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les évadés ont réussi à enlever la poignée métallique de la porte d’une chambre. Puis ils se sont rendus dans une autre chambre, qui donne cette fois sur une cour, laquelle n’est pas accessible directement aux policiers chargés de la sécurité du CRA.
Munis de la poignée, les trois fuyards ont franchi une première étape en cassant une vitre de la chambre en question, se retrouvant donc dans la cour. Au préalable, ils avaient préparé une corde faite de draps noués, d’une longueur de près de 12 m. Ils y ont attaché une bouteille d’eau afin de faire contrepoids, jetée par-dessus le mur d’enceinte du CRA, haut de près de sept mètres, qu’ils ont réussi à escalader. Ils ont alors pu accéder à un toit, puis à celui d’une école voisine, pour enfin se faufiler à l’extérieur.
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Selon les premiers éléments recueillis, aucune ronde n’avait eu lieu pendant la nuit.
« Le problème, c’est qu’on est en période de ramadan, et qu’au vu des effectifs policiers, nos collègues préfèrent ne pas rentrer dans le centre au milieu de la nuit pour éviter toute tension »
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Le retenu soupçonné d’avoir monnayé ses informations, lui, a été libéré administrativement ce mardi, mais placé en garde à vue dans la foulée. À son précédent passage au CRA, il n’avait pu être « reconduit », aucun pays ne le reconnaissant comme l’un de ses ressortissants. « Du coup, il ressort avec une obligation de quitter le territoire, qu’il n’exécutera jamais »
L’article dans son intégralité sur Le Parisien via fdesouche