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algérie

  • Une liberté d’expression à géométrie variable, au service d’un régime qui déteste la France et d’élites qui la trahissent.

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2025

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    Ça s’émeut, ça s’indigne, ça geint. Boualem Sansal, écrivain courageux, serait persécuté par le régime algérien. Quelle découverte ! Voilà soixante ans que l’Algérie est une dictature militaire corrompue, un pays tenu d’une main de fer par une caste d’anciens fellaghas reconvertis en oligarques. Mais il a fallu qu’un intellectuel parle un peu trop fort pour que nos belles âmes s’éveillent enfin.
    Le plus grotesque dans cette affaire, c’est l’indignation sélective de nos gouvernants. Ces mêmes dirigeants français qui rampent devant Alger, qui mendient une entrevue ou un vague geste diplomatique, osent donner des leçons de liberté. Ils acceptent sans broncher que l’Algérie insulte la France, refuse de reprendre ses ressortissants sous OQTF, finance des mosquées radicales sur notre sol. La France officielle, celle des ministres sans colonne vertébrale, se couche, encore et toujours.
    Et pendant qu’on feint de défendre la liberté d’expression à Alger, on la piétine à Paris. On condamne des Français pour des tweets, des tribunes, des propos dissidents. Une batterie de lois liberticides verrouille le débat public : loi Pleven, loi Gayssot, loi Avia, etc. Le délit d’opinion est devenu un sport national.
    Cette affaire Sansal est l’illustration parfaite de l’hypocrisie occidentale : compassion pour les dissidents étrangers, mépris pour les résistants français. Une liberté d’expression à géométrie variable, au service d’un régime qui déteste la France et d’élites qui la trahissent.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France
  • Comment l’Algérie expulse ses migrants subsahariens dans le désert à bas bruit : en avril et mai, 16 000 expulsions

    Publié par Guy Jovelin le 29 juin 2025

    En avril et mai, 16.000 Subsahariens ont été expulsés par l’Algérie vers le désert au nord du Niger. Derrière cette politique de rafles discrètes, Alger resserre ses liens avec la Tunisie, qui adopte les mêmes méthodes, loin des regards. Aux yeux des autorités, pas de sujet. Dans les médias d’État algériens, pas un mot. En Algérie où règne un «racisme» assumé, l’origine de ces migrants constitue une double peine. «Une chose est sûre, on ne dira jamais rien des Irakiens, des Libyens, des Syriens en Algérie. Mais ceux qu’on appelle “kahlouches”, “nègres”, sont maltraités. Dès que c’est de couleur, on expulse», souligne le journaliste Daoud Imoulayen.

    «Ils viennent nous faire la morale mais c’est un comble, alors qu’eux-mêmes ne s’embarrassent pas de l’État de droit» , tance Xavier Driencourt, l’ancien ambassadeur de France à Alger.

    Dans la chaleur torride du désert entre le  Niger et  l’Algérie , des files de camions se dirigent vers la frontière. À leurs bords, des dizaines et des dizaines de migrants – jusqu’à plus de 1000 en une journée. Les forces de l’ordre algériennes les laissent sans eau ni nourriture, sous des températures  avoisinant les 50°C. Le cri d’alarme est venu d’abord d’ONG. Dans une déclaration commune publiée le 20 mai, plusieurs collectifs africains, notamment Alarme Phone Sahara et le Réseau Maghreb Sahel sur les migrations, ont alerté sur les méthodes «brutales», «inhumaines» parfois mortelles de ces véritables «rafles», opérées dans la plus grande discrétion. 

    Puis, les autorités nigériennes elles-mêmes ont brisé le tabou. À la télévision publique en mai, le général Ibrah Boulama Issa, gouverneur d’Agadez, ville carrefour pour les migrants venus de Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Burkina, a alerté sur une «vague de refoulement sans précédent de migrants en provenance d’Algérie». Dans la localité frontalière d’Assamaka, les centres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’organisme onusien, sont en situation de «surpopulation», a indiqué le gouverneur. […]

    Le Figaro via fdesouche

  • 6.000 migrants abandonnés dans le désert par l’Algérie, le Niger organise un rapatriement en urgence pour éviter un désastre humanitaire

    Publié par Guy Jovelin le 19 mai 2025

    fdesouche
     

     

    Selon RFI, le Niger prévoit d’aider l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à rapatrier plus de 4.000 migrants d’ici juillet pour éviter « un désastre humanitaire » à Assamaka, à la frontière avec l’Algérie. Le gouverneur de la région d’Agadez a pris cette décision face à une recrudescence des expulsions algériennes.

    Le 19 avril, plus de 1.100 personnes en situation irrégulière ont été refoulées dans le désert par les autorités algériennes, contraintes de marcher jusqu’à la frontière nigérienne. La police d’Assamaka a recensé plus de 6.000 refoulés pour le seul mois d’avril, contre un peu plus de 7.000 pour l’ensemble du premier trimestre 2025.

    Les centres d’hébergement sont débordés, et les migrants, exposés à des températures extrêmes (47-48°C), vivent sans abri. Le coordinateur de l’ONG Alarmphone Sahara, Azizou Chehou, qualifie la situation d’« insoutenable » et appelle à des discussions entre pays concernés.

