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ukraine - Page 6

  • Zelensky menace de boycotter les Jeux Olympiques de Paris si les sportifs russes ne sont pas exclus

    Publié par Guy de Laferrière le 01 février 2023

     

    L’Ukraine menace de boycotter les Jeux Olympiques de Paris 2024 si les sportifs russes ne sont pas exclus de la compétition. La présidence ukrainienne a accusé le CIO de promouvoir la guerre en examinant la possibilité de leur participation.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est de plus en plus critiqué par les peuples européens pour ses demandes répétées et injonctions. Récemment, il a accusé le CIO d’être « un promoteur de la guerre », en raison de sa décision d’examiner la participation d’athlètes russes et biélorusses aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 sous une bannière neutre. L’Ukraine souhaite leur exclusion et menace le CIO d’un boycott.

    « Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l’Ukraine et offre ensuite à la Russie une plateforme pour promouvoir le génocide. Il est évident que l’argent qui achète l’hypocrisie olympique n’a pas l’odeur du sang de l’Ukraine. N’est-ce pas, M. Bach ? », Ces déclarations du conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak, sur Twitter, ont été particulièrement incendiaires en visant personnellement Thomas Bach, le patron du CIO.

    De son côté le CIO a réaffirmé dans un communiqué que « aucun athlète ne devrait être interdit de compétition sur la seule base de son passeport« . Les athlètes concernés pourront participer aux Jeux s’ils n’ont pas « activement soutenu la guerre en Ukraine » et se conforment au code mondial antidopage.

    On assiste à un changement de tendance au sein des instances du sport qui, il y a seulement un an, interdisaient sans hésiter les athlètes russes et biélorusses de participer à toutes les compétitions. Ce revirement est-il considéré comme un revirement significatif ?

  • Les Etats-Unis poussent à l’escalade guerrière en Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    « Oui aux Abrams à Kiev » : les États- Unis seraient prêts à changer de stratégie concernant les chars. Selon des sources du Wall Street Journal, l’administration Biden aurait pris cette décision dans le cadre d’une large négociation avec le gouvernement allemand sur les Léopards, lors de la rencontre de Ramstein en Allemagne.

     

    La quatrième guerre mondiale a peut-être bien commencé à Ramstein

    La quatrième guerre mondiale a peut-être bien commencé à Ramstein, après la troisième guerre froide. Le schéma est assez simple : forcer la Russie à se saigner à mort en Ukraine. Avec comme moteur otanien en Europe une Allemagne qui tente de freiner l’envoi de Leopard 2 en Ukraine, expliquant qu’elle ne le fera que si les États-Unis fournissent leurs Abrams, ce que Washington avait pourtant exclu.

    Mais certains à Washington veulent que la guerre se poursuive tout en sachant pertinemment que l’envoi d’armes à Kiev, contrairement à ce que prétendent ses puissants partisans, ne conduira pas à la défaite de la Russie et à la libération de l’Ukraine, ni donc à la paix. Cela ne servira qu’à prolonger le conflit aussi longtemps que possible.

    De telles guerres, comme celle d’Ukraine, prenaient la forme de guerres d’usure et ne se terminaient jamais avec un gagnant et un perdant

    Cette perspective est expliquée par un article de Max Fisher publié aujourd’hui dans le New York Times : aucune grande puissance, constate-t-il n’a mené de guerres à grande ces derniers temps, n’ayant mené que des guerres hybrides et technologiques. De telles guerres, comme celle d’Ukraine, prenaient la forme de guerres d’usure et ne se terminaient jamais avec un gagnant et un perdant, mais, comme la guerre de Corée, avec une impasse souvent de dix ans, dans laquelle des phases « actives » alternaient pour longues périodes de répit. Bref, les proclamations triomphales de la victoire ukrainienne servent à solliciter des soutiens extérieurs (politiques, économiques et militaires), mais n’ont aucun fondement réel.

