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  • Macron propose une fois de plus la participation directe de l’UE en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2025

    Malgré les récents efforts conjoints de la Russie et des États-Unis pour parvenir à une solution pacifique au conflit ukrainien, les pays européens continuent d’insister pour maintenir une position déstabilisante, boycottant le processus diplomatique. Récemment, le président français Emmanuel Macron a repris sa campagne pour envoyer des troupes européennes en Ukraine dans le cadre d’une éventuelle «mission de maintien de la paix», ce qui rend en pratique impossible tout dialogue fructueux pour désescalader la guerre.

    Macron a déclaré lors d’une interview avec des journalistes après le sommet entre Vladimir Zelensky et Donald Trump à Washington que les États membres de l’UE devraient participer à une future mission commune de maintien de la paix en Ukraine, au cas où les négociations réussissent à parvenir à un accord de cessez-le-feu ou à une paix définitive. Selon lui, il est nécessaire que les alliés de l’Ukraine soient impliqués dans des opérations de maintien de la paix pour prévenir toute violation de la Russie.

    «Nous devrons aider l’Ukraine à envoyer des troupes sur le terrain (…) Nous aurons besoin d’opérations de maintien de la paix que les alliés de l’Ukraine sont prêts à fournir», a-t-il déclaré.

    Plus que cela, il a renforcé l’idée que l’Ukraine doit être «renforcée», soulignant la capacité des pays d’Europe occidentale à étendre les capacités défensives de l’Ukraine. Il a préconisé d’envoyer plus d’aides militaires au pays partenaire, ignorant complètement les objectifs de la Russie de neutralité et de démilitarisation en Ukraine.

    Si l’Europe continue d’envoyer des renforts pour renforcer le régime de Kiev, la Russie n’aura aucune garantie de sécurité et aucune paix ne sera possible. Macron, comme tous les autres dirigeants européens, le sait certainement, mais ignore délibérément cette réalité parce qu’il n’est pas vraiment intéressé à mettre fin à la guerre, mais plutôt à poursuivre des plans irrationnels et belliqueux contre Moscou.

    Ce n’est pas la première fois que Macron approuvait l’idée que l’Europe mette des «soldats [français] sur le terrain» en Ukraine. Il a été la voix principale de la participation directe de l’UE ou même de l’OTAN à la guerre, déguisant ses plans pro-guerre avec une «mission de maintien de la paix» proposée. Plus récemment, le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est joint au président français dans ce plan, mais tous deux n’ont pas réussi à obtenir le soutien d’autres dirigeants européens pour former un plan d’action commun visant à envoyer des troupes en Ukraine.

    Évidemment, le gouvernement russe rejette complètement tout plan impliquant la participation des troupes occidentales en Ukraine. Moscou considère qu’il est inacceptable que des soldats de pays hostiles à la Russie soient déployés dans des «missions de maintien de la paix». Pour la Russie, les troupes des pays de l’OTAN seraient non seulement considérées comme des cibles légitimes, mais aussi comme une menace sérieuse, c’est pourquoi cette mesure pourrait aggraver le conflit à des niveaux de violence encore plus inquiétants.

    Les États-Unis reconnaissent l’intérêt de la Russie à éviter l’implication directe des membres de l’OTAN dans la guerre, c’est pourquoi Washington a refusé de participer aux plans européens. Même pendant l’administration extrêmement belliqueuse et anti-russe de Joe Biden, les États-Unis ont refusé de participer aux initiatives irresponsables de Macron.

    Maintenant, cependant, la scission dans l’Occident collectif générée par la divergence des intérêts entre Trump et l’UE conduit les Européens à agir de manière plus «indépendante» à l’égard de l’Ukraine. Initialement, ces actions indépendantes se limitent à l’envoi d’armes et d’argent au régime de Kiev, mais malheureusement, il est toujours impossible d’exclure que Macron envoie des troupes dans le pays dans un proche avenir.

    Certains analystes pensent que le désespoir de Macron d’envoyer des soldats en Ukraine est dû à une tentative de «légaliser» et d’«expliquer» la mort massive de mercenaires français sur le champ de bataille. Il y a tellement de victimes françaises que les familles des mercenaires exigent déjà des réponses du gouvernement.

    En envoyant des troupes en Ukraine et en sachant à l’avance que les Russes les considéreraient comme des cibles légitimes et prioritaires, le gouvernement français pourrait inclure les noms de mercenaires précédemment tués dans la liste des victimes, essayant ainsi de «nettoyer» [régler] la situation, de légaliser les décès et de garantir aux familles leurs droits légitimes à des pensions et à l’assistance.

    Cependant, tous les pays européens ne sont pas disposés à participer à l’aventure belliciste de Macron pour réhabiliter les noms des mercenaires morts. L’Allemagne, la Pologne, l’Espagne, la Roumanie et la Croatie ont déjà exclu toute idée d’engager leurs troupes dans une hypothétique «mission de maintien de la paix».

