Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ukraine

  • Lavrov commente les propos « nerveux » de Macron et le plan de maintien de la paix en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2025

    Auteur : 

    macron-vs-russie-1024x974.jpg

    Selon le ministre russe des Affaires étrangères, la rhétorique nucléaire du dirigeant français constitue une menace pour la Russie, alors que Moscou reste ouvert à un dialogue franc avec toutes les parties.

    Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a qualifié de « longues et plutôt nerveuses » les déclarations du président français Emmanuel Macron sur la crise ukrainienne.

    Voici les points clés des déclarations du ministre russe des Affaires étrangères.

    Lavrov commente les propos « nerveux » de Macron et le plan de maintien de la paix en Ukraine

    Les menaces de Macron

    « Le président Macron a déclaré hier, dans sa longue déclaration plutôt nerveuse, qu’il ne fallait pas laisser la guerre se terminer par la capitulation de l’Ukraine », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse jeudi. « Il y a un écart important entre une « défaite stratégique de la Russie » et la capitulation de l’Ukraine, en général, et au moins ils ont trouvé le courage de franchir cette distance », a-t-il ajouté.

    Contrairement à ses prédécesseurs, qui ont également cherché à affronter la Russie – Napoléon, Hitler – Macron « n’agit pas de manière très diplomatique », a déclaré M. Lavrov. « Parce qu’ils ont déclaré ouvertement : “Nous devons conquérir la Russie, nous devons vaincre la Russie”. Et il semble vouloir la même chose, mais pour une raison quelconque, il dit qu’il faut combattre la Russie pour qu’elle ne surclasse pas la France, que la Russie représente un danger pour la France et l’Europe », a expliqué le chef de la diplomatie russe.

    Quant à la rhétorique nucléaire de Macron, elle représente une menace pour la Russie, a affirmé M. Lavrov. « S’il nous perçoit comme une menace et convoque une réunion des chefs d’état-major européens et britanniques en affirmant qu’il est nécessaire d’utiliser des armes nucléaires contre la Russie, cela constitue assurément une menace », a-t-il déclaré.

    Et le président français « pourrait prendre des mesures totalement imprudentes » pour réparer sa « réputation irrémédiablement endommagée », a ajouté M. Lavrov.

    Macron a affirmé à plusieurs reprises qu’il allait tendre la main au président russe Vladimir Poutine, mais il ne l’a pas encore fait, a souligné le ministre. « Il a de telles possibilités, comme on dit, personne ne l’en empêche », a-t-il fait remarquer.

    Lavrov a également remis en question les propos de Macron selon lesquels la Russie est une menace pour l’Union européenne. « Il est tout à fait évident pour toute personne rationnelle que la Russie n’a pas besoin de cela », a ajouté le ministre russe.

    Résoudre la crise ukrainienne

    La Russie est prête à « une discussion franche sur les causes profondes de la crise ukrainienne », a souligné M. Lavrov. « Pendant toutes ces années, nous avons toujours été ouverts aux négociations. Nous avons salué la position de l’administration Trump, qui, contrairement à l’équipe Biden, a exprimé son désir de paix plutôt que de guerre. Nous aussi, nous plaidons pour la paix », a-t-il déclaré.

    En ce qui concerne la décision de Washington de suspendre l’aide militaire à Kiev, cette pause confirme « que sans l’implication directe de l’Occident – ​​en particulier des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Allemagne et d’autres pays qui fournissent des données de renseignement et aident à utiliser ces données pour lancer des missiles à longue portée contre notre territoire – les Ukrainiens n’auraient pas été en mesure de le faire. Cette reconnaissance est également très significative », a souligné M. Lavrov.

    Selon Lavrov, le conflit ukrainien pourrait prendre fin très rapidement si l’aide militaire occidentale était interrompue.

    La position de la plupart des pays européens, qui considèrent que « la paix en Ukraine est pire que la guerre », n’est plus surprenante, a-t-il déclaré.

    Déploiement de troupes en Ukraine

    La Russie ne voit aucune possibilité de compromis sur la question du déploiement de troupes européennes en Ukraine : « Cette discussion est menée avec une intention ouvertement hostile, et ils ne cachent pas leurs véritables motivations », a souligné M. Lavrov.

    « Cela signifierait une implication directe, officielle et ouverte des pays de l’OTAN dans la guerre contre la Russie », a-t-il souligné.

