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  • Pardon de reparler des sanctions

    Publié par Guy Jovelin le 07 septembre 2025

    Auteur : 

    À ceux qui me reprochent de me répéter, je dirai que ce n’est pas moi qui me répète, c’est l’histoire et surtout l’actualité qui bégaie.

    Ainsi, la coalition des volontaires qui s’est réunie à Paris ce 5 septembre parle d’un nouveau « paquet de sanctions » contre la Russie pour le cas où cette dernière ne se soumettrait pas aux injonctions du mari de Brizitte.

    D’autres ont essayé de soumettre la Russie. Le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont eu des problèmes mais l’un des effets de certaines substances est une sensation d’invincibilité. Ainsi, il suffit de renifler d’un peu trop près certaines poudres, et vous vous sentez plus fort que Napoléon et Hitler.

    Donc, pour nous résumer, nous en étions restés à la promesse de la « coalition des volontaires » d’envoyer des forces armées en Ukraine après la signature d’un accord de paix. Nous avions rappelé que pour signer il faut être deux et que la Russie ne signera pas d’accord de paix à n’importe quelles conditions et que – encore une fois le moins qu’on puisse dire – nous sommes loin, très loin d’un accord. Mais la « coalition des volontaires » a de quoi contraindre la Russie. Elle va adopter des sanctions. La mesure s’étant révélée jusqu’ici d’une efficacité telle qu’il n’y a pas de raisons d’en changer. Ce qui n’a pas marché au bout de 18 tentatives n’a pas de raisons de ne pas marcher au bout de 19.

    Pourtant, lorsqu’on parle de « sanctions » sait-on vraiment de quoi on parle ?

    Mon dictionnaire me dit qu’il s’agit de « mesures punitives ». Synonyme : « Peine ». Or pour prononcer une telle mesure, encore faut-il en avoir la compétence et/ou l’autorité. Pour autant que je sache, aucune autorité en ayant la compétence n’a prononcé de sanctions de quelque nature que ce soit contre la Russie. Donc appeler « sanction » les mesures prises par un groupe d’État est inapproprié voire abusif. Il ne s’agit en réalité de rien d’autre que de représailles contre un État qui empêche ce groupe d’États de conduire ses projets géopolitiques. Nous ne porterons aucun jugement moral sur ce dernier point, mais c’est bien de le savoir. Il est également utile de savoir que les mêmes États qui imposent ces mesures y dérogent dans certains domaines. Ainsi, les États-Unis, pourtant à l’initiative de ces sanctions, continuent d’importer entre autre des engrais et de l’uranium enrichi d’origine russe au motif que ce sont des denrées vitales pour le pays. Il ne nous appartient pas ici de nous demander pourquoi la Russie n’utilise pas la privation de ces denrées comme levier stratégique.

    Nous avons donc bien compris que les « sanctions » sont juste un élément de pure dialectique pour faire du chantage à qui renâclerait à se laisser imposer la pax americana.

    Car il s’agit bien d’un chantage. Les prétendues sanctions ne sont rien d’autre que la prise en otage de toute une population. Et tant pis si ça ne marche pas. Tant pis pour les centaines de milliers de morts privés de médicaments et de vivres en Irak. Tant pis pour la misère liée à l’embargo à Cuba. Or ni Castro ni Saddam Hussein n’ont été soumis par des sanctions.

    Donc croire, comme le font Macron et sa clique de prétendus volontaires, que des prétendues sanctions ajoutées aux prétendues sanctions vont changer quoi que ce soit aux événements. Faute de temps et de place nous ne discuterons pas ici des effets des sanctions en Russie, mais il faut tout de même savoir qu’il est bon an mal an possible, au moins à Moscou, de se procurer à peu près tout. En effet, lorsqu’on parle de sanctions, on ne peut faire l’impasse sur le détournement desdites sanctions. Il se murmure que l’École des hautes études en sciences économiques de Moscou aurait un projet de cursus d’étude qui intègrerait la manière de continuer de faire des affaires en dépit des sanctions. En d’autres termes, comment détourner les sanctions.

    Mais la coalition des prétendus volontaires a plus d’un tour dans son sac.

