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  • Refus d’obtempérer à Vigneux-sur-Seine (91) : un policier sérieusement blessé par un jeune à motocross ; le suspect remis en liberté sous contrôle judiciaire

    Publié par Guy de Laferrière le 18 juin 2024

    Un jeune homme à motocross, sans casque, a refusé d’obtempérer aux policiers à Vigneux-sur-Seine (Essonne). Il a percuté l’un des fonctionnaires qui souffre d’une double fracture à la cheville. Le suspect a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

    Un policier de 35 ans a été grièvement blessé vendredi après-midi à Vigneux-sur-Seine (Essonne) par un jeune homme de 25 ans à motocross refusant d’obtempérer, qui l’a percuté. Il a été déféré au terme de 48 heures de garde à vue, et a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. L’homme sera jugé ultérieurement au tribunal judiciaire d’Évry, indique une source proche de l’affaire, confirmant une information du Parisien.

    Un équipage de la Compagnie départementale d’intervention (CDI) était en patrouille vers 16h40 sur l’avenue de la Tourelle lorsque les policiers ont aperçu un homme à motocross sans casque qui arrivait vers eux. Les fonctionnaires ont mis pied à terre pour procéder au contrôle. Le suspect est d’abord monté sur le trottoir pour échapper aux forces de l’ordre mais s’est retrouvé coincé. Il a tenté de faire demi-tour avant de lâcher sa moto sur l’un des agents. “Un geste délibéré”, d’après la même source.

    (…) Actu 17 source : fdesouche

  • Les policiers vent debout contre la réforme de la garde à vue qui accorde «des droits supplémentaires pour les mis en cause»

    Publié par Guy de Laferrière le 18 juin 2024


    Les enquêteurs redoutent que le renforcement du pouvoir des avocats leur confère un pouvoir de bloquer les auditions, au détriment du droit des victimes.

    Le syndicat de police Synergie-Officiers monte au créneau contre la réforme de la garde à vue, tout juste publiée au Journal Officiel. Dans son dernier bulletin mensuel, il regrette que cette loi du 22 avril 2024, qui accorde «des droits supplémentaires pour les mis en cause», complique un peu plus la tâche des enquêteurs. «Rien d’étonnant finalement, puisqu’il s’agit d’une transposition dans le droit national de dispositions européennes, dont le but affiché est d’augmenter les droits de la défense», affirme un officier de police parisien.

    Jean-Paul Mégret, le numéro deux du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), s’inquiète également des conséquences possibles de ce texte qui, selon lui, n’aurait pas été assez «anticipé». Il entrera en vigueur, il est vrai, dans quinze jours à peine, à la veille des JO et les praticiens de l’enquête, chez les magistrats ou dans les rangs des forces de l’ordre, attendent des précisions, une circulaire du garde des Sceaux au moins.

    Le Figaro via fdesouche