    La Russie considérera le déploiement de soldats de la paix de l’UE sur le territoire ukrainien de la même manière qu’elle percevrait la présence potentielle de forces de l’OTAN sur place. « Cette évaluation est valable quels que soient les drapeaux sous lesquels l’opération sera menée, qu’il s’agisse des drapeaux de l’UE ou des drapeaux nationaux des pays contributeurs. Peu importe les insignes, y compris les symboles de la bandera, qui peuvent apparaître sur les manches de leurs uniformes. Ils seront toujours considérés comme des troupes de l’OTAN », a-t-il conclu.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Un prétexte pour prolonger la guerre

    Publié par Guy Jovelin le 04 mars 2025

    481786892_1291294918820534_7661782815183176227_n.jpg

    Depuis trois ans, les chancelleries occidentales et leurs médias aux ordres répètent inlassablement le même mantra : si la Russie n’est pas arrêtée en Ukraine, elle envahira l’Europe. Ce narratif, digne d’une propagande de guerre, n’a qu’un objectif : justifier la poursuite d’un conflit absurde qui ravage l’Ukraine et angoisser les peuples européens. Pourtant, un examen sérieux des faits et de l’Histoire démontre que cette thèse relève du fantasme pur et simple.
    Une puissance régionale, pas un empire expansionniste
    L’argument selon lequel la Russie ambitionnerait d’envahir l’Europe repose sur une ignorance crasse de la réalité stratégique. La Russie n’est pas l’Union soviétique. Son PIB est celui de l’Espagne, son armée est loin d’être la machine de guerre invincible qu’on nous décrit, et son économie repose principalement sur les exportations de matières premières. À quel moment une telle puissance aurait-elle les moyens – et l’intérêt – de partir à la conquête de l’Europe ?
    Même en Ukraine, la Russie n’a pas mené une guerre d’annexion totale. Ses objectifs ont toujours été limités : sécuriser le Donbass russophone et garantir que l’Ukraine ne devienne pas un avant-poste de l’OTAN. Loin d’une marche triomphale vers l’Atlantique, la guerre a démontré que l’armée russe rencontre déjà des difficultés face à une Ukraine surarmée par l’Occident. Imaginer qu’elle puisse se lancer dans une conquête de Varsovie, Berlin ou Paris relève du délire.
    Un prétexte pour prolonger la guerre
    L’idée d’une Russie impérialiste avide de conquête était avant tout un outil de propagande destiné à maintenir l’Europe sous tutelle américaine. Depuis 2022, les États-Unis - sous l'administration Biden - et leurs alliés ne cessent d’alimenter l’Ukraine en armes, au prix d’une escalade permanente. Plutôt que de favoriser la paix, ils ont attisé le conflit en prétendant qu’il s’agissait d’un combat existentiel contre un nouvel Hitler.
    Or, qui veut réellement la paix aujourd’hui ? Les peuples européens, qui subissent de plein fouet les conséquences économiques de cette guerre. Les Ukrainiens, sacrifiés sur l’autel d’une stratégie qui ne vise qu’à affaiblir Moscou. Donald Trump qui a fait de la paix en Ukraine l'un de ses axes de campagne. Et même les Russes, qui n’ont aucun intérêt à voir ce conflit s’enliser indéfiniment.
    La peur comme instrument de domination
    Le discours sur une menace russe imminente n’est qu’un énième moyen de soumettre les opinions publiques européennes. Depuis des décennies, nos dirigeants ont recours à la peur pour justifier leurs politiques de contrôle de la population : après la crise sanitaire, voici venu le spectre de l’invasion russe. L’objectif est clair : maintenir les peuples sous pression et légitimer des dépenses extravagantes au profit d'un régime ukrainien ultra-corrompu et au détriment des priorités nationales.
    La vérité, c’est que la Russie ne veut pas conquérir l’Europe. Elle veut simplement que l’Occident cesse d’étendre son influence à ses portes. La solution à ce conflit ne viendra pas des va-t-en-guerre de Bruxelles ni d'ailleurs, mais d’un retour à la diplomatie et au réalisme. Plus tôt nous comprendrons cela, plus tôt nous pourrons mettre fin à cette tragédie absurde.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France
  • Financial Times : L’envoi de troupes en Ukraine pourrait être une «alternative» pour les États européens «à court d’argent»

    Publié par Guy Jovelin le 25 janvier 2025

    Le Financial Times a révélé ce 23 janvier que les discussions autour d’un éventuel déploiement de troupes européennes en Ukraine avaient repris. Si certains pays y voient une solution face à l’impasse militaire, cette proposition soulève des divisions profondes au sein de l’Europe et une vive opposition de Moscou.

    Ce 23 janvier, le Financial Times (FT) a publié un article confirmant que l’idée d’un déploiement de troupes européennes en Ukraine, initialement proposée par Emmanuel Macron, était de nouveau envisagée. «Ce projet, écarté il y a un an en raison des risques qu’il représentait, fait l’objet de discussions intensives et devrait être abordé lors d’un sommet informel de l’Union européenne début février», a précisé le quotidien britannique.

    Le rôle de ces troupes serait strictement défensif. Selon le Financial Times, elles «surveilleraient un éventuel cessez-le-feu, protégeraient les infrastructures critiques et formeraient les forces ukrainiennes». «Une force de 40 000 soldats serait suffisamment robuste pour ne pas être une cible facile et éviter un renforcement immédiat» a déclaré Camille Grand, ancien haut responsable de l’OTAN.

