Publié par Guy Jovelin le 20 juillet 2025
france
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En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France
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Doublement du budget de la Défense
Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2025
L’annonce d’un doublement du budget de la Défense aurait pu, en d’autres temps, apparaître comme une mesure salutaire. Oui, notre armée a cruellement besoin de moyens, après des décennies de coupes budgétaires dictées par l’idéologie mondialiste et pacifiste de la classe dirigeante. Mais ici, il ne s’agit pas d’un sursaut patriotique. Il s’agit d’un réflexe atlantiste, fondé sur un fantasme : la soi-disant menace russe. Une pure mise en scène pour justifier des dépenses militaires qui, en réalité, ne font que combler le gouffre abyssal de nos retards.Et avec quel argent, Monsieur Macron ? Vous jurez ne pas vouloir creuser la dette alors qu’elle dépasse déjà les 3.500 milliards d’euros ! Pendant ce temps, vous continuez de subventionner l'invasion migratoire et de maintenir en vie un système de retraites voué à la faillite, fondé sur une solidarité forcée qui plombe le pouvoir d'achat des actifs. Le peuple français n’est pas dupe. Il sait que cet affichage martial cache mal votre impuissance à défendre la vraie France, celle qui souffre, celle qu’on oublie.Thomas Joly - Président du Parti de la France -
En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France
Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2025
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Chronique de la France macronienne : maintenant, même la farine prend l’eau…
Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025
Synthèse nationale
Il y a trois jours, le journal l’Opinion s’est penché sur « l’inexorable déclassement de la farine française ». Les informations fournies sont une illustration de plus du naufrage en cours…
Il y a dix ans, avant la première élection du Mozart élyséen, notre pays était encore le premier exportateur mondial de farine, avec 1,6 million de tonnes vendues à l’étranger chaque année. En 2024, il n’en a exporté que 214 000 tonnes, c’est-à-dire 7,5 fois moins !
L’accroissement de la concurrence sur le marché international, avec l’apparition de nouveaux acteurs, tels certains pays africains ou encore la Turquie, et le prix trop élevé de la farine française expliquent cette chute.
Pire : depuis 2018, la France est devenue importatrice nette de farine. Ainsi, l’année dernière, elle en a acheté à l’extérieur 400 000 tonnes (un peu moins de 10% de ses besoins), soit 30% de plus qu’en 2023…
60% de cette farine importée vient d’Allemagne, qui la produit souvent… avec du blé hexagonal ! La minoterie d’outre-Rhin est en effet plus compétitive : organisation plus efficace, équipement plus performant utilisant moins de personnel et charges moins élevées. Ainsi, les moulins allemands produisent en moyenne 81 kg de farine pour 100 kg de blé, contre 78 kg pour les moulins français…
Comme le chantaient avant le naufrage de 1940 Ray Ventura et ses Collégiens : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien"…
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La France, championne du monde de l'exposition aux risques liés aux émeutes
Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2025
Synthèse nationale
Interrogé par Les Échos il y a trois jours, Thierry Léger, le directeur général de SCOR (Société commerciale de réassurance, l’un des leaders mondiaux du secteur) a lâché une petite bombe en déclarant, à propos des émeutes récurrentes : « La France est (…) le premier pays dans le monde en termes d'exposition en raison de la fréquence et de la sinistralité pour les assureurs. (…) Il y a toujours eu des émeutes en France, où plus de 40 000 voitures sont brûlées chaque année (…). Mais aujourd'hui, il faut trouver une solution, nouer un dialogue sur le sujet avec toutes les parties prenantes impliquées, dont les pouvoirs publics ».
40 000 véhicules brûlés chaque année, plus de 200 millions d’euros de dégâts pour les émeutes de 2005, cinq fois plus (1 milliard) pour celles de 2023, des dizaines, voire des centaines de millions pour les violences qui ont suivi la victoire du PSG, des attaques aux personnes et aux biens, des pillages ou home jacking qui se succèdent… Effectivement, « il faut trouver une solution ». Mais pour ce faire, il conviendrait d'abord de désigner et nommer clairement la source du problème. « Dire ce que l’on voit et surtout, voir ce que l’on voit », selon la formule de Charles Péguy… Et agir, plutôt que de parler !