On aimerait dire que l’on est toujours surpris par l’inventivité des blasphémateurs, mais ce serait mentir. Personnellement, je m’attendais à ce genre de production depuis quelques années. Je n’aurais cependant pas imaginé qu’elle serait honorée au sein du Parlement européen, maison qui par ailleurs ne parvient qu’à motiver un électeur sur deux à se rendre au bureau de vote.
La députée suédoise dont le nom ne mérite pas d’être cité ici à commenté qu’elle aimait “penser que les mentalités ont évolué et que maintenant nous pensons de manière plus inclusive à l’amour et même à la religion. Jésus aime les personnes queers tout autant que les autres.” Que l’économie du salut et la théologie du corps soient incompréhensibles pour la députée et l’artiste en question, c’est une chose. Que l’image de Jésus soit récupérée pour faire la propagande du parti LGBT en est une autre. Quelques points méritent d’être soulignés.
Oui, Jésus, Dieu incarné, aime chaque personne et est mort pour nous, même et surtout pour les personnes souffrant d’un trouble du développement de la personnalité, les personnes sous l’emprise de la chair et du péché, maladivement attachées à la fornication, quelque soient leurs idoles ou options préférentielles, volontaires ou involontaires. “Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Marc 2, 16-17) Jésus n’a jamais validé et encouragé ces pratiques, bien au contraire. L’aurait-Il fait que cela aurait été en pleine contradiction avec la signification théologique profonde du corps humain dans lequel Il s’est incarné. Circonstance atténuante pour de nombreuses personnes entravées par une addiction charnelle, la dégénérescence culturelle de l’Occident a fait de la réalisation de chaque pulsion charnelle un élément d’accomplissement de soi et l’air est saturé de pornographie, soutenu par le développement de la technologie n’en finissent pas d’intoxiquer et d’asservir, avec son cortège de maladies physiques et psychiques.
Autre problème, cette représentation du Christ manque de réalisme. Il n’est ici pas question de la couleur de la peau, mais, puisqu’Il est représenté en croix, des marques de la passion qui sont invisibilisées. En effet, il manque au Christ du Parlement les nombreuses cicatrices, les perforations des mains et des pieds ainsi que les traces de sang qui ont résultées de la torture qu’Il a subi. Prions pour que le Saint Sang du Christ invisibilisé, lave la créatrice de cette oeuvre, les députés qui l’ont soutenue, les personnes souffrant de troubles de développement de la personnalité, ainsi que nous tous. La place du personnage identifié comme appartenant à la “communauté LGBT” est comme nous tous, à genoux, aux pieds du Christ, au pied de la croix. Jésus, toujours vivant, lui dirait comme à nous tous “Va, et ne pèche plus”. Supposons que soit exprimé un repentir sincère, Il n’hésiterait pas une seconde à le pardonner.
Cette oeuvre est bien un blasphème prenant les formes d’une appropriation culturelle invisibilisant la signification profonde de la mort rédemptrice de Jésus sur la croix. Il faut connaître l’intensité la jubilation extrême de la part de la grande coalition islamo-gauchiste suite à ce type de provocation. Quoi de plus plaisant que d’attaquer l’Église catholique, qui ne se défendra pas ? Evidemment, certains ont eu raison de pointer du doigt le principe de liberté d’expression à géométrie variable : imaginez le prophète d’une religion au hasard à la place de Jésus, et le Parlement européen se serait étouffé avec les voiles qu’il est trop occupé à promouvoir, tout inféodé à la propagande frériste qu’il est.
Un parallèle intéressant peut ici être fait : tout comme l’islam ayant récupéré et modifié l’histoire de Jésus, le parti LGBT souhaite lui aussi avoir son Jésus, imposé sa narration mensongère.
Notre effroi, notre stupeur, notre démoralisation est l’effet recherché. Soyons en conscients. Ne nous laissons pas démoraliser et gardons les yeux fixés sur la magnificence et l’amour du Christ ressuscité. “La ou le péché abonde, la grâce surabonde”. Profitons de cette gifle du diable pour nous renforcer dans la prière. Nous aurons à subir de nombreux autres coups. Mais le Christ est ressuscité, et Il a déjà vaincu le mal !
“Jésus, j’ai confiance en toi !”
Source : lesalonbeige