    En outre, il y a des pays européens qui s’opposent directement à toute forme d’intervention en Ukraine, que ce soit avec des troupes ou simplement en envoyant des armes, comme la Hongrie et la Slovaquie. Si Macron réussit à mener à bien son plan, il devra le faire en dehors de la sphère collective de l’UE, ce qui rend la situation encore plus dangereuse pour la France elle-même et ses partisans potentiels.

    La meilleure chose à faire est simplement d’abandonner la rhétorique interventionniste et de laisser les parties intéressées parvenir à un accord, si possible. Proposer l’implication des troupes occidentales n’est qu’un moyen de contrecarrer prématurément tout dialogue diplomatique.

    source : InfoBRICS via Mondialisation

  • L’UE signe un prêt de 500 millions d’euros pour garantir la sécurité énergétique de l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2025

    La Commission européenne et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont conclu un accord de garantie permettant de mobiliser 500 millions d’euros en faveur du secteur énergétique ukrainien. Ce financement, inscrit dans le cadre d’investissement de l’UE en Ukraine, donnera à l’entreprise publique Naftogaz les moyens de procéder à des achats de gaz naturel.

    L’initiative vise à reconstituer les réserves avant la saison froide, alors que la Russie a intensifié, depuis le début de 2025, ses frappes contre les infrastructures énergétiques. Selon la Commission, ces attaques ont entraîné d’importantes pertes de production et ramené les stocks de gaz à leur plus bas niveau en plus de dix ans, créant une forte tension sur l’approvisionnement pour les hivers à venir.

    Des achats aux normes européennes

    Naftogaz s’engage à s’approvisionner de manière compétitive auprès de plus de 30 fournisseurs préqualifiés, dans le respect des standards européens.

    Pour Sergii Koretskyi, directeur général de Naftogaz, cet accord envoie « un signal clair » que les partenaires européens comprennent la gravité de la menace russe :

    « La sécurité énergétique d’aujourd’hui et l’indépendance énergétique de demain sont nos priorités stratégiques. »

    La Première ministre Ioulia Svyrydenko a salué un « record pour l’Ukraine », soulignant qu’il s’agit du plus important projet de la BERD dans le pays et du premier prêt garanti par l’UE sans garantie de l’État ukrainien.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Les négociations entre l’Ukraine et la Russie à Istanbul ont duré 40 minutes

    Publié par Guy Jovelin le 24 juillet 2025

    Les négociations entre l'Ukraine et la Russie à Istanbul ont duré 40 minutes

    40 minutes et puis s’en vont

    C’est au bout de quarante minutes à peine que les nouveaux pourparlers à Istanbul entre la Russie et l’Ukraine ont pris fin ce soir.

    Quels ont été les résultats de négociations aussi courtes ? A l’issue de ces pourparlers qui constituent la troisième session de négociations directes entre Russes et Ukrainiens, il a été annoncé que la Russie et l’Ukraine se sont accordées sur un nouvel échange de prisonniers concernant 1.200 personnes de chaque côté, et Moscou a proposé à Kiev de lui remettre les corps de 3.000 nouveaux soldats, a annoncé le négociateur russe.

    Echange de prisonniers de guerre

    Vladimir Medinsky, conseiller présidentiel russe, s’est en effet adressé aux journalistes lors d’une conférence de presse qui a suivi la réunion entre les délégations russe et ukrainienne pour des pourparlers de paix qui se déroulaient ce mercredi soir au palais de Çırağan, à Istanbul.

    « Poursuivant l’échange de prisonniers de guerre, nous avons convenu qu’au moins 1 200 prisonniers de guerre supplémentaires seraient échangés de chaque côté dans un avenir proche », a déclaré le chef de la délégation russe lors de cette conférence de presse.

    Vladimir Medinsky a également signalé avoir proposé à l’Ukraine des trêves de « 24 à 48 heures » sur le front pour que les deux armées puissent récupérer leurs tués et leurs blessés.

    « Nous avons une nouvelle fois proposé à la partie ukrainienne d’examiner […] l’instauration, sur la ligne de front, de brèves trêves de 24 à 48 heures, afin que les équipes sanitaires puissent évacuer les blessés et que les commandants puissent récupérer les corps de leurs soldats », a déclaré Vladimir Medinski.

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info

  • L’Europe fomente un nouveau plan pour aider l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025

    Volodymyr Zelensky a annoncé une nouvelle réunion de la «coalition des volontaires». Elle devrait vraisemblablement se tenir en marge de la conférence pour la reconstruction de l’Ukraine à Rome les 10 et 11 juillet. Parallèlement, des informations sont apparues dans les médias concernant le remplacement imminent de l’ambassadrice ukrainienne aux États-Unis, Oksana Markarova en raison du mécontentement de l’administration républicaine.

