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  • Medvedev avertit d’une guerre nucléaire imminente et prévient Macron qu’il ne pourra pas se cacher à l’Élysée

    Publié par Guy de Laferrière le 14 mai 2024

    Le 6 mai 2024, Dmitri Medvedev, ancien président russe, a publié un message alarmant sur X (anciennement Twitter), mettant en garde contre les conséquences désastreuses des menaces d’envoi de troupes occidentales en Ukraine.

    «Le chœur des salauds irresponsables parmi les élites occidentales appelant à envoyer leurs troupes dans ce pays inexistant s’agrandit. Il comprend désormais des membres du Congrès américain, des administrations française et britannique, ainsi que quelques fous des États baltes et de Pologne».

    Selon Medvedev, les élites occidentales, y compris des membres du Congrès américain, des administrations française et britannique, ainsi que des dirigeants des États baltes et de Pologne, appellent à une escalade militaire dangereuse.

    «Ils appellent également à l’utilisation active de leurs missiles, précédemment livrés aux Banderovtsy [NDLR : Banderites nazis], contre l’ensemble du territoire russe».

    Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie accuse ces dirigeants occidentaux de cynisme politique, affirmant qu’ils ne cherchent qu’à tirer profit de la situation. Il dénonce une «dégradation totale de la classe dirigeante occidentale», qui ne semble pas vouloir comprendre les conséquences de leurs actions. Selon lui, l’envoi de troupes occidentales en Ukraine signifierait une implication directe de leurs pays dans une guerre, et la Russie serait obligée de répondre. Il souligne que dans ce cas, aucun dirigeant occidental ne pourrait se cacher, que ce soit au Capitole, à l’Élysée ou au 10 Downing Street.

    «L’envoi de leurs troupes… Le territoire de l’Ukraine signifiera l’engagement direct de ses pays dans une guerre, et nous devrons y répondre. Dans ce cas, aucun d’entre eux ne pourra se cacher ni au Capitole, ni à l’Élysée, ni au 10 Downing Street. Ce serait une catastrophe mondiale».

    Face à cette menace, Medvedev annonce que l’état-major russe a commencé à préparer un exercice militaire impliquant des armes nucléaires non stratégiques. Cette déclaration fait écho aux tensions de la guerre froide, lorsque Kennedy et Khrouchtchev avaient réussi à éviter une catastrophe mondiale il y a plus de 60 ans. Cet avertissement de Medvedev soulève des inquiétudes quant à la possibilité d’une guerre nucléaire imminente. Alors que les tensions montent, le monde semble être au bord de la catastrophe, avec des dirigeants occidentaux qui, selon Medvedev, refusent de comprendre les conséquences de leurs actions.

    «C’est pourquoi l’état-major a commencé aujourd’hui les préparatifs de l’exercice militaire qui comprend des exercices de préparation et d’utilisation d’armes nucléaires non stratégiques. (…) C’est quelque chose que Kennedy et Khrouchtchev ont réussi à comprendre il y a plus de 60 ans ; et quelque chose que les crétins infantiles d’aujourd’hui au pouvoir en Occident ne veulent pas comprendre».

    C’est dans ce climat que ce lundi 6 mai, le président russe, Vladimir Poutine, a donné l’ordre à son armée de procéder à des exercices nucléaires impliquant des troupes situées à proximité de l’Ukraine. Cette décision intervient en réponse aux menaces de la part de dirigeants occidentaux envers la Russie.

    C’est par le biais d’un communiqué officiel du ministère de la Défense, diffusé ce lundi 6 mai, que l’annonce a été faite. Ces manœuvres militaires viseront à «maintenir la préparation» des forces armées russes à assurer la protection du pays. Elles font suite à des «déclarations provocatrices et des menaces» émanant de certains responsables occidentaux à l’encontre de la Russie, comme l’a précisé le ministère.

    Ces exercices incluent l’aviation, la marine et les forces du district militaire Sud. Ce dernier est positionné non loin de l’Ukraine et englobe des régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion. Aucune précision n’a été apportée concernant la date et le lieu de ces manœuvres.

    Il convient de rappeler qu’en octobre 2023, la Russie avait déjà organisé des exercices similaires. Vladimir Poutine avait alors supervisé des tirs de missiles balistiques dans le cadre de manœuvres militaires simulant une «frappe nucléaire massive» de riposte. Un missile balistique intercontinental Iars avait été lancé depuis le cosmodrome de Plessetsk, dans le nord de la Russie, et un autre missile balistique Sineva avait été tiré depuis un sous-marin en mer de Barents.

    Ces exercices avaient été rendus publics le même jour où la chambre haute du Parlement russe, le Conseil de la Fédération, avait approuvé la révocation de la ratification du Traité d’interdiction des essais nucléaires (TICEN).

    Depuis le début du conflit en Ukraine, Vladimir Poutine a accentué sa rhétorique nucléaire. Dans son discours à la nation en février, il avait mis en garde contre un risque «réel» de guerre nucléaire.

    source : Le Média en 4-4-2 via lesmoutonsrebelles

  • La présence de troupes britanniques en Ukraine serait une « déclaration de guerre », risquant une réponse nucléaire, selon Medvedev.

    Publié par Guy de Laferrière le 15 janvier 2024

    Medvedev

    En réaction au « sans précédent » accord d’aide militaire récemment conclu entre Kiev et le Royaume-Uni, et avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak dans la capitale ukrainienne, le Kremlin a émis un avertissement , déclarant que le déploiement de troupes britanniques en Ukraine serait une « déclaration de guerre« .

