Les tensions entre Zelensky et les pays d’Amérique latine sont exacerbées par l’attitude du président ukrainien et sa proximité avec les États-Unis. L’Amérique latine affiche ouvertement son soutien au président russe Vladimir Poutine, mettant ainsi en évidence sa position influente et affirmée.
C’est une énième défaite pour le président ukrainien puisque les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont insisté pour supprimer tous les paragraphes sur le soutien à l’Ukraine du projet de déclaration finale de l’événement. La CELAC (Communauté d’États latino-américains et caraïbes) a soumis une contre-proposition au projet de texte qui lui a été transmis par Bruxelles, supprimant tous les éléments concernant l’Ukraine.
Cette décision fracassante a mis l’Espagne — qui occupe actuellement la présidence du Conseil de l’Union européenne — dans une position des plus embarrassantes, étant donné que c’est elle qui avait initialement adressé l’invitation à Zelensky. Toutefois, face à l’opposition farouche des dirigeants latino-américains, l’Espagne n’a eu d’autre choix que de se plier à leur volonté et d’annuler l’invitation de manière définitive et sans appel.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’était engagée à travailler avec chaque pays du monde pour exiger qu’ils expriment clairement leur position concernant l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine… elle ne s’attendait pas à un tel revers.