GJN1 gjngjN

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

hendaye

  • Hendaye (64) : mutinerie, dégradations et tension extrême au centre de rétention

    Publié par Guy Jovelin le 25 novembre 2025

    Fdefrance 25/11/2025 à 14h11

    La situation a brutalement dégénéré, dimanche 23 novembre, au Centre de rétention administrative d’Hendaye. En début d’après-midi, un refus de s’alimenter a mis le feu aux poudres, entraînant en quelques minutes une « mutinerie » impliquant les 29 retenus du centre, déjà au maximum de sa capacité. Syndicats de police et agents décrivent une montée de tension continue depuis des semaines.

    Selon Alliance Police nationale, « une violence extrême a éclaté » : jets de détritus, dégradations, obstruction de caméras. Les agents présents ont dû faire appel à des renforts de la Police aux frontières pour rétablir l’ordre. Aucun membre du personnel n’a été blessé. Les 29 retenus ont été confinés dans leurs chambres jusqu’au soir, le temps de contenir l’incident.

    Le syndicat souligne le « sang-froid », la « maîtrise » et le « professionnalisme » des agents, mais réclame la visite du F3SCT face à des retenus « de plus en plus dangereux ». Unité police évoque de son côté une « poudrière prête à exploser », avec des conditions de travail qui se dégradent et des retenus « issus du milieu carcéral » présentant, selon le syndicat, les mêmes comportements qu’en détention.

    Le CRA d’Hendaye, saturé avec 29 retenus, accueille notamment des personnes algériennes dont les expulsions sont bloquées par les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie. La Cimade rappelle que la durée de rétention y est supérieure à la moyenne nationale et que certains retenus souffrent de pathologies psychiatriques dont la prise en charge est jugée inadaptée.

    Sud Ouest via fdesouche

     

  • Pays basque : des manifestants pro-migrants font tomber la barrière frontalière entre Hendaye et Irún (Espagne)

    Publié par Guy de Laferrière le 03 novembre 2022

    Mardi 1er novembre, une manifestation a fait tomber la barrière frontalière installée depuis janvier 2021 du côté français, et qui demeure, malgré les demandes des associations d’aide aux migrants et des élus locaux

    Mardi 1er novembre dans la soirée, les grilles et barrières qui interdisent l’accès côté français sur le pont piétonnier Avenida reliant les villes d’Hendaye (France) et Irún (Espagne) ont été démontées par des manifestants. L’opération s’est déroulée sous les acclamations émanant des deux rives de la Bidassoa, dont « Des ponts, pas des murs ! L’Europe forteresse, on n’en veut pas ! »

    (…) Sud Ouest via fdesouche

  • Hendaye (64): rocambolesque évasion de 3 migrants du centre de rétention administrative

    Publié par Guy Jovelin le 24 mai 2019

    Par  le 23/05/2019

    […]

    les évadés ont réussi à enlever la poignée métallique de la porte d’une chambre. Puis ils se sont rendus dans une autre chambre, qui donne cette fois sur une cour, laquelle n’est pas accessible directement aux policiers chargés de la sécurité du CRA.

    Munis de la poignée, les trois fuyards ont franchi une première étape en cassant une vitre de la chambre en question, se retrouvant donc dans la cour. Au préalable, ils avaient préparé une corde faite de draps noués, d’une longueur de près de 12 m. Ils y ont attaché une bouteille d’eau afin de faire contrepoids, jetée par-dessus le mur d’enceinte du CRA, haut de près de sept mètres, qu’ils ont réussi à escalader. Ils ont alors pu accéder à un toit, puis à celui d’une école voisine, pour enfin se faufiler à l’extérieur.

    […]

    Selon les premiers éléments recueillis, aucune ronde n’avait eu lieu pendant la nuit.

    « Le problème, c’est qu’on est en période de ramadan, et qu’au vu des effectifs policiers, nos collègues préfèrent ne pas rentrer dans le centre au milieu de la nuit pour éviter toute tension »

    […]

    Le retenu soupçonné d’avoir monnayé ses informations, lui, a été libéré administrativement ce mardi, mais placé en garde à vue dans la foulée. À son précédent passage au CRA, il n’avait pu être « reconduit », aucun pays ne le reconnaissant comme l’un de ses ressortissants. « Du coup, il ressort avec une obligation de quitter le territoire, qu’il n’exécutera jamais »

    L’article dans son intégralité sur Le Parisien  via fdesouche