Les épreuves du triathlon olympique ont finalement eu lieu après un report d’une journée. L’eau était miraculeusement « propre » ce matin après une nuit de pluie. Colère de certains athlètes qui ne croient pas à ce « miracle ».
Miracle : en une nuit et après la pluie, l’eau de la Seine est devenue propre
Après un report d’une journée, et l’annulation des entrainements, les épreuves masculines et féminines du triathlon olympique ont donc eu lieu aujourd’hui : les athlètes ont bel et bien nagé dans la Seine qui était impropre à la natation hier.
Il semblerait que grâce à l’intermédiaire de Anne Hidalgo, la papesse de la baignade dans la Seine, l’eau du fleuve parisien, dans lequel il est interdit de se baigner depuis plus de 1100 ans, est devenu en une nuit, de pluie qui plus est, limpide et propre.
Bon. Personne n’est pas obligé de croire à ce « miracle ». D’ailleurs certains sportifs n’y croient pas et le disent haut et fort. Cette décision de permettre les épreuves dans une eau à la qualité douteuse a suscité de vives critiques concernant la qualité de l’eau de la part notamment des triathlètes belges Marten Van Riel et Jolien Vermeylen.
« J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. Ça ne goûte pas le coca-cola ou le sprite, évidemment, » a déclaré Jolien Vermeylen après sa course au micro de VTM. « En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser. La Seine est sale depuis cent ans, alors ils ne peuvent pas dire que la sécurité des athlètes est une priorité. C’est des conneries. »
Personne n’est pas obligé de croire à ce « miracle » vendu par Anne Hidalgo
« Nous avions déjà pensé que le jour de la course, l’eau serait miraculeusement bonne, et regardez… Il a plu cette nuit, donc ça ne peut pas être bon. Mais quand même : un miracle, » a-t-elle ajouté. « Si la course n’avait pas eu lieu, ça aurait été une honte pour l’organisation, pour Paris, pour la France. C’était aujourd’hui ou jamais, et ils ne pouvaient pas annuler complètement la course non plus. Maintenant, ils doivent juste espérer qu’il n’y aura pas trop d’athlètes malades. J’ai pris des probiotiques, j’ai bu mon Yakult, je ne pouvais pas faire plus. J’avais l’idée de ne pas boire d’eau, mais oui, c’est raté. Tout comme j’avais l’idée de ne pas tomber mais ça aussi c’est raté. »
Outre la qualité de l’eau, Vermeylen et Van Riel ont également signalé des problèmes avec le courant de la Seine. « Le courant ne doit pas dépasser 1.0 m/sec et je pense qu’il était autour de 0.9. À un moment, nous sommes passés devant un bateau et nous n’avancions pratiquement pas. Donc oui, ça aussi c’était miraculeusement bon, » a conclu Vermeylen avec une nouvelle pointe de cynisme.
Le manque de transparence du Comité olympique au sujet de la qualité de l’eau
Signalons que depuis le début des Jeux olympiques, le comité des JO de Paris 2024 a repris la main sur la communication concernant la qualité de l’eau et distille les informations au compte-gouttes. Ce manque de transparence en dit long sur la véracité des résultats communiqués.
Hypocrisie de ces gens qui gouvernement : au moment du Covid, il fallait porter masque, se confiner et se faire vacciner avec des sérums géniques non testés pour « sauver des vies » et sa santé, tel était leur mantra scientifique. Deux ans après, les mêmes poussent des athlètes à concourir au risque de leur santé dans une eau pleine de matière fécale et de déchets, mais « miraculeusement » devenue propre. Et il y aura toujours des bobos radical-chic à la cervelle de moineau pour applaudir à tant de contradictions…
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info