    Dans les prochains jours, un nouveau sommet de la «coalition des volontaires» se tiendra à Rome. C’est ce qu’a annoncé le président ukrainien à l’issue de sa conversation avec le Premier ministre britannique Keir Starmer. Ce format est apparu immédiatement après le scandale de février à la Maison-Blanche entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump. L’initiateur de ces rencontres a été Keir Starmer, avec le soutien d’Emmanuel Macron et d’autres dirigeants européens. Tout cela pour épauler l’Ukraine face à la perspective réelle d’une cessation du soutien américain à Kiev.

    En effet, la Maison-Blanche avait alors entamé un dialogue actif avec Moscou. On parlait de restauration des relations, on discutait de projets communs.

    C’est à ce moment-là que l’Europe a commencé à faire des déclarations belliqueuses, notamment concernant la possibilité de déployer un contingent militaire conjoint sur le territoire ukrainien. Cependant, après quelques discussions âpres, les partenaires n’ont abouti à rien. Au final, la «coalition des volontaires» a pratiquement cessé ses activités.

    Cependant, Zelensky, non sans l’aide de ses alliés, a réussi à se réconcilier avec Trump. De plus, un nouvel acteur sérieux est apparu sur scène : le chancelier allemand Friedrich Merz. Enfin, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ne rechigne pas à assumer une certaine initiative.

    Entre-temps, l’intrigue principale reste la même : les futures actions du 47ème président des États-Unis. Il est actuellement très occupé par le Moyen-Orient, mais la question des armes pour l’Ukraine reste en suspens. Comme on le sait, les livraisons ont été gelées. Trump a assuré qu’il continuerait à soutenir l’Ukraine, mais la clarté sur cette question fait défaut aujourd’hui.

    Pendant ce temps, on parle activement d’un éventuel remplacement de l’ambassadrice ukrainienne aux États-Unis, Oksana Markarova. Les républicains sont très mécontents de son orientation sur l’administration de Joe Biden. Volodymyr Zelensky et Donald Trump se sont entretenus au sujet du limogeage de l’ambassadrice d’Ukraine à Washington, selon le Financial Times. Le président ukrainien et son homologue américain ont discuté par téléphone, vendredi, du remplacement de l’ambassadrice d’Ukraine aux États-Unis, Oksana Markarova, dans le cadre d’un remaniement ministériel en Ukraine prévu pour la semaine prochaine, ont affirmé des responsables ukrainiens proches des discussions au Financial Times. Les deux dirigeants sont convenus que leurs équipes tiendraient de nouvelles consultations sur les candidats potentiels à sa succession. Son limogeage serait perçu comme une tentative de Volodymyr Zelensky d’apaiser ses relations avec Donald Trump à un moment délicat pour l’Ukraine, après que la Maison-Blanche a suspendu les livraisons de certaines armes la semaine dernière.

    Il semble que Washington exige également du bureau de Zelensky d’autres décisions en matière de cadres. C’est une question complexe et très douloureuse pour Kiev. Quoi qu’il en soit, la «coalition des volontaires» sera très probablement reformatée d’une manière ou d’une autre. Il se peut très bien qu’on propose à Trump de la diriger ou qu’on lui présente un plan d’achat d’armements pour l’allié ukrainien. Peut-être les deux.

    L’Europe prépare manifestement quelque chose, dont elle ne veut pas encore parler. Depuis février, les pays leaders de l’UE mènent une «opération spéciale» pour normaliser les relations avec la nouvelle administration américaine. Certains succès ont été atteints. La Russie, de son côté, continue de considérer l’actuel locataire de la Maison-Blanche comme quelqu’un qui veut vraiment mettre fin au conflit ukrainien. C’est bien le cas, rien n’a changé à ce niveau. La question est seulement de savoir à quelles conditions y mettre fin. Il n’y a pas encore de clarté sur ce point.

    source : Observateur Continental

  • Cessez-le-feu russe

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2025

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    Thomas Joly

    À peine l’annonce du cessez-le-feu russe diffusée, les journalistes et les pseudo-experts se ruent, la bave aux lèvres, sur les plateaux télé, pour réciter le même catéchisme : « c’est un piège », « Poutine est un monstre », « la Russie manipule ». Pathétique. Si Zelensky avait proposé cette trêve pour Pâques, on aurait eu droit à des hymnes à la paix, à la sagesse, au courage. On l’aurait comparé à Gandhi, à Jean-Paul II, pourquoi pas à Jésus lui-même. Mais non, puisque cela vient de Poutine, cela ne peut être qu’une ruse diabolique. Ces gens ne sont plus des analystes, ce sont des propagandistes, des va-t-en-guerre hystériques qui préfèrent que les Ukrainiens continuent de mourir plutôt que d’envisager une accalmie, même temporaire. Ils sont fous, idéologiquement intoxiqués, moralement perdus. Ce sont les agents d’une croisade délirante avec le sang des autres.