L’association espagnole des Avocats chrétiens dénonce le blasphème immonde commis sur l’autel d’une église du Pays basque français.
« Nous avons profané et blasphémé »
C’est devant près de 200 militants anticatholiques que la féministe Ane Lindane (de son vrai nom Ane Miren Hernández) est montée sur l’autel de l’église catholique d’Arbérats-Sillègue, dans le Pays basque français, dimanche dernier.
Ce blasphème public s’est fait dans le cadre du « festival Euskal Herria Zuzenean ».
Ane Lindane a simulé des gestes obscènes avec un crucifix et a crié des paroles blasphématoires , comme en témoignent les personnes présentes et les vidéos de l’événement qu’elle a elle-même partagées.
C’est pourquoi la Fondation espagnole des avocats chrétiens a porté plainte contre cette « artiste », estimant qu’elle avait violé l’article 525 du Code pénal. Selon le texte de loi, Lindane encourt des amendes de 8 à 12 mois pour « offenser les sentiments des membres d’une confession religieuse, se moquer publiquement, oralement, par écrit ou par tout type de document, de leurs dogmes, croyances, rites ou cérémonies, ou insulter publiquement ceux qui les professent ou les pratiquent ».
C’est la énième polémique créée par Ane Lindane, née à Baracaldo en 1988. Collaboratrice régulière de Canal Red, la plateforme audiovisuelle d’extrême gauche dirigée par Pablo Iglesias, elle avait déjà affiché son anticatholicisme en avril en attaquant la Semaine Sainte.
Lindane Ane a notamment déclaré « nous avons profané et blasphémé » et « Dieu est mort ».
La présidente de la Fondation espagnole des avocats chrétien, Polonia Castellanos, a déclaré que Ane Lindane « s’est rendue là-bas pour commettre ce crime », car c’est l’un des rares pays européens où ce délit n’est pas inscrit dans le code pénal. « C’est un exemple clair de ce qui se passera en Espagne si les crimes contre les sentiments religieux sont dépénalisés », a-t-elle averti.
Joaquim De Alburquerque
Source : medias-presse.info