L’ancien président de la République a été condamné à 5 ans de prison, qu’il va devoir effectuer prochainement malgré son appel, pour « association de malfaiteurs », dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Il a été disculpé d’autres accusations, faute d’éléments tangibles (l’homme d’affaires Ziad Takieddine, mort il y a quelques jours, affirmait avoir remis 5 millions d’euros à Sarközy et Claude Guéant).
Deux de ses proches (Brice Hortefeux et Guéant) étaient secrètement aller rencontrer Abdallah Senoussi, numéro 2 du régime de Kadhafi, mais aussi terroriste d’État responsable de la mort de 140 Français dans le vol UTA 772 en 1989. Pour manigancer quoi ?
C’est ce point qui a permis la condamnation de Sarközy.
De nombreux commentateurs médiatiques et politiques s’étonnent de la condamnation et de sa sévérité au regard de la faiblesse des éléments recevables, l’enquête n’ayant pas réussi à établir beaucoup de faits.
D’autres évoquent le cas d’Al Capone, le célèbre parrain maffieux italo-américain, qui, inattaquable pour ses meurtres, est tombé finalement pour « fraude fiscale ».
Les droitards sont en tout cas effondrés. Quel peuple d’éternels cocus !
Car même si Sarközy n’était pas formellement un « malfaiteur », c’est un malfaisant de la pire espère !
Il fut l’un des dirigeants les plus catastrophiques de l’histoire (en passe de se terminer, sauf sursaut) de France, comme nous allons le rappeler brièvement pour les Français à la mémoire si faible.
Aussi, même si dans cette affaire il était condamné à tort par une caste judiciaire haineuse et partiale, qui prend de plus en plus de pouvoir, en plus d’être à gauche, et qui doit être combattue, Sarközy mériterait des dizaines d’années de prison pour le tort qu’il a fait au pays dont il a eu l’honneur d’être responsable.
Rappels sur l’activité de Nicolas Sarközy :
Politique intérieure :
– le Traité constitutionnel européen : refusé par référendum en 2005, ce projet d’asservissement de la France à l’Union européenne a été, sous l’impulsion de Sarközy, ressuscité sous forme du traité de Lisbonne, ratifié par voie parlementaire en 2008 sans consultation populaire.
– Immigration : sous Sarközy, l’immigration légale a atteint un pic de 250 000 titres de séjour annuels, malgré sa rhétorique de fermeté. Sa loi de 2006 sur “l’immigration choisie” a été un échec, avec seulement 14% d’immigration professionnelle contre un objectif de 50 %.
– « Discrimination positive » : Sarközy bafoua le principe de lutte contre les discriminations – déjà scandaleux – et mit en place officiellement une discrimination contre les Français de souche, en l’appelant de la façon la plus mensongère « discrimination positive ».
– Partisan résolu du grand Remplacement, il affirma publiquement que le métissage, “Ce n’est pas un choix, c’est une obligation”.
Une véritable obsession :
Contrairement à ce que prétend ce bonimenteur, la consanguinité n’a jamais tué une société ou un peuple : elle est problématique dans le cadre d’union entre membres d’une même famille ou dans un cadre très restreint (un village, au fil des générations). Strictement rien à voir avec un peuple ou une race.
Ajoutons qu’en 2010, Carla Bruni, son épouse, parla en privé d’un « vieux sang pourri » qui coule dans les veines des Français, en référence à leur supposée frilosité face à l’immigration et au métissage…
En 2021, après une condamnation, Sarközy expliquait de façon délirante que les juges avaient été méchants avec lui car il leur avait grosso modo reproché autrefois d’être trop blancs :
J’ai toujours dit, et je le maintiens, qu’il est nécessaire d’avoir plus de diversité dans le recrutement des magistrats. J’ai rappelé un jour que j’étais moi-même un « petit Français de sang mêlé » : j’aimerais que ces « Français de sang mêlé » soient mieux représentés dans toutes les corporations. Les civilisations disparaissent sous l’effet de la consanguinité, pas sous celui de la diversité. C’est ce que j’avais voulu dire à l’époque. Et c’est cela qui justifierait une vengeance ?
Comme si les magistrats de gauche avaient eu un réflexe ethnique français ! Quelle défense indigne… Quelle indignité…
– Ruine d’EDF avec la loi NOME : adoptée en 2010 sous l’impulsion de François Fillon et Sarközy, elle a imposé à EDF de vendre son électricité nucléaire à un prix sous-évalué à ses concurrents via l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique), qui eux n’avaient pas investi dans ses infrastructures. EDF a dû vendre à de simples entreprises commerciales à un coût inférieur à ses coûts de production.
– En 2009, il a impulsé la départementalisation de Mayotte, effective en 2011 : une catastrophe économique et démographique pour la France.
– Théorie du genre à l’Éducation nationale : en 2011, sous son mandat, des manuels scolaires de SVT ont commencé à intégrer des chapitres sur « le genre », prétendant que l’identité sexuelle était socio-culturelle autant que biologique.
– Fin de la double peine : la réforme de 2003, impulsée par Sarközy comme ministre de l’Intérieur, a limité les expulsions automatiques d’étrangers délinquants. Il fallait donc garder ici des malfaiteurs administrativement étrangers, leur laissant loisir de nuire encore. Peu de pays acceptent une telle folie.
– Saccage de l’Hôpital public : les réformes hospitalières de 2009 (loi HPST) ont abouti à des budgets rognés et fermetures de lits.
– Vente de 20% des réserves d’or : en 2004, comme ministre, Sarközy a vendu près de 600 tonnes d’or de la Banque de France pour 4,67 milliards d’euros. Une très mauvaise opération (voir ici).