    Ainsi, il a été décidé d’appliquer ce que Jupiter a appelé lors de sa conférence de presse, des « sanctions secondaires ». Il s’agit d’appliquer des représailles à ceux qui, n’ayant pas cessé tout commerce avec la Russie, revendent des biens d’origine russes à ceux qui, contraints ou non, appliquent les représailles de l’Union américano-européenne. Là, il faut qu’on m’explique.

    En effet, si lorsque la Russie s’est émue de ce que l’Ukraine ou d’autres pays envisageaient d’adhérer à l’OTAN, on lui a fait remarquer que tout pays souverain est libre de contracter un traité d’adhésion avec qui bon lui semble. On pourrait donc rétorquer que tout pays souverain est loisible de passer des contrats commerciaux avec qui lui semble bon. Mais là, tout d’un coup, la morale, voire la raison du plus fort est toujours la meilleure.

    Rien n’a changé depuis La Fontaine.

    Jacques Frantz

     

    Source : medias-presse.info

  • Les négociations entre l’Ukraine et la Russie à Istanbul ont duré 40 minutes

    Publié par Guy Jovelin le 24 juillet 2025

    Les négociations entre l'Ukraine et la Russie à Istanbul ont duré 40 minutes

    40 minutes et puis s’en vont

    C’est au bout de quarante minutes à peine que les nouveaux pourparlers à Istanbul entre la Russie et l’Ukraine ont pris fin ce soir.

    Quels ont été les résultats de négociations aussi courtes ? A l’issue de ces pourparlers qui constituent la troisième session de négociations directes entre Russes et Ukrainiens, il a été annoncé que la Russie et l’Ukraine se sont accordées sur un nouvel échange de prisonniers concernant 1.200 personnes de chaque côté, et Moscou a proposé à Kiev de lui remettre les corps de 3.000 nouveaux soldats, a annoncé le négociateur russe.

    Echange de prisonniers de guerre

    Vladimir Medinsky, conseiller présidentiel russe, s’est en effet adressé aux journalistes lors d’une conférence de presse qui a suivi la réunion entre les délégations russe et ukrainienne pour des pourparlers de paix qui se déroulaient ce mercredi soir au palais de Çırağan, à Istanbul.

    « Poursuivant l’échange de prisonniers de guerre, nous avons convenu qu’au moins 1 200 prisonniers de guerre supplémentaires seraient échangés de chaque côté dans un avenir proche », a déclaré le chef de la délégation russe lors de cette conférence de presse.

    Vladimir Medinsky a également signalé avoir proposé à l’Ukraine des trêves de « 24 à 48 heures » sur le front pour que les deux armées puissent récupérer leurs tués et leurs blessés.

    « Nous avons une nouvelle fois proposé à la partie ukrainienne d’examiner […] l’instauration, sur la ligne de front, de brèves trêves de 24 à 48 heures, afin que les équipes sanitaires puissent évacuer les blessés et que les commandants puissent récupérer les corps de leurs soldats », a déclaré Vladimir Medinski.

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info

  • Les Russes s’interrogent sur les menaces de Trump

    Publié par Guy Jovelin le 16 juillet 2025

    Auteur : 

    Donald Trump et Vladimir Poutine se sont longuement parlés au téléphone, mercredi 12 février 2025

    L’aspect militaire des déclarations de Trump sur la Russie

    Le président américain Donald Trump, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, le 14 juillet, a menacé d’instaurer des droits de douane secondaires de 100 %, vraisemblablement pour les pays achetant des produits énergétiques russes, si un accord sur l’Ukraine n’était pas conclu dans les 50 jours. À ce propos, il a une nouvelle fois souligné sa déception face à la position russe sur cette question. Le dirigeant américain a également confirmé une nouvelle initiative de livraison d’armes aux alliés de l’OTAN, ce qui garantira la poursuite de l’armement de l’Ukraine.

    Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a commenté la situation. « Nous aimerions bien sûr comprendre ce qui se cache derrière cette déclaration concernant les 50 jours. Auparavant, il y avait aussi des délais de 24 heures et de 100 jours. Nous avons tout vu et nous aimerions vraiment comprendre le raisonnement du président américain », a-t-il noté. De son côté, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a souligné que toute tentative de présenter des exigences à Moscou était inadmissible et que la Russie souhaitait que les États-Unis et l’OTAN traitent sa position avec le plus grand sérieux.