    Le Washington Post mentionne également, bien que de manière discrète, mais cela contredit ce qui a été affirmé à Davos sur l’envoi inconditionnel d’armes plus puissantes à Kiev, la visite du chef de la CIA à Kiev… :

    « William J. Burns s’est récemment rendu à Kiev pour rencontrer Zelensky afin de l’informer des attentes des États-Unis pour les prochaines campagnes militaires contre la Russie et communiquer qu’à un moment donné, il pourrait devenir plus difficile de maintenir le niveau actuel d’aide à l’Ukraine ».

    Les grands soutiens aux Ukrainiens sont en réalité leurs bourreaux.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • En livrant des Leclerc à l’Ukraine, la France pourrait entamer ou même sacrifier la crédibilité de sa composante blindée

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    En livrant des Leclerc à l’Ukraine, la France pourrait entamer ou même sacrifier la crédibilité de sa composante blindée

    Après avoir cédé 18 canons Caesar et réduit de fait de 25% la capacité de l’artillerie française pour de nombreuses années, Emmanuel Macron s’est dit ouvert à faire don de chars Leclerc, seul blindé de l’armée française vraiment destiné au combat de haute intensité. Et le président fait cette annonce le même jour où il annonce une augmentation sans précédent du budget des armées françaises avec 410 milliards pour la période de 2024 à 2030. Le fameux “en même temps…” :

    C’est un véhicule de combat pour les armées modernes, l’un des meilleurs du monde, résume Stéphane Audrand. “Il combine les trois critères d’un char : mobilité, protection et puissance de feu. La conduite de tir est excellente. Le canon ne bouge pas, même en roulant à 50 km/h.” L’équipage n’est composé que de trois hommes, contre quatre pour les Abrams, grâce au chargeur automatique.

    Un escadron (une compagnie) compte trois pelotons de quatre chars et d’un char de commandement, soit 13 blindés. Au-dessus, un bataillon compte lui trois compagnies et d’un char de commandement, soit 40 blindés. Reste à savoir combien de véhicules la France devrait livrer pour espérer soutenir efficacement l’Ukraine. Un escadron de Leclerc est aujourd’hui présent en Roumanie, à des fins de dissuasion. En Ukraine, une telle unité pourrait avoir vocation “à répondre à des objectifs très spécifiques, mais sans aucune capacité d’absorber d’éventuelles pertes”, imagine Stéphane Audrand (…)

    Contrairement aux T-72 soviétiques, les chars occidentaux supposent “une formation de quatre à six mois” pour les effectifs concernés, insiste Stéphane Audrand. “Au vu de la pénurie de personnels ukrainiens, y compris de tankistes, est-ce que ça en vaut la peine ? Pour une quarantaine de chars, peut-être. Mais pour une douzaine ?” Pour être efficaces, les livraisons doivent être pensées à l’échelle du bataillon, selon lui. D’autant qu’un mélange des chars impose de dédoubler le soutien et la maintenance, afin de répondre aux caractéristiques respectives des blindés. Une opération complexe à gérer, voire contre-productive.

    Reste que les chars Leclerc sont rares : 406 exemplaires ont été produits pour la France et 388 pour les Emirats arabes unis. Ce contrat s’était d’ailleurs terminé avec pertes et fracas pour le fabricant, Nexter. Des coups de rabot successifs ont ensuite entraîné une réduction du parc de chars Leclerc, aujourd’hui limité à 220 unités. La France ne produit plus aucun Leclerc depuis 2008. Depuis 1990 et la chute des budgets de la défense, il ne reste à la France que 222 de ces chars, contre 1 500 chars lourds il y a vingt ou trente ans, souligne sur franceinfo l’ancien colonel Peer de Jong, vice-président de l’institut de formation Themiis et spécialiste de géopolitique.

    Par ailleurs, une première cinquantaine d’unités sont en cours de modernisation (de 2021 à 2024), dans le cadre du programme Scorpion des armées. Les 18 premières unités seront livrées en fin d’année, mais cette mise à jour réduit encore le nombre de blindés actuellement disponibles.