– Ouverture à gauche et promotion du remplacisme : sitôt élu sur une ligne de droite dure, Sarközy a ouvert son gouvernement à des figures comme le socliaste Bernard Kouchner aux Affaires étrangères, le socialiste Éric Besson à la Prospective, Rachida Dati (Justice), Fadela Amara (politique de subventions des quartiers ethniques), ou Ramatoulaye Yade. Application de la « discrimination positive ».
– Suppression du crime de haute trahison : la révision constitutionnelle de 2007, sous son impulsion, a remplacé la “haute trahison” par un vague “manquement aux devoirs”. Une protection pour l’avenir ?
– Maintien des Accords d’Évian : Sarközy a préservé les facilités d’immigration algérienne issues des accords de 1962, malgré les appels à leur renégociation, favorisant un flux migratoire incontrôlé.
– Enterrement du rapport sur le financement des syndicats : en novembre 2011, sous son mandat, un rapport parlementaire explosif sur les financements opaques des syndicats et patronat (plus de 5 milliards d’euros annuels, avec des abus via les comités d’entreprise et des publicités suspectes dans les publications) a été rejeté et “enterré” par l’Assemblée, malgré six mois de travail et 45 auditions. Cette décision, prise à la veille des élections présidentielles de 2012, visait à se concilier la gauche syndicale en vue de la réélection de Sarközy.
– Constructions de mosquées : en 2006, le rapport Machelon, commandé par Sarközy, ministre de l’Intérieur, a permis l’autorisation des subventions indirectes communales aux lieux de culte, et encouragé les baux emphytéotiques (souvent à 1 euro/an), contournant la loi de 1905. Cela a accéléré surtout, évidemment, la construction de mosquées (près de 2 500 en 2012), souvent financées par des fonds étrangers, notamment qataris.
– Débat truqué sur l’identité nationale lancé en novembre 2009 par Éric Besson, ministre de l’Immigration avec le “grand débat sur l’identité nationale”. Ce sujet crucial a été transformé en un exercice de communication pro-multiculturaliste et pro-immigrationniste.
– Soupçons de collusion avec Bernard Tapie : en 2007, alors président, Sarközy est soupçonné d’avoir influencé la décision de recourir à un arbitrage privé (« simulacre d’arbitrage » dixit le juge d’instruction) en faveur de Bernard Tapie (qui empochera 400 millions d’euros) plutôt qu’à une procédure judiciaire classique pour régler son différend avec l’entité publique gérant les dettes du Crédit Lyonnais…
— Flicage et racket des Français : tout en développant l’invasion migratoire, il mit en place un système de surveillance et de restrictions des libertés des Français, au nom de la sécurité. Sur internet : « la propagation et l’apologie d’idéologies extrémistes [sic] seront réprimées par un délit figurant au code pénal, avec les moyens qui sont déjà ceux de la lutte antiterroriste ». (2012)
A l’Intérieur, il a fait installer des centaines de radars contre les automobilistes : « Ces radars ne seront plus annoncés par des panneaux et ne pourront plus être signalés en tant que tels par les systèmes d’avertissement entre automobilistes ». Heureusement, ce dernier point sera invalidé en justice.
– Explosion de la dette publique française : de 2002 à 2006 (Sarközy ministre de l’Economie puis de l’Intérieur) : augmentation de 299 milliards d’euros. De 2007 à 2012 (Président) : augmentation de 682 milliards d’euros.
Politique étrangère :
– Néoconservatisme et soumission à l’OTAN : Sarközy s’est distingué par un atlantisme fanatique, rompant avec la tradition d’indépendance française.
Fasciné par les Etats-Unis, il fit son jogging, alors qu’il était président « français », vêtu d’un maillot « NYPD » (police new-yorkaise). «Certains en France m’appellent Sarkozy l’Américain. J’en suis fier.»
Son fils Louis parti étudier là-bas, dans une académie militaire, désirant à 14 ans devenir « US Marine » (il prendra la nationalité états-unienne).
– Destruction de la Libye : après avoir permis à Mouammar Kadhafi de poser sa tente à l’Élysée, Sarközy, en 2011, a initié l’intervention de l’OTAN en Libye pour des raisons toujours pas éclaircies. S’en est suivie une déstabilisation de cette région de l’Afrique et un déversement continu d’immigrés clandestins, jusqu’à alors empêché par Kadhafi.
– Revirements en Syrie : après avoir réhabilité Bachar al-Assad en 2008 (invité au 14 juillet), Sarközy a pivoté en 2011, appelant à une intervention militaire en 2012, sans aval de l’ONU.
– Alignement sur “Israël” rompant avec l’équilibre traditionnel français au Proche-Orient.
– En 2009, Sarközy a réintégré la France dans le commandement intégré de l’OTAN, après 43 ans.
– Renforcement de l’intervention en Afghanistan : en 2008, lors du sommet de l’OTAN à Bucarest, Sarközy annonça l’envoi de 700 soldats supplémentaires en Afghanistan, portant l’effectif français à environ 3 000 hommes. Cette intensification, décidée pour complaire à Washington, a été coûteuse, tant en vies humaines (75 soldats tués de 2008 à 2011) qu’en ressources financières. Le coût financier de l’opération est estimé à environ 1 milliard d’euros par an à son pic.
– Argent qatari : Sarközy a favorisé l’influence islamo-qatarie en France via des investissements (PSG, Rafale) et une convention fiscale de 2008 exonérant d’impôt les plus-values immobilières et les gains en capital réalisés par le Qatar ou ses « entités publiques » – y compris, donc, la famille de l’émir – sur des biens détenus en France.
Liste évidemment non exhaustive.
Henri Ménestrel (avec des messages d’internautes)
Source : contre-info