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ukraine - Page 5

  • Qui a détruit la digue stratégique de Nova Kakhovka ?

    Publié par Guy de Laferrière le 07 juin 2023

    La destruction du barrage de Nova Kakhovka en Ukraine
    La destruction du barrage de Nova Kakhovka en Ukraine

    Le barrage stratégique de Nova Kakhovka, en Ukraine, dans la partie de la région de Kherson contrôlée par la Russie a été détruit. Et comme toujours dans ces affaires, depuis le début du conflit, un échange d’accusations entre Kiev et Moscou a lieu.

    La destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka aujourd’hui signifie que le côté gauche de Kherson sera bientôt inondé, y compris plusieurs villages, que la Crimée aura l’approvisionnement en eau coupé. En outre, le réservoir de Kakhovka était la clé du système d’irrigation dans le sud de l’Ukraine.

    Le barrage de Kakhovka touché, les deux parties s’accusent

    Selon l’armée ukrainienne, dont les propos sont relayés complaisamment par toute la presse occidentale aux ordres de l’OTAN, « la centrale hydroélectrique de Kakhovka a été détruite par les forces d’occupation russes ». Le commandement sud des forces armées ukrainiennes a également déclaré qu’il enquêtait actuellement sur l’étendue des dégâts, ainsi que sur la vitesse et la quantité d’eau qui affecteraient les zones inondables probables. Le conseiller de Zelensky, Andriy Yermak, accuse la Russie d’« écocide », assurant que les autorités régionales et nationales ukrainiennes s’emploient à assurer les populations locales contre les risques d’inondation. Yermak pense également que l’action de Moscou constitue une menace pour la centrale nucléaire voisine de Zaporizhzhia.

    La version de Moscou est totalement différente. Des agences russes, telles que Tass, écrivent qu’un lance-roquettes multiple de type Olkha, fourni par les forces armées ukrainiennes, a été utilisé pour frapper le barrage. Un lance-roquettes qui utilise des munitions guidées et a été développé en 2010 en Ukraine. Il serait alors en service à partir de 2018 et serait utilisé à partir de 2022 avec l’invasion russe. Le chef de l’administration locale pro-russe, Vladimir Leontiev, a déclaré que l’approvisionnement de la péninsule ne devrait pas être interrompu. Le barrage n’aurait été endommagé que « par un bombardement ukrainien » ce qui aurait provoqué une élévation de 2,5 mètres du niveau d’eau dans le bassin. Cependant, le barrage lui-même « n’a pas été détruit » et « il n’y aura pas de catastrophe », a précisé Leontyev, précisant toutefois que l’évacuation d’environ 300 maisons en aval, dans les localités de Korsunki et Dnepryan, pourrait être nécessaire.

    Un barrage tellement stratégique

    Le barrage de Kakhovka est situé sur le fleuve Dniepr, à 60 kilomètres de la ville de Kherson. Il s’agit en fait d’une usine stratégique pour l’approvisionnement en eau de la Crimée, annexée à la Russie comme on le sait. La structure a été construite en 1956, mesure 30 mètres de haut et plusieurs centaines de large. Le bassin contient environ 18 kilomètres cubes d’eau et pourrait provoquer d’impressionnantes inondations, au point d’impliquer même la ville de Kherson, reconquise par l’armée ukrainienne fin 2022.

    Le gouvernement de Kiev, il y a quelques mois, avait déjà accusé les forces armées russes, qui contrôlent la zone où le barrage a explosé, d’avoir posé des mines dans l’usine dans le but de provoquer des inondations catastrophiques dans les zones voisines, afin de ralentir l’avancée de l’armée ukrainienne.