    Le plus problématique, c’est qu’aucune solution de repli n’est prévue avant de longues années. Le projet franco-allemand MGCS, dont l’objectif est de remplacer les Leclerc et les Leopard 2, n’aboutira pas avant 2040, dans un scénario optimiste. A court terme, en résumé, les éventuels dons seront synonymes d’abandon (…)

    Les 190 autres Leclerc, placés en “stockage longue durée”, ne sont plus opérationnels en l’état“Ce parc est aujourd’hui à des niveaux divers de décrépitude, commente Stéphane Audrand. Et il est en voie de cannibalisation, pour réutiliser les pièces détachées. Il faudrait un effort industriel coûteux, sur plusieurs années, pour inverser la tendance”.

    Si la France veut conserver une composante blindée, elle ne donne pas ses Leclerc. Si elle veut faire pression sur l’Allemagne et faire un coup politique, elle peut en donner une douzaine et survivre. Mais si la France souhaite privilégier l’Ukraine, elle doit en donner 40 ou 50″, résume Stéphane Audrand.”

     

    Source : lesalonbeige

  • Sauve qui peut en Ukraine ?

    Publié par Guy de Lafrenière le 24 janvier 2023

    Sauve qui peut en Ukraine ?

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    Alors que des pays occidentaux, dont la France, s’interrogent sur l’opportunité de livrer des chars lourds pour soutenir l’Ukraine face à la Russie, plusieurs hauts responsables ukrainiens ont annoncé mardi leur démission.

    Ces démissions interviennent après des révélations sur des achats présumés de provision pour l’armée à des prix gonflés. Parmi les responsables qui ont démissionné figurent

    • le vice-ministre de la Défense Viatcheslav Chapovalov, chargé de l’appui logistique des forces armées,
    • le chef adjoint de l’administration présidentielle Kyrylo Tymochenko
    • le procureur général adjoint Oleksiï Simonenko.

    Il y a quelques jours, c’est le principal conseiller du président Zelensky qui avait démissionné.

     

    Source : lesalonbeige

  • Medvedev : la défaite de la Russie en Ukraine pourrait conduire à une guerre nucléaire

    Publié par Guy de Laferrière le 19 janvier 2023

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    - L'ancien président russe affirme que "la défaite d'une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut provoquer le déclenchement d'une guerre nucléaire"
     

    Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a évoqué, jeudi, le risque de déclenchement d’une guerre nucléaire en cas de défaite de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.

    Commentant la prochaine réunion des responsables occidentaux et ukrainiens, qui se tiendra à la base militaire de Rammstein en Allemagne, l’ancien président russe a déclaré s’attendre à ce qu’ils discutent de nouvelles livraisons d’armes lourdes et de dispositifs de combat.

    « Et cela juste après le forum de Davos, où des partis politiques sous-développés ont rabâché tel un mantra : « Pour obtenir la paix, la Russie doit perdre » », a-t-il écrit sur Telegram.

    Il a ajouté que personne n’a pensé à tirer une « conclusion élémentaire » à savoir que « la défaite d’une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut provoquer le déclenchement d’une guerre nucléaire. »

    « Les puissances nucléaires n’ont pas perdu les conflits majeurs dont dépend leur destin. Et cela devrait être évident pour tout le monde », a-t-il déclaré.

    En décembre dernier, le président Vladimir Poutine a déclaré que la doctrine militaire russe n’autorisait que l’utilisation défensive des armes nucléaires, en réponse à une attaque extérieure.

    Medvedev, connu pour ses déclarations tonitruantes et belliqueuses, avait auparavant affirmé que Moscou pourrait recourir aux armes nucléaires pour se défendre.

    Les dernières déclarations de Dmitri Medvedev interviennent un jour après que Vladimir Poutine, lors de la visite d’une usine de production de systèmes de défense antiaérienne à Saint-Pétersbourg, a déclaré que son pays sortirait vainqueur de la guerre en Ukraine grâce à son puissant complexe militaro-industriel, affirmant que l’industrie de la défense fabrique autant de missiles que le reste du monde réuni.

    SOURCE aa