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france - Page 5

  • Chronique de la France macronienne : maintenant, même la farine prend l’eau…

    Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025

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    Synthèse nationale

    Il y a trois jours, le journal l’Opinion s’est penché sur  « l’inexorable déclassement de la farine française ». Les informations fournies sont une illustration de plus du naufrage en cours…

    Il y a dix ans, avant la première élection du Mozart élyséen, notre pays était encore le premier exportateur mondial de farine, avec 1,6 million de tonnes vendues à l’étranger chaque année. En 2024, il n’en a exporté que 214 000 tonnes, c’est-à-dire 7,5 fois moins !

    L’accroissement de la concurrence sur le marché international, avec l’apparition de nouveaux acteurs, tels certains pays africains ou encore la Turquie, et le prix trop élevé de la farine française expliquent cette chute.

    Pire : depuis 2018, la France est devenue importatrice nette de farine. Ainsi, l’année dernière, elle en a acheté à l’extérieur 400 000 tonnes (un peu moins de 10% de ses besoins), soit 30% de plus qu’en 2023…

    60% de cette farine importée vient d’Allemagne, qui la produit souvent… avec du blé hexagonal ! La minoterie d’outre-Rhin est en effet plus compétitive : organisation plus efficace, équipement plus performant utilisant moins de personnel et charges moins élevées. Ainsi, les moulins allemands produisent en moyenne 81 kg de farine pour 100 kg de blé, contre 78 kg pour les moulins français…

    Comme le chantaient avant le naufrage de 1940 Ray Ventura et ses Collégiens : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien"…

  • La France, championne du monde de l'exposition aux risques liés aux émeutes

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2025

    Cannes : des véhicules brûlés à l'aide de gel hydroalcoolique - Valeurs  actuelles

    Synthèse nationale

    Interrogé par Les Échos il y a trois jours, Thierry Léger, le directeur général de SCOR (Société commerciale de réassurance, l’un des leaders mondiaux du secteur) a lâché une petite bombe en déclarant, à propos des émeutes récurrentes : « La France est (…) le premier pays dans le monde en termes d'exposition en raison de la fréquence et de la sinistralité pour les assureurs. (…) Il y a toujours eu des émeutes en France, où plus de 40 000 voitures sont brûlées chaque année (…). Mais aujourd'hui, il faut trouver une solution, nouer un dialogue sur le sujet avec toutes les parties prenantes impliquées, dont les pouvoirs publics ».

    40 000 véhicules brûlés chaque année, plus de 200 millions d’euros de dégâts pour les émeutes de 2005, cinq fois plus (1 milliard) pour celles de 2023, des dizaines, voire des centaines de millions pour les violences qui ont suivi la victoire du PSG, des attaques aux personnes et aux biens, des pillages ou home jacking qui se succèdent… Effectivement, « il faut trouver une solution ». Mais pour ce faire, il conviendrait d'abord de désigner et nommer clairement la source du problème. « Dire ce que l’on voit et surtout, voir ce que l’on voit », selon la formule de Charles Péguy… Et agir, plutôt que de parler !

     
     
  • En ce Dimanche prions pour la Reine prions pour la France

    Publié par Guy Jovelin le 06 juillet 2025

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  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy Jovelin le 29 juin 2025

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  • La France n’a rien à faire dans les guerres de l’Empire américano-sioniste !

    Publié par Guy Jovelin le 28 juin 2025

    Dans la nuit du 21 au 22 juin 2025, l’Amérique de Donald Trump a lancé une nouvelle agression contre l’Iran, à la suite d’Israël, sans déclaration de guerre, en violation flagrante du droit international. L’opération « Midnight Hammer », ciblant les installations de Fordow, Ispahan et Natanz, n’a rien d’une riposte défensive : c’est une provocation, orchestrée sous influence étrangère.

    Ce scénario rappelle les frappes menées en Syrie le 14 avril 2018, elles aussi limitées, symboliques et illégales. Mais cette fois, la résistance s’organise dans le propre camp de Trump. Des figures comme Tucker Carlson, Steve Bannon, Marjorie Taylor Greene et Thomas Massie dénoncent l’influence écrasante des lobbies sionistes, chrétiens et juifs, sur la politique étrangère américaine. Tous affirment que cette guerre n’est pas celle du peuple américain. Cette opposition croissante s’inscrit dans un basculement plus profond du paysage politique américain, avec l’effacement progressif du pouvoir WASP (White Anglo-Saxon Protestant) et l’émergence de nouvelles forces idéologiques.

    Dernier exemple en date : la victoire surprise à New York du démocrate Zohran Mamdani, musulman pro-palestinien, d’origine indienne et ougandaise, militant marxiste et membre du courant Democratic Socialists of America. Proche de Bernie Sanders et d’Alexandria Ocasio-Cortez, Mamdani a remporté la primaire municipale le 24 juin 2025, sur une ligne clairement anti-impérialiste, antisioniste et communautariste. Son élection marque la fin d’un mythe : l’Amérique unifiée derrière Israël n’existe plus.

    Dans la question du nucléaire au Moyen-Orient, le deux poids deux mesures est manifeste : l’Iran, signataire du Traité de Non Prolifération (TNP) depuis 1970, coopère avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et se soumet à tous les contrôles. Le pays exploite l’énergie atomique civile sous supervision de l’AIEA (cf. la photo de la centrale de Bushehr en tête de cet article). Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré à CNN le 19 juin 2025 n’avoir aucune preuve que l’Iran cherchait à se doter d’armes nucléaires, en réaction aux allégations de Netanyahu. L’AIEA avait déjà pris cette position en 2021 et 2003. Le chef de la CIA, William Burns, avait fait une déclaration similaire en 2021. En 2003, le guide de la révolution de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a émis une fatwa interdisant les armes nucléaires, position réitérée à plusieurs reprises. L’entité sioniste, en revanche, possède clandestinement l’arme nucléaire depuis les années 1960, n’a jamais signé le TNP, et refuse tout contrôle international. Silence total des chancelleries occidentales. Quant au fameux « Dôme de Fer » israélien, présenté comme un bouclier invincible, il a montré ses failles : de nombreux missiles sont passés à travers. Le mythe d’un Israël invulnérable s’est effondré.

    Et la France, dans tout cela ? L’Iran ne nous a rien fait. Il ne menace ni notre territoire, ni notre peuple, ne contrôle pas nos médias ni nos banques. En revanche, une guerre déclenchée par l’axe américano-israélien provoquerait une nouvelle vague migratoire massive, qui viendrait s’ajouter à la submersion déjà en cours. Nous refusons que la France soit l’auxiliaire militaire d’Israël, nous refusons que notre diplomatie soit soumise à Washington, nous refusons que notre peuple paie les conséquences d’une guerre qui ne le concerne pas. La France n’est pas un satellite de Washington, elle n’a pas à se plier aux guerres décidées à Tel-Aviv, elle n’est pas une province de l’Empire.

    Depuis trop longtemps, nos gouvernements successifs se prosternent devant les intérêts et la volonté de l’Empire américain et de l’entité sioniste, hors-la-loi nucléaire, colonisateur impuni, intouchable et incritiquable. L’heure est venue de rompre avec la soumission diplomatique, de rompre avec les guerres impériales, de rompre avec le chantage moral du sionisme qui exige notre silence et notre complicité.

    La France n’a pas vocation à sacrifier ses enfants, sa paix et son avenir dans des conflits qui ne sont pas les siens. Notre diplomatie doit revenir à son socle naturel : la défense exclusive des intérêts français. Ni chair à canon pour l’Empire, ni complice des crimes d’Israël.

     

    Source : les-nationalistes