    Avant l’explosion du barrage de Kakhovka, les analystes occidentaux admettaient que l’Ukraine avait le mobile mais pas la Russie

    « Toutefois, écrit The Moscou Times, -le quotidien de langue anglaise publié à Moscou, de sensibilité atlantiste-, en raison de la configuration du terrain, les inondations seraient probablement plus graves sur la rive gauche du Dniepr tenue par les Russes, ce qui rendrait peu probable la mise à feu d’explosifs sur le barrage pour Moscou. « Détruire le barrage reviendrait pour la Russie à se faire sauter le pied », a déclaré le mois dernier l’analyste militaire Michael Kofman sur le podcast War on the Rocks. « Il inonderait la partie de la région de Kherson contrôlée par la Russie, bien plus que la partie occidentale que les Ukrainiens sont susceptibles de libérer. L’abaissement du niveau de la rivière derrière le barrage menace à la fois l’approvisionnement en eau de la Crimée annexée par Moscou et risque de couper l’accès à l’eau de refroidissement de la centrale nucléaire contrôlée par la Russie dans la région ukrainienne de Zaporizhzhia. »

    De plus, il est essentiel pour alimenter la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Sur le papier, ce barrage est donc nécessaire autant à Moscou, si ce n’est plus, qu’à Kiev.

    Avant l’explosion du barrage de Kakhovka, les analystes occidentaux « admettaient » d’ailleurs que l’Ukraine avait le mobile mais pas la Russie. Ainsi, le 21 octobre 2022, le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, avait envoyé une lettre au secrétaire général de l’ONU au sujet des plans du régime de Kiev visant à détruire la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya.

    Maintenant, ces mêmes experts occidentaux essaient d’effacer ces faits d’Internet et prétendent que cet énième acte terroriste, qui pénalise durement la Russie, a été tout de même ordonné par Poutine, comme l’attaque du pont de Crimée et le sabotage de Nord Stream 1 et 2.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La Suisse refuse catégoriquement de livrer des armes à l’Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 04 juin 2023

    lesmoutonsrebelles


    Jean-Luc Addor, de l’Union démocratique du centre, a déclaré que l’acceptation de cette initiative signifierait s’engager en faveur d’un des protagonistes et violer la neutralité suisse. La Suisse a historiquement maintenu une position de neutralité.

    Malgré les pressions de Zelensky et de ses alliés, la Suisse a refusé d’autoriser les pays possédant des armes fabriquées en Suisse à les réexporter vers l’Ukraine.

    La position et le rôle de la Suisse sont très bien compris par les Ukrainiens, selon M. Berset. La Suisse applique sa loi et s’est montrée fortement engagée aux côtés de l’Ukraine depuis le début du conflit.

     

    Source

  • « contre-offensive ukrainienne »

    Publié par Guy de Laferrière le 04 mai 2023

    Depuis des semaines, les rédactions des médias d'État annoncent en se languissant la fameuse « contre-offensive ukrainienne » qui devrait amener Zelensky jusqu'à Moscou pour botter les fesses de Poutine.
    Sans être expert en stratégie militaire, j'ai de sérieux doute sur la véracité d'une opération annoncée à cor et à cri des semaines à l'avance.
    D'ailleurs, cette offensive paraît plus tenir à cœur aux sponsors de l'Ukraine (OTAN, États-Unis, UE, etc) plutôt qu'aux Ukrainiens eux-mêmes ; ceux-ci ayant semble-t-il payé un très lourd tribut depuis le début de cette guerre sanglante, d'après des documents américains qui auraient du rester confidentiels. La désertion pour éviter la boucherie serait même devenue un sport national en Ukraine.
    Enfin, c'est tout de même sidérant que des organismes supranationaux qui n'ont que le mot « paix » à la bouche depuis des décennies l'excluent depuis le début du conflit et encore même aujourd'hui.
    Le Parti de la France est favorable à un cessez-le-feu immédiat et à l'entame de négociations de paix pour le bien des peuples protagonistes et de l'Europe toute entière.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France
     
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  • L’Union européenne débloque deux milliards d’euros pour livrer des munitions à l’Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 21 mars 2023

    PAR  · 20 MARS 2023

    Si le sujet des avions de combat a donné lieu à maints débats au cours de ces dernières semaines, les forces ukrainiennes ont des besoins beaucoup plus urgents à satisfaire pour contrer l’offensive russe. Outre les systèmes de défense aérienne, celles-ci doivent impérativement refaire leurs stocks de munitions, notamment d’obus de 155 mm. Et pour cause : en moyenne, elles en tirent entre 10’000 et 20’000 par jour.

    D’ailleurs, Kiev a dit vouloir 350’000 obus par mois pour permettre à ses troupes de contenir les assauts russes maus aussi permettre à ces dernières de lancer des contre-offensives.

