Beaucoup de jeunes, beaucoup d’anciens, à la marche pour la vie à Paris (23/01/2023)

Publié par Guy de Laferrière le 23 janvier 2023

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Ils ont bravé le froid hivernal pour venir défendre la vie de la conception à la mort naturelle. La bataille pour la Vie rassemble jeunes et anciens, hommage d’union des générations en ce temps progressiste post-covidien qui ne cesse de les séparer, de les monter les unes contre les autres, signe que la défense de la loi naturelle divine est source d’unité.

Le parlement actuel veut « constitutionnaliser » l’avortement et libéraliser l’euthanasie

Alors que le parlement actuel veut « constitutionnaliser » l’avortement et sous l’impulsion d’Emmanuel Macron libéraliser l’euthanasie, quelques milliers de personnes, environ 20 000, ce dimanche 22 janvier 2023 ont donc marché dans Paris, de Montparnasse à la Place Vauban lors de cette 17e édition de la Marche pour la Vie pour témoigner de leur opposition à ces projets nihilistes.

Le Figaro a interrogé quelques participants. Cécile 57 ans, habitué de ces Marches pour la Vie :

«  Je ne comprends pas cet acharnement à vouloir tuer les gens. Est-ce pour éviter de payer trop de retraites », ironise-t-elle. À ses côtés, Marie-Alix, 65 ans. «  Je suis chrétienne. “Tu ne tueras pas” : ça a un sens pour moi », commente-t-elle entre quelques drapeaux à fleur de lys ou frappés du Sacré-Cœur brandis par des traditionalistes. Pascale Morinière, à la tête des Associations familiales catholiques (AFC), espère cependant que le message ne touche pas que les croyants. « Le serment d’Hippocrate – “Je ne provoquerai jamais la mort délibérément” est un message humaniste qui va bien au-delà des religions », relève-t-elle. »

Jamais en reste d’une sale provocation, cinq femens, seins nus, arborant le slogan « IVG, c’est sacré » sur le torse, ont fait une apparition face au cortège avant d’être interpellées.

La vie doit être respectée de la conception à la mort naturelle

Les organisateurs ont abordé tant le thème de la constitutionnalisation de l’avortement que l’euthanasie : « La vie doit être respectée de la conception à la mort naturelle », déclare Nicolas Tardy-Joubert, président du rassemblement. Il insiste cependant sur les 70 % de Français éligibles aux soins palliatifs qui n’y ont pas accès. « Là est la vraie priorité politique. Le vrai scandale », souligne-t-il. Sur le podium, le professeur de médecine Timothy Devos, auteur d’Euthanasie, l’envers du décor, est venu « mettre en garde » les Français sur l’évolution de la loi en Belgique.

« 20 ans après la dépénalisation de l’euthanasie, on peut voir que ce n’est pas un modèle à suivre. Une euthanasie sur trois n’est pas déclarée, critique-t-il. Une part croissante de personnes âgées et vulnérables la demandent. Ils ne sont pas en fin de vie mais craignent d’être une charge pour leur famille ».

Récitation du chapelet dirigé par le révérend père Argouarc’h

L’on peut déplorer, au cours de ces Marches pour la Vie, le côté manifestation ludique à travers des danses et des musiques tam tam à la mode, alors que le sujet est si grave, la mort de l’enfant à naître et la mort provoquée des personnes âgées, et mérite donc un certain recueillement qui donnerait plus de solennité à ce beau témoigne public de la loi divine naturelle et de l’ordre de la Création. Le combat contre cette culture de mort qui a pour instigateurs le diable et ses suppôts est de l’ordre surnaturel avant d’être de l’ordre naturel. On peut donc d’autant plus féliciter les « marcheurs » qui ont récité publiquement le chapelet dirigé par le révérend père Argouarc’h afin de demander l’aide et la protection Maternelle de la Vierge, qui écrase la tête du démon.

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

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