    Cependant, les attentes ukrainiennes sont beaucoup plus élevées. Lors du Forum économique mondial de Davos, Volodymyr Zelensky a affirmé qu’il faudrait «au minimum» 200 000 soldats pour constituer une force de dissuasion selon lui crédible. Un chiffre jugé irréaliste, relate le Financial Times, qui précise que des responsables ukrainiens estiment qu’une force de 40 000 à 50 000 hommes «pourrait être réalisable».

    «Pour les États européens à court d’argent, le déploiement de troupes pourrait également être une alternative plus réalisable que de fournir indéfiniment à l’Ukraine des milliards d’euros d’aide militaire», souligne par ailleurs le FT.

    «Les troupes européennes seraient évidemment du côté de l’Ukraine»

    Mais le soutien à cette initiative est loin d’être unanime. Selon le Financial Times, seuls les États baltes se sont montrés favorables, mais uniquement si le projet est mené avec d’autres pays européens. La Pologne, pour sa part, a exclu toute participation. «Les États frontaliers ne sont pas ceux qui devraient, en aucun cas, apparaître avec leurs troupes en Ukraine» avait déclaré au FT, plus tôt en janvier, le ministre polonais de la Défense Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.

    Le Financial Times compare cette initiative à des missions internationales comme la KFOR au Kosovo ou la présence de forces américaines en Corée. Une présence qui diffère de celle des casques bleus de l’ONU qui doivent observer une stricte neutralité. «Les troupes européennes seraient évidemment du côté de l’Ukraine» souligne, sur ce point, le FT.

    Reuters rapporte que «la plupart des conseillers de Donald Trump soutiennent l’idée d’une zone démilitarisée surveillée par des troupes européennes». Selon l’agence, cette zone pourrait constituer une garantie de sécurité temporaire pour Kiev, tout en permettant à Washington de réduire son implication directe dans le conflit.

    «Catégoriquement inacceptable pour la Russie»

    Au-delà des réticences qu’il pourrait y avoir au sein des Parlements européens pour approuver un tel déploiement extérieur, a souligné le Financial Times, les États-Unis pourraient également refuser de fournir le soutien logistique «dont l’opération aurait besoin».

    Le déploiement de troupes occidentales en Ukraine : une initiative «catégoriquement inacceptable» pour la Russie, a encore rappelé ce 23 janvier la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova. «L’intervention des forces de l’OTAN en Ukraine fait courir le risque d’une escalade incontrôlable du conflit et est catégoriquement inacceptable pour la Russie» a déclaré la diplomate lors d’un point presse.

    «Tous ces fantasmes ne font qu’aggraver la situation et montrent que les personnes qui véhiculent de telles idées préfèrent obstinément ne pas entendre les avertissements très clairs que le président russe Vladimir Poutine a lancés publiquement à plusieurs reprises» avait déjà fustigé, début décembre, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

    source : RT France via lesmoutonsrebelles

  • Les actions de l’Ukraine et des États-Unis pourraient entraîner une nouvelle crise énergétique en Europe, selon le Premier ministre hongrois

    Publié par Guy Jovelin le 19 janvier 2025

    Les actions de l'Ukraine et des États-Unis pourraient entraîner une nouvelle crise énergétique en Europe, selon le Premier ministre hongrois

    Les récentes mesures prises par l’Ukraine – qui a bloqué le transit du gaz russe via son territoire – et les sanctions imposées par les Etats-Unis contre les compagnies pétrolières et gazières russes, laissent entrevoir une nouvelle crise énergétique en Europe, a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

    L’Ukraine bloque le gazoduc alimentant la Hongrie en gaz

    « Des développements alarmants ont été signalés dans le domaine de l’approvisionnement énergétique de l’Europe ces derniers jours. Les Ukrainiens ont bloqué le gazoduc alimentant la Hongrie en gaz, tandis que l’administration américaine a imposé des sanctions, ce qui a provoqué une hausse des prix de l’énergie en Europe. L’Europe se dirige vers une crise énergétique », a-t-il déclaré dans un discours vidéo depuis Belgrade, où il s’est entretenu avec le président serbe Aleksandar Vucic.

    Selon Viktor Orban, les actions de l’Ukraine et des Etats-Unis ont provoqué une hausse des prix des carburants en Europe. « Ce qui se passe actuellement dans les stations-service hongroises est choquant », a-t-il noté, ajoutant que cela menace le bien-être des citoyens et nuit à l’économie. « L’Europe doit éviter cela », a-t-il souligné.

    Il avait auparavant déclaré que la plus grande menace pour l’économie nationale venait de la hausse des prix du pétrole et du gaz provoquée par les sanctions occidentales contre la Russie.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info