    Le plan, présenté par Trump et Rutte, prévoit la vente d’armes américaines aux pays de l’OTAN, dont une partie pourra être cédée gratuitement au régime de Kiev, à leur discrétion. Les États-Unis gagneront davantage avec cet accord qu’avec des livraisons régulières, car la surtaxe pourrait être surévaluée. Les priorités de Washington en matière de livraisons d’armes concernaient Israël et ses alliés dans la région Asie-Pacifique.

    Ces nouvelles livraisons d’armes s’ajouteront aux livraisons à l’Ukraine approuvées sous l’administration Biden. La différence réside dans le fait que, selon les accords de Biden, les États-Unis utilisent leurs entrepôts et livrent directement et gratuitement des armes, tandis qu’avec le nouvel accord, les Européens paieront les armes et, s’ils le décident, les livreront à Kiev.

    La menace d’instaurer des droits de douane secondaires de 100 %

    Les experts russes ne voient aucune menace dans les tarifs douaniers de Trump contre les partenaires commerciaux de la Russie

    L’introduction de nouveaux droits de douane américains sur les pays qui achètent des produits énergétiques russes n’aura pas d’impact significatif sur l’économie russe, selon les experts russes. Ils ont noté que les exportations russes pourraient diminuer en conséquence, mais prévoient l’apparition de voies de livraison détournées.

    Le président américain Donald Trump surestime l’impact potentiel des sanctions américaines sur le commerce extérieur des pays qui ne sont pas des partenaires commerciaux directs des États-Unis, estime Ioulia Davydova, directrice du Centre d’études sociopolitiques de l’Université russe d’économie Plekhanov. La menace d’instaurer des droits de douane de 100 % pour les partenaires commerciaux de la Russie semble davantage relever d’un outil de pression politique que d’une mesure réaliste, ajoute Anna Fedyunina, directrice adjointe de l’Institut de recherche en politique structurelle de l’Université HSE.

    Il est également important de garder à l’esprit que les entreprises d’autres pays ont leur propre expérience de travail sous diverses restrictions. Le délai de 50 jours donne le temps de se préparer à atténuer les dommages potentiels pour la Russie et ses partenaires commerciaux.

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info

  • Poutine : « Quiconque impose des sanctions à la Russie est un idiot »

    Publié par Guy Jovelin le 15 mai 2025

    Le président russe, Vladimir Poutine, Il a qualifié d’« idiots » ceux qui imposent des sanctions contre la Russie « à son détriment ». Poutine a fait cette déclaration lors d’une réunion avec des membres de l’organisation publique Business Russia.

    « Aucune économie au monde ne peut être autosuffisante, c’est vrai. Mais nous devons encore comprendre ce qu’est l’autosuffisance économique dans le monde moderne. Deuxièmement, nous ne devons pas nous laisser intimider par d’éventuelles nouvelles sanctions. Quiconque commence à avoir peur perdra immédiatement tout, mais nous devons comprendre ce qui peut arriver et nous préparer à toute action d’éventuels individus mal intentionnés », a déclaré le dirigeant russe. Poutine a également déclaré que ceux qui imposent des sanctions contre la Russie sont des « idiots ».

  • Sarah Knafo alignée sur Macron contre la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 19 mars 2025

    Sarah Knafo alignée sur Macron contre la Russie

    Voici deux brèves informations pour ceux qui se laissent hypnotiser par quelques politiciens drapés de tricolore.

    Entre Sarah Knafo, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, il n’existe pas l’ombre d’une différence dans la participation à la création d’un contexte anxiogène poussant à la guerre contre la Russie, guerre que la France n’a heureusement pas les moyens de se permettre de mener.

    « Que la Russie puisse constituer une menace est indéniable »

    Sarah Knafo, compagne d’Eric Zemmour et élue de celui-ci au Parlement européen, vient d’en fournir une nouvelle illustration en déclarant lors de son passage à l’émission L’interview à la une : « Que la Russie puisse constituer une menace est indéniable ».

    Par ailleurs, nous vous laissons découvrir cette jolie photo diffusée par Meyer Habib, tout sourire aux côtés d’Eric Zemmour, Sarah Knafo et Enrico Macias. Amusant résumé des « idéaux » qui rassemblent ces personnalités politiques.

    Zemmour, Knafo, Meyer Habib et Enrico Macias

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info