Les pires mensonges d’État (12/03/2025)
Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2025
Il y a quelque chose de fascinant – et d’effrayant – dans l’aptitude de nos élites à se précipiter avec une ferveur quasi religieuse dans les pires mensonges d’État. Comme hier avec le Covid, aujourd’hui avec la Russie, quiconque ose émettre le moindre doute sur la réalité de la menace est immédiatement taxé de fou, de traître, voire d’agent infiltré du Kremlin. La mécanique est toujours la même : on martèle un récit simpliste, on le répète ad nauseam sur toutes les ondes et on diabolise ceux qui osent le contester.
Emmanuel Macron, grand maître de la manipulation et du double langage, s’est mué en chef de guerre, évoquant sans trembler une possible confrontation avec Moscou. De quoi faire sourire si ce n’était pas si tragique. Qui peut croire un seul instant que la Russie, qui peine déjà à stabiliser ses positions en Ukraine, ait la moindre intention de fondre sur Paris et de faire défiler ses chars sur les Champs-Élysées ? Qui peut prendre au sérieux ces clowns en costume-cravate, ces adeptes du mondialisme sans frontières, qui se découvrent soudain une fibre patriotique à géométrie variable ?
Et pourtant, ils osent. Ils osent donner des leçons de courage et de fermeté à la droite nationale, à ceux qui, depuis toujours, défendent l’identité et la souveraineté de notre Nation. Les macronistes, ces chantres de la dissolution de la France dans le grand magma européiste, se parent des atours du patriotisme et accusent ceux qui refusent de céder à l’hystérie collective d’être les ennemis de la République. Le grotesque atteint des sommets quand on voit certains jeunes cadres de Renaissance – à la virilité plus que douteuse – jouer aux stratèges militaires et exiger une fermeté inébranlable face à Moscou.
Pire encore, même le Rassemblement National, censé incarner une alternative au système, se laisse piéger par cette fable ridicule. Par crainte de heurter une opinion publique abreuvée de propagande, Jordan Bardella reprend partiellement le discours ambiant sur une Russie avide de conquête, au lieu d’appeler à la raison et au pragmatisme. L’Histoire se répète : face au rouleau compresseur médiatique, la fausse droite plie, renonce et abdique.
Et que dire du rôle des médias ? Ces prétendus contre-pouvoirs sont devenus de simples chambres d’écho des ordres du pouvoir. Pas une once de nuance, pas le moindre débat, pas une seule voix discordante autorisée à remettre en cause la doxa officielle. On nous sert des éditorialistes tremblants, des « experts » de pacotille, des généraux de plateau télé qui expliquent doctement que la France doit se préparer à l’affrontement, comme si nous avions encore une armée digne de ce nom après des décennies de désarmement méthodique. Et malheureusement, comme toujours, une partie du peuple – en particulier les plus âgés – tombe dans le panneau. Aveuglés par la peur, hypnotisés par la propagande, ils se laissent convaincre qu’une guerre avec la Russie est inévitable et qu’il faut s’aligner sans réserve sur les injonctions des pathétiques gouvernements d'Europe de l'Ouest et de la Commission européenne.
Le Parti de la France refuse de souscrire à cette folie. Non, la Russie n’a aucune intention d’envahir l’Europe et encore moins la France. Non, Donald Trump n’est ni un fou ni un ennemi, mais un partenaire potentiel à la tête de la première puissance mondiale. Il ne s’agit pas de se soumettre ni à Moscou ni à Washington, mais de toujours agir en fonction d’un seul critère : les intérêts de la France et des Français. Contre cette propagande belliciste, contre cette manipulation éhontée, nous affirmons haut et fort notre refus de céder à l’idéologie mondialiste qui veut nous entraîner dans un conflit qui n’est pas le nôtre.
Thomas Joly - Président du Parti de la France
09:49 | Tags : mensonges d'état | Lien permanent | Commentaires (0)