’a rien fait pour soulager la souffrance des catholiques Irlandais vivant en Ulster (dans les faits, sinon dans la loi, citoyens de deuxième classe)
-Elle n’a jamais condamné l’abominable système raciste d’apartheid en Afrique du Sud. Quand elle accepta de rencontrer Nelson Mandela, elle ne fit que prendre le train de l’histoire en marche, car l’apartheid était déjà aboli.
-Elle a détruit la vie de sa sœur Margareth en l’empêchant de vivre avec l’homme qu’elle aimait, etc.
Alors oui, c’est vrai, elle a maintenu la cohésion du Royaume-Uni. Et c’est justement là où se situe le problème. Entre la vérité et la tranquillité, elle aura choisi la tranquillité.
Tout monarque n’étant pas très chrétien, ne saurait être qualifié (sauf par les des médias occidentaux) de bon monarque.
En outre, il suffit de voir de quels côtés viennent les éloges les plus enflammés pour avoir quelques doutes: Trudeau (« je perds ma meilleure amie »), Biden, Macron, Zelensky et les pires bouffons de la culture de mort et du politiquement correct planétaire (sans oublier nos petits ministres quasi illettrés, qui n'ont aucune idée de ce qu'est une monarchie, et dont chacun y va de sa petite phrase élogieuse).
Mes chers amis, vous me permettrez de ne pas me joindre à ce groupe du « camp du bien » et d’endosser bien volontiers à cette occasion mon rôle de « tue la joie ». Car le seul combat qui vaille, est celui de la vérité.
Oui, vivement la semaine prochaine.
Jean-Pierre Aussant

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