    D’où le plan de l’Union européenne [UE], qui, doté de deux milliards d’euros, vise à livrer au moins un million d’obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et à regarnir les stocks des pays membres, dont certains sont déjà presque épuisés.

    Ce plan a fait l’objet d’un accord de principe, ce 20 mars, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept. Mais il doit encore être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement, lors du Conseil européen des 23 et 24 mars.

     

    Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement…

    Ensuite, un second milliard d’euros sera utilisé pour un achat mutualisé de munitions d’artillerie destinés aux forces ukrainiennes. Au regard des tarifs actuels, cette enveloppe permettra de livrer 250’000 obus à ces dernières. Soit de quoi tenir entre 12 et 25 jours… si la consommation observée jusqu’alors est la même.

    À noter que que le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a affirmé que l’objectif de fournir un million de munitions au cours de l’année prochaine n’était pas gravé dans le marbre » car « il est possible que nous ne puissions pas l’atteindre ».

    D’où le troisième volet de ce plan, lequel parle d’augmenter les capacités de production des industriels européens afin de « reconstituer les stocks des pays de l’UE et continuer à approvisionner les forces ukrainiennes ».

    Image

    « Plus de munitions d’artillerie pour l’Ukraine aussi vite que possible. C’était l’objet principal du Conseil des affaires étrangères de l’UE d’aujourd’hui. Je m’attends à l’adoption rapide de grandes décisions qui renforceront les capacités de l’Ukraine sur le champ de bataille », s’est félicité Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne.

    Les deux milliards d’euros de ce plan proviendront de la Facilité européenne pour la paix [FEP], un fonds abondé par les États membres en fonction de leur PIB. À que l’Autriche, Malte et l’Irlande ne participent au financement de livraisons d’armes. Un accord de principe a également été trouvé pour augmenter de 3,5 milliards d’euros la dotation de cette FEP.

    Cela étant, livrer des obus est une chose… Mais s’assurer que les forces ukrainiennes ont les moyens de les tirer en est une autre. En clair, le maintien en condition opérationnelle [MCO] des pièces d’artillerie qui leur ont été livrées [et d’autres doivent l’être encore] est crucial. Et celui-ci ne sera pas forcément aisé à assurer, compte-tenu de la diversité des canons donnés à Kiev.

     

    Source : opex360

  • La Russie met en garde contre une potentielle provocation à l’arme chimique par les États-Unis en Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

     

    par Christelle Néant

    Le 28 février 2023, le ministère russe de la Défense a mis en garde, lors d’une conférence de presse du chef des troupes de protection NRBC russes, contre une potentielle provocation à l’arme chimique en Ukraine, menée par les États-Unis.

    Alors que l’Ukraine utilise des armes chimiques dans le silence complice des organisations comme l’OIAC, une déclaration de l’ancien ambassadeur américain en Russie John Sullivan a alerté les autorités russes.

    En effet, lors d’une conférence du Centre de Discussion Wilson, John Sullivan a déclaré que la Russie pourrait utiliser des armes chimiques en Ukraine, et en accuser les Ukrainiens.

    « Je ne serais pas surpris qu’ils [les Russes – ndlr] utilisent des armes chimiques dans un cadre limité comme celui-là. Mais je prédis que, comme pour la Syrie, ils essaieront de le faire d’une manière à blâmer les Ukrainiens. Il s’agira d’une provocation de la part des Ukrainiens et ils compteront sur leurs alliés ou partenaires pour porter l’affaire devant l’OIAC afin de se retrouver dans l’obligation de mener une enquête pour déterminer qui a fait quoi, ce qui est impossible dans une zone de guerre. Cela me semble être une possibilité claire. Je pense que l’avons vu l’année dernière à Marioupol, les Russes ont accusé les Ukrainiens d’avoir utilisé, à petite échelle des armes chimiques. J’ai vu aujourd’hui dans le New York Times une accusation selon laquelle les Ukrainiens larguent depuis des drones de petits engins explosifs contenant des éléments chimiques », a-t-il déclaré.

