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étudiants

  • À Toulouse, des étudiants d’extrême-gauche occupent la fac, brûlent des copies et pillent le Crous : ils exigent un 10/20 aux partiels. Même les communistes ne le supportent plus. (MàJ)

    Publié par Guy de Laferrière le 18 avril 2023

    18/04/23

    Une trentaine d’étudiants occupent un bâtiment de Toulouse-2 depuis le 8 mars et en profitent pour dégrader les lieux. Ils exigent d’obtenir 10/20 à tous les partiels.

    Difficile de savoir ce qui se passe concrètement dans le bâtiment «Gai Savoir», à l’université Jean-Jaurès de Toulouse. Depuis le 8 mars, un petit groupe d’étudiants opposé à la réforme des retraites occupe jour et nuit un bâtiment de la faculté situé sur le campus du Mirail. Une mobilisation désormais isolée et contestée par la plupart des associations étudiantes, de droite comme de gauche.

    «Une trentaine d’étudiants occupent les locaux et le dégradent quotidiennement. Nous avons pu constater de nombreux tags, graffitis et du mobilier dégradé. L’odeur d’urine est insoutenable», décrit l’UNI, qui affirme avoir constaté les dégâts sur place. Des vols et violences ont également été relevés par le syndicat de droite. «Des objets appartenants à des professeurs comme à des étudiants ont été dérobés», précise l’UNI. Plusieurs copies d’examen – dont personne n’est en mesure d’affirmer si elles étaient vierges ou remplies – ont également été brûlées «symboliquement»«Nous avions un bâtiment tout neuf, il est désormais détruit et va nécessiter de nombreux travaux», poursuit l’Union nationale inter-universitaire.

    Le Figaro


    16/04/23

     Revendications ubuesques, salles de cours transformées en discothèque, les étudiants communistes critiquent vertement le virage de la mobilisation à l’université Jean-Jaurès de Toulouse. “C’est devenu la chapelle Sixtine des gauchistes

    « Nous n’avons pas peur de passer pour un syndicat jaune qui trahit la cause. On se devait de réagir et dénoncer ce qui ne va pas », ose Raphaël Montazaud, le président de l’union des étudiants communistes (UEC). L’élève en L2 en philosophie et ses camarades ne digèrent pas la tournure que prend le mouvement social au sein de l’université Jean-Jaurès à Toulouse ces derniers jours.

    « Depuis mercredi dernier, date de la dernière assemblée générale à la fac, il y a eu un glissement sur les revendications. La mobilisation ne tourne quasiment plus autour de la réforme des retraites. On est passé sur un mouvement de lutte pour mettre en place le 10 améliorable‘», explique le jeune syndicaliste. Le « 10 améliorable » ou 10 « plancher » consiste à poser comme acquis la moyenne quelle que soit la qualité du travail.

    Un non-sens méritocratique qui dévalue forcément la qualité des diplômes en sortie d’études. « Jamais le “10 améliorable” n’a été appliqué autrement que de manière isolée et exceptionnelle. En 2020, le tribunal administratif a rendu un jugement contre cette mesure prise dans une université parisienne pour le semestre du premier confinement », indique l’UEC dans un communiqué de presse.

    Raphaël Montazaud affirme que certaines autres organisations étudiantes jouent un « jeu trouble » en faisant croire que le « 10 améliorable » est « possible à faire passer » et que certains adossent artificiellement cette revendication à la lutte contre la réforme des retraites. »

    Pire, l’étudiant en philosophie imagine que ce glissement dans le champ des revendications est « en train de dévaluer toute capacité de mobilisation. » « En tant que vice-président étudiant de l’université Jean-Jaurès, je reçois des mails d’étudiants affolés à cause d’un probable déplacement des dates d’examen. On sent aussi le personnel un peu traumatisé par ces blocages et ces occupations », assure-t-il.

    Le président de l’UEC qui au départ soutenait l’occupation du bâtiment « Gai Savoir » transformé en ZAM (Zone autogérée du Mirail) estime qu’il est temps de siffler la fin de la récré. « C’est devenu la chapelle Sixtine des gauchistes ! Le Gai Savoir est en voie de zadification. Il y a un noyau dur d’une quinzaine de personnes à l’intérieur qui organisent plus des soirées qu’autre chose. Il n’y a plus d’objet politique à leurs démarches. À l’intérieur, certains étudiants se sont fait voler, d’autres se sont fait chasser sans raison. Il est temps que l’on dispose à nouveau de cours dans ce bâtiment. »

    La Dépêche

  • “Pourquoi nos étudiants ne savent-ils plus écrire ?” : une enseignante s’alarme du niveau catastrophique des élèves français en orthographe

    Publié par Guy Jovelin le 25 mai 2022

    fdesouche

    ENTRETIEN – Dans son livre «Pourquoi nos étudiants ne savent-ils plus écrire?» Aude Denizot, dresse un bilan catastrophique du niveau des étudiants français. L’enseignante a imposé des cours d’orthographe à l’université.