    Le général Ibrah Boulama Issa parle d’une « vague de refoulement sans précédent ». Malgré une déclaration d’ouverture du président algérien Abdelmadjid Tebboune à une éventuelle régularisation des travailleurs sans papiers, les reconduites brutales se poursuivent.

  • Algérie : Trente élus français de gauche et du centre vont participer à une cérémonie officielle

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2025


    Selon Le Figaro, une délégation d’environ trente élus français – principalement de la gauche (PS, écologistes, communistes), de l’extrême gauche (ex-LFI) et du centre (centristes, radicaux, ex-Renaissance) – se rendra en Algérie à l’occasion des 80 ans des massacres du 8 mai 1945. Une cérémonie est prévue à Alger le jeudi 8 mai, suivie d’une visite à Sétif le samedi 10 mai.

    Parmi les participants :

    • Laurent Lhardit (PS), président du groupe d’amitié France-Algérie ;
    • Fatiha Keloua Hachi (PS), présidente de la commission des affaires culturelles ;
    • Danielle Simonnet (ex-LFI, aujourd’hui chez les écologistes) ;
    • Stéphane Peu (PCF), président du groupe communiste à l’Assemblée ;
    • Belkhir Belhaddad (ex-Renaissance, non-inscrit) ;
    • Raphaël Daubet (centriste, Lot) ;
    • Sophie Briante Guillemont (centristes, Français de l’étranger) ;
    • Ahmed Laouedj (radical, Seine-Saint-Denis) ;
    • Adel Ziane (PS, Seine-Saint-Denis) ;
    • Akli Mellouli (divers gauche, binational) ;
    • Sabrina Sebaihi et Karim Ben Cheikh (écologistes).

    Ils sont accompagnés d’une vingtaine d’élus, dont plusieurs membres du Cercle Émir Abdelkader, comme son président Rafik Temghari (élu de Rueil-Malmaison).

    Cette commémoration concerne la répression des manifestations indépendantistes à Sétif, Guelma et Kherrata par les forces coloniales françaises le 8 mai 1945. Le bilan humain reste controversé : environ 1 500 à 20 000 morts selon les sources françaises, et jusqu’à 45 000 selon les autorités algériennes.

    Malgré une crise diplomatique aiguë – marquée par l’expulsion mutuelle de douze agents diplomatiques – cette visite est interprétée à Alger comme « un signal positif fort » : « On les laisse venir alors même que le Conseil de la Nation a rompu ses relations avec le Sénat français », déclare une source algérienne.

    De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot reste ferme : « À ce stade la situation est bloquée et c’est la responsabilité des autorités algériennes. »

  • Algérie : nombre record d’expulsions de migrants vers le Niger en 2024, selon une ONG. Plus de 1100 migrants expulsés vers le Niger en une seule journée, un chiffre jamais vu (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 24 avril 2025


    24/04/2025

    Plus de 1 100 personnes en situation irrégulière ont été expulsées dans le désert par les autorités algériennes samedi dernier. Ces personnes ont marché jusqu’à la frontière au Niger, pays de transit pour des milliers de migrants qui se rendent en Libye et en Algérie pour rejoindre l’Europe. Depuis trois ans, le nombre de migrants expulsés dans cette zone est en hausse constante. C’est la première fois qu’autant de migrants sont expulsés d’Algérie en une seule fois.

    Elles ont été abandonnées par les autorités algériennes près de la frontière du Niger, dans un endroit surnommé le « point zéro ». Les personnes expulsées doivent ainsi marcher une quinzaine de kilomètres pour rejoindre la localité la plus proche de la frontière au Niger, Assamaka. Sur la route, elles sont livrées à elles-mêmes dans une chaleur extrême qui fait régulièrement des victimes. […]

    RFI

    14/01/2025

    Au moins 31.404 migrants ont été expulsés d’Algérie vers le Niger voisin en 2024, un chiffre record selon l’ONG nigérienne Alarme Phone Sahara (APS) qui dénonce lundi les «traitements violents» voire «mortels» à leur encontre. Depuis 2014, des migrants irréguliers nigériens mais aussi d’autres pays africains, dont des femmes et des mineurs, sont fréquemment refoulés d’Algérie, point de transit vers l’Europe.

    «Au moins 31.404 personnes (…) ont été expulsées d’Algérie à la frontière du Niger pendant l’année 2024», indique dans un communiqué Alarme Phone Sahara qui se porte au secours des migrants dans le désert entre les deux pays. En 2024, le nombre de personnes expulsées par Alger «dépasse tous les chiffres documentés des années précédentes», y compris celui de 2023 avec 26.031 refoulés, souligne-t-elle. Dans un précédent rapport, APS indiquait que l’Algérie avait refoulé quelque 20.000 migrants, rien qu’entre janvier et août 2024. APS dénonce régulièrement les expulsions de migrants «dans des conditions brutales» avec «dans le pire des cas, des conséquences mortelles».

    www.lefigaro.fr