    Quand on voit quelqu’un comme Sullivan faire passer les faits dont les Ukrainiens se vantent eux-mêmes (je rappelle que la preuve du largage de munitions chimiques par des drones a été fournie dans des photos et des vidéos publiées par un commandant ukrainien, qui en est fier !!!) pour des fausses accusations russes, et accuser à l’avance Moscou de vouloir utiliser des armes chimiques en Ukraine, cela veut clairement dire qu’il y a anguille sous roche et une opération sous faux-drapeau en préparation. Et Sullivan absout à l’avance ceux qui organiseront cette provocation à l’arme chimique en Ukraine en disant qu’il sera impossible de déterminer qui a réellement mené l’attaque parce que c’est la guerre.

    Bien que je doute que cela empêchera les États-Unis d’accuser la Russie sans preuve, comme ils l’ont fait contre l’Irak (je rappelle Colin Powell et sa fiole de pseudo-armes de destructions massives de Saddam Hussein qui n’existaient pas), et la Syrie (où là ils ont été jusqu’à pousser l’OIAC à trafiquer le rapport écrit par les experts de terrain).

    Et au vu des préparatifs que la Russie a détecté en Ukraine, il y a de quoi inquiéter Moscou. En effet, début 2023 le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe a planifié une importante expédition de moyens de protection individuelle vers l’Ukraine.

    D’après le chef des troupes de protection NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) russes, le général Igor Kirillov, la liste des équipements fournis comprend plus de 55 000 ensembles d’équipements de protection individuelle, 55 000 masques à gaz, et 13 000 trousses de secours individuelles pour les victimes de gaz avec priorité aux antidotes pour les agents organophosphorés tels que le sarin et le soman – 600 000 ampoules, aux médicaments anti-convulsions – 3 millions de comprimés, aux préparations de désintoxication pour le gaz moutarde, à la lewisite et aux inhibiteurs de chloroacétophénone de l’acide cyanhydrique – 750 000 flacons.

    De plus, d’après les informations reçues par le ministère russe de la Défense, le 10 février 2023, un train transportant une cargaison de produits chimiques et des ressortissants étrangers est arrivé à Kramatorsk (partie du Donbass encore sous contrôle ukrainien).

    Le wagon qui contenait cette cargaison de produits chimiques a été détaché du train et tracté jusqu’au territoire de l’usine sidérurgique de Kouybychev à Kramatorsk, où il a été déchargé sous le contrôle du SBU (services secrets ukrainiens) et des représentants du commandement des Forces Armées Ukrainiennes (FAU).

    Cette cargaison est constituée de 16 boîtes métalliques scellées, dont huit étaient étiquetées avec un symbole de danger chimique, une inscription BZ et marquées de deux bandes rouges, correspondant à la classe des substances toxiques à action incapacitante temporaire. Le BZ est un gaz incapacitant qui a été largement utilisé par l’armée américaine au Vietnam, mais qui est interdit par l’article 1 de la convention sur les armes chimiques.

    Cinq des boîtes étaient étiquetées « C-S-RIOT », trois étaient étiquetées « C-R-RIOT » avec une seule bande rouge, ce qui correspond à des substances ayant une action irritante. La cargaison a ensuite été chargée dans des véhicules blindés de fabrication américaine, qui sont partis en convoi vers la ligne de contact.

    Neuf jours plus tard, 11 wagons de munitions à fragmentation spécialement marquées ont été déchargés de nuit à Kramatorsk. Or, d’après les informations du ministère russe de la Défense, l’armée américaine a modifié ses obus à fragmentation pour les charger d’acides irritants liquides prêts à l’emploi.

    Quand on a dans un court laps de temps une livraison de produits chimiques toxiques, d’obus pouvant les disperser et de moyens de protection, cela indique qu’une provocation à l’arme chimique en Ukraine est dans les tuyaux, et que ce sont manifestement les États-Unis qui en sont les organisateurs.

    Cette provocation à l’arme chimique serait pour l’Ukraine un moyen d’essayer d’enrayer sa défaite sur le terrain militaire (Bakhmout/Artiomovsk étant désormais quasiment encerclée), en discréditant la Russie (qui serait bien sûr accusée d’avoir utiliser des armes chimiques, alors que je rappelle qu’elle a détruit tout son stock sous contrôle de l’OIAC il y a déjà des années), espérant ainsi que ses alliés lui tourneraient le dos. Espérons que la dénonciation de cette provocation à venir provoquera l’annulation de ce plan sordide.

    Christelle Néant

    source : Donbass Insider