    Après plus de 20 ans passés à corriger des copies au lycée et à l’université, Aude Denizot, professeur de droit à l’Université du Mans, a pu observer le déclin du niveau de ses étudiants en orthographe. Dans Pourquoi nos étudiants ne savent-ils plus écrire? (Enrick B éditions), l’enseignante passe en revue les causes de la baisse du niveau et identifie un coupable majeur: la photocopie. Elle démontre ainsi comment son usage abusif au détriment de la copie manuscrite réduit considérablement les progrès des jeunes Français.

    LE FIGARO ETUDIANT. Le déclin des étudiants en orthographe est-il vraiment alarmant?

    Aude DENIZOT. J’ai commencé à enseigner à l’université en 2000. Et depuis cette époque, j’observe le niveau baisser via les 400 à 500 copies que je corrige chaque année. Je vois aujourd’hui des fautes sur des points de grammaire élémentaires que je n’aurais jamais vues au début de ma carrière. Une règle aussi basique que celle du à/a est de moins en moins maîtrisée. De même, j’observe chaque année davantage de phrases incompréhensibles ou illisibles. Nombre d’élèves n’ont plus les bases. Ces dernières années nous avons imposé des cours d’orthographe à nos étudiants de licence. Nous avons été forcés de constater que malgré un travail régulier et une très bonne volonté, une partie significative ne faisait aucun progrès notable entre la première et la dernière dictée de l’année. Autrefois les élèves qui faisaient des fautes étaient souvent des élèves médiocres. Aujourd’hui on trouve des fautes élémentaires dans les copies de nos meilleurs élèves.

    (…)

    Quelles sont les autres causes du déclin du niveau en français des étudiants?

    On a souvent renoncé à l’exigence et aux exercices difficiles par peur d’ennuyer les enfants. Or c’est en étant exigeant qu’on stimule leurs cerveaux et qu’on les fait grandir. Il est ainsi dommage que les enfants ne soient sanctionnés en orthographe qu’à l’occasion des dictées, et des cours de grammaire. L’élève qui ne perd aucun point pour son orthographe dans les autres matières et ne développe pas d’automatismes et peinera toujours davantage à écrire sans faute. Par ailleurs, nous ne pouvons qu’être inquiets devant la baisse du nombre d’heures accordées à la grammaire au primaire et dans le secondaire. L’omniprésence des écrans est une cause de la baisse générale du niveau des élèves et les correcteurs orthographiques n’incitent pas à la vigilance. Cependant les écrans n’entrent pas avant le collège dans le monde scolaire. Ils ne peuvent être rendus responsables lorsque les élèves ne maîtrisent pas les règles de base apprises en primaire.

    (…) Le Figaro

  • Jacques Attali demande une allocation de 1.200 euros pour les étudiants

    Publié par Guy Jovelin le 26 février 2021

    L’économiste et haut fonctionnaire Jacques Attali est l’invité jeudi de “Ça fait du bien”, pour son livre “Histoires des médias. Des signaux de fumée aux réseaux sociaux, et après”. Interrogé sur la situation liée au Covid-19, il demande à ce qu’une allocation soit versée “immédiatement” aux étudiants, et qu’elle perdure après la fin de la crise sanitaire.

    S’il y avait une priorité pour moi, c’est de donner une allocation aux étudiants. Parce que c’est un scandale que de ne pas les aider à continuer leurs études“, explique ainsi Jacques Attali. Et il prend exemple, dans cette demande, sur d’autres pays d’Europe. “Je suis pour que l’on fasse comme les Danois et les Norvégiens, qui donnent aux étudiants l’équivalent de 1200 euros tout compris, en tenant compte de tout le reste.

    Cette allocation n’est pas, selon Jacques Attali, une forme de revenu universel. “Je suis contre ce principe, parce que le revenu universel, c’est ce qui est donné sans contrepartie” distingue-t-il. “Or, là, il y a une contrepartie : c’est le travail. Étudier est un travail, c’est une vraie profession.”

    Europe 1via fdesouche

  • L’Université d’Orléans renonce à faire payer les étrangers extra-européens

    Publié par Guy Jovelin le 25 juillet 2020

    Par  le 24/07/2020

    L’université d’Orléans a voté un moratoire sur les frais d’inscriptions supplémentaires pour ses étudiants étrangers hors Union européenne.

    Le syndicat Unef parle d’une « grande victoire », mais demande leur abrogation définitive.

    (…) « Les services universitaires ont pris conscience de certaines situations critiques, ils ont exonéré des étudiants mais certains y avaient droit, d’autres non, c’était obscur », dit Mohamed Bangoura, ravi de ce vote intervenu le 10 juillet.

    (…) L’Unef demande que chaque étudiant extracommunautaire reçoive d’emblée un titre de séjour.

    (…) Le Parisien via fdesouche