Ndlr: La guerre en Ukraine peut durer encore des années, selon les intérêts des USA qui se fichent des vies sacrifiées au front et dans la population civile. La destruction du plus grand pays d'Europe est le cadet de leurs soucis alors que l'avenir de l'Ukraine et de nombreux pays européens sont bien en jeu.
La grande majorité de ces réfugiés va probablement rester en Suisse, pour la simple raison qu'il ne va pas demeurer grand'chose de ce pays et que la vie est plus confortable ici, où ils sont entretenus.
D'autre part, la bienpensance tait le fait que ces statuts "S" ont traversé des pays sûrs avant d'arriver en Suisse... mais la gamelle y était moins garnie. La Hongrie a accueilli plus d'un million de réfugiés d'Ukraine mais après quelques semaines d'aide, ils décampent vers l'Ouest. Seulement une vingtaine de milliers ont décidé de s'y installer plus durablement.
Quant à elle, la Suisse est déjà incapable d'expulser les clandestins qui séjournent par dizaines de milliers sur son territoire, comment va-t-elle s'y prendre avec 200'000 personnes? Nous risquons tous réellement de périr sous le poids de cette masse inemployable, inassimilable, qui se rajoute aux reste des conquérants parfois même violents et encore davantage inassimilables.
Rien que dans la nuit du 8 au 9 novembre, un garde-frontière a été tué par balle à la frontière bulgare, et il y a eu un décès à la frontière serbo-hongroise parmi les migrants, qui sont armés et se battent entre eux ou tirent sur les autorités. Cette catégorie de réfugiés est toujours sans papier d'identité, mais armée! Cela nous promet le pire!
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RTS: Le statut de protection "S" dont bénéficient les réfugiés ukrainiens sera maintenu.
Ce statut permet d'assurer une protection provisoire à des personnes exposées à un grave danger de portée générale. Depuis qu'il a été activé, plus de 67'000 personnes en provenance d'Ukraine, en majorité des femmes et des enfants, ont obtenu une protection en Suisse.
Au micro de Forum, la conseillère fédérale en charge de la migration Karin Keller-Sutter a défendu l'efficacité de ce statut un peu spécial. Selon elle, "le dispositif fonctionne plutôt bien", et ce serait "aussi l'avis des cantons, de manière unanime."
La conseillère fédérale a aussi expliqué le maintien de ce statut jusqu'en 2024. "La loi sur l'asile dit que le statut S dure aussi longtemps que le danger existe pour les personnes menacées qui jouissent d'une protection provisoire. Nous n'avons donc pas le choix, vu la situation en Ukraine, la guerre atroce, les personnes civiles et les infrastructures énergétiques qui sont attaquées, et vu aussi le fait qu'au niveau de l'Union européenne, il y a aussi une non-levée du statut de protection provisoire."
Permis et mesures de soutien aussi
Contrairement au statut de protection, les permis S délivrés aux bénéficiaires ont une durée de validité limitée à un an. Le Conseil fédéral demande donc aux cantons de prolonger d'un an la durée de validité des permis S arrivés à expiration.
Il a également décidé de prolonger jusqu'au 4 mars 2024 les mesures de soutien en faveur des bénéficiaires du statut de protection S. La Confédération participe à ces mesures à hauteur de 3000 francs par personne et par an, la somme étant versée aux cantons de manière échelonnée.
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"Un statut orienté vers le retour"
[...]"Une fois que la situation se stabilisera en Ukraine, à ce moment-là, les gens devront retourner chez eux", explique-t-elle donc. "C'est aussi le souhait de l’État ukrainien, qui aura besoin des sept millions de personnes qui ont fui le pays pour le reconstruire", conclut la conseillère fédérale.
article complet et l'intervention de Karin Keller-Sutter dans Forum: