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Point de vue politique à propos de Brigitte Bardot [Tribune libre] (29/12/2025)

Publié par Guy Jovelin le 29 décembre 2025

« Brigitte Bardot, célébrissime actrice et mannequin française des années 50-60, vient de mourir à l’âge de 91 ans. Inutile de revenir en détail sur sa carrière et sa vie publique (plutôt triste) : les médias le font suffisamment.

On peut tout de même souligner un aspect.
« BB » était devenue ces dernières décennies une figure très appréciée de la mouvance nationale/populiste, car apportant – avec un courage bien rare chez les personnalités publiques – son soutien à Marine Le Pen et Jordan Bardella (mais jamais à Jean-Marie Le Pen, bien qu’ils fussent amis en privé), dénonçant vigoureusement l’abattage rituel des animaux, déplorant l’islamisation, l’immigration massive et même le métissage, critiquant certains aspects de la société française (jusqu’à être condamnée plusieurs fois par les tribunaux liberticides pour ses propos non conformes à l’idéologie en cours).
Il n’en a pas toujours été ainsi.

La jeune Brigitte Bardot fut une révolutionnaire :
en se mettant en avant de façon impudique ou franchement obscène dans des films ou sur des photos, dès les années 50, elle fut l’un des principaux fers de lance de la destruction de l’ordre moral, qui tenait encore à peu près debout dans la société française d’après-guerre : choquant profondément, elle joua un rôle de premier plan dans la révolution des mœurs, la « libération sexuelle », le « féminisme » et l’effacement de la civilisation au profit… d’autre chose.

Non seulement bête noire de l’Eglise à l’époque, elle fut aussi très mal vue de la mouvance nationaliste française, soutenant le retournement de veste de De Gaulle sur l’Algérie française ; elle se mit à dos la résistance patriotique, qu’elle dénonçait.
Victime d’une tentative de prélèvement d’impôt révolutionnaire par des membres (apparemment) de l’OAS, elle porta plainte, aidée par son avocat, l’infâme Badinter, et rendit l’affaire publique dans la grande presse : « Je ne marche pas, je n’ai pas envie de vivre dans un pays nazi » [sic].

Il est donc un peu ironique de constater qu’elle est aujourd’hui l’égérie pleurée de la droite nationale, y compris de catholiques, alors qu’elle n’a pas changé ni ne s’est repentie de son passé. Cela illustre surtout le glissement de tout le spectre politique vers la gauche au fil des décennies.

Évidemment, nombre de ceux qui la pleurent – au-delà des clivages politiciens – expriment en creux le regret de cette France où il faisait globalement bon vivre, celle de l’insouciance, des Trente Glorieuses, de la sécurité, celle d’avant le Grand Remplacement…
Mais il faut creuser un peu, par une approche politique sérieuse, les raisons de cette transformation du pays qui ne peut que choquer les âmes honnêtes…
Et malheureusement, Brigitte Bardot, au faîte de sa gloire, a gravement contribué à faire disparaître cette France traditionnelle. »

Henri Ménestrel

 

Source : contre-info

09:21 | Tags : brigitte bardot | Lien permanent | Commentaires (0)