    Les paroles alarmantes et virulentes ont été prononcées par l’ancien président russe, Dmitry Medvedev, à l’arrivée de Sunak à Kiev pour la présentation du paquet d’aide à la défense de plus de 3 milliards de dollars. Cet nouvel accord en matière de sécurité a suscité l’indignation à Moscou.

    Face à l’absence d’indications dans l’accord de sécurité officiel indiquant un déploiement de troupes britanniques à l’intérieur du pays dévasté par la guerre, il semble que des éléments tels qu’un approfondissement du partage du renseignement aient suffi à susciter les soupçons du Kremlin quant à une escalade des ‘troupes sur le terrain’ de l’Occident.

    L’accord « officialise une gamme de soutiens que le Royaume-Uni a fournis et continuera de fournir pour la sécurité de l’Ukraine, y compris le partage du renseignement, la cybersécurité, la formation médicale et militaire, et la coopération industrielle de défense », avait annoncé Downing Street.

    Medvedev a publié sa réponse sur les réseaux sociaux. Importamment, il occupe actuellement le poste de vice-président du Conseil de sécurité russe, et il a déclaré :

    « Que signifie cela ? Cela signifie une seule chose – ils risquent de se heurter à l’action du paragraphe 19 des fondements de la politique d’État de la Russie en matière de dissuasion nucléaire », a écrit Medvedev sur l’application de messagerie Telegram.

    « Il faut s’en souvenir », a ajouté Medvedev.

    Selon Reuters, il a déclaré que « certains commandants militaires ukrainiens envisageaient de frapper des sites de lancement de missiles à l’intérieur de la Russie avec des missiles à longue portée fournis par l’Occident ».

    Cela fait suite à la précédente affirmation du ministère russe de la Défense selon laquelle des troupes britanniques sont déjà présentes sur le terrain en Ukraine, au moins dans un rôle « conseil ».

    Bien que seul le président Poutine soit finalement le décideur final du déploiement des armes nucléaires russes, la menace de Medvedev était sinistre et a attiré l’attention de l’Occident à un moment où plusieurs points de tension confligents existent dans le monde, principalement en raison de ce qui suit :

    Le paragraphe 19 de la doctrine nucléaire russe de 2020 énonce les conditions dans lesquelles un président russe envisagerait d’utiliser une arme nucléaire : généralement en réponse à une attaque utilisant des armes nucléaires ou autres armes de destruction massive, ou à l’utilisation d’armes conventionnelles contre la Russie « quand l’existence même de l’État est mise en danger ».

    Medvedev a spécifiquement mentionné le point « g » du paragraphe dix-neuf qui traite de la réponse nucléaire à une attaque avec des armes conventionnelles.

    Pendant la guerre qui a duré près de deux ans, l’ancien président Medvedev s’est fait remarquer en tant que faucon intraitable, lançant des menaces nucléaires à plusieurs reprises, particulièrement lorsqu’une escalade était perçue venant de l’Ukraine ou de ses alliés occidentaux. La Russie avait précédemment positionné des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, ce que l’Occident a considéré comme une escalade significative.

    Source : Zero Hedge

    Traduction : Les Moutons Rebelles

  • Medvedev : la défaite de la Russie en Ukraine pourrait conduire à une guerre nucléaire

    Publié par Guy de Laferrière le 19 janvier 2023

    hlesmoutonsrebelles

    - L'ancien président russe affirme que "la défaite d'une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut provoquer le déclenchement d'une guerre nucléaire"
     

    Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a évoqué, jeudi, le risque de déclenchement d’une guerre nucléaire en cas de défaite de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.

    Commentant la prochaine réunion des responsables occidentaux et ukrainiens, qui se tiendra à la base militaire de Rammstein en Allemagne, l’ancien président russe a déclaré s’attendre à ce qu’ils discutent de nouvelles livraisons d’armes lourdes et de dispositifs de combat.

    « Et cela juste après le forum de Davos, où des partis politiques sous-développés ont rabâché tel un mantra : « Pour obtenir la paix, la Russie doit perdre » », a-t-il écrit sur Telegram.

    Il a ajouté que personne n’a pensé à tirer une « conclusion élémentaire » à savoir que « la défaite d’une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut provoquer le déclenchement d’une guerre nucléaire. »

    « Les puissances nucléaires n’ont pas perdu les conflits majeurs dont dépend leur destin. Et cela devrait être évident pour tout le monde », a-t-il déclaré.

    En décembre dernier, le président Vladimir Poutine a déclaré que la doctrine militaire russe n’autorisait que l’utilisation défensive des armes nucléaires, en réponse à une attaque extérieure.

    Medvedev, connu pour ses déclarations tonitruantes et belliqueuses, avait auparavant affirmé que Moscou pourrait recourir aux armes nucléaires pour se défendre.

    Les dernières déclarations de Dmitri Medvedev interviennent un jour après que Vladimir Poutine, lors de la visite d’une usine de production de systèmes de défense antiaérienne à Saint-Pétersbourg, a déclaré que son pays sortirait vainqueur de la guerre en Ukraine grâce à son puissant complexe militaro-industriel, affirmant que l’industrie de la défense fabrique autant de missiles que le reste du monde réuni.

    SOURCE aa