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algérie

  • C’était un 19 mars…

    Publié par Guy de Laferrière le 19 mars 2024

     1962 : soi-disant cessez-le-feu avec le FLN en Algérie. L’organisation terroriste gagne ce jour-là politiquement, par la trahison de De Gaulle, alors qu’elle avait été vaincue par l’armée.
    En réalité, au lieu d’un cessez-le-feu, c’est le début des massacres de grande ampleur… Sous l’œil placide et complice des gaullistes.
    Voir à ce sujet la revue L’Héritage n°8.

    Une petite conférence sur les crimes et les exactions du FLN après le 19 mars 1962 :


     

    Source : contre-info

  • Algérie : pas de visa pour réhabiliter des cimetières français

    Publié par Guy de Laferrière le 01 octobre 2023

     

    On parle beaucoup du gaz et du pétrole. Mais le gouvernement algérien a la main sur une autre énergie, qui réussit ce prodige, celle-là, d’être à la fois fossile - par son grand âge - et renouvelable, tant ce carburant semble inépuisable et trouve, chaque jour, de nouvelles formes : la rancœur contre la France. La suppression du programme français dans les écoles privées n’en est pas la plus récente expression. L’ultime brimade a visé le Collectif Sauvegarde des Cimetières d’Oranie.

    Cette association a été créée il y a tout juste 19 ans, en octobre 2004, à l’initiative d’un groupe de pieds-noirs au retour d'un « pèlerinage » à Oran. L’Algérie sortait de la sinistre « décennie noire » et l'état de leurs cimetières familiaux les avait horrifiés : caveaux fracturés, croix brisées, ossements gisant dans les mauvaises herbes… « Je revois mon mari, désemparé, dans le cimetière des marins de Mers el-Kébir [à quelques kilomètres d’Oran, NDLR], avec un crâne dans les mains. Il venait de le ramasser et ignorait dans quel caveau il fallait le remettre », confie, à BV, l’une des participantes. Celle-ci se souvient aussi, dans un autre cimetière dévasté, avoir pleuré, les bras pleins des fleurs qu’à la demande d'amis restés en France elles avait apportées : elle ne savait pas où les poser. Dans Le Midi libre, en 2017, le président de l’association témoignait : « Depuis 13 ans, nous faisons le tour des cimetières autour d’Oran, et le constat est toujours le même : ils sont martyrisés. Par les conditions sismiques qui font bouger les sols, par la végétation qui recouvre tout ou par la main de l’homme qui saccage, squatte et détruit. »

    Ce collectif s'est donc fixé l'objectif de sensibiliser les autorités françaises sur l’état de ces sépultures et contribuer à réhabiliter les 96 cimetières d’Oranie. Les membres de cette association ont, par ailleurs, créé un outil Internet afin que les pieds-noirs puissent retrouver leurs morts. Au cours de leurs nombreux voyages, ils ont fait des recensements, relevé les noms… un travail minutieux de bénédictin afin d’aider les descendants dans leur quête d’information. Bref, la mission de ce collectif est aussi légitime que nécessaire. Ce soin discret et diligent des cimetières, au moyen de fonds glanés ici et là auprès de particuliers ou de collectivités locales (comme en PACA), est d’ailleurs « tout bénéfice » pour l’État algérien. Et en 19 ans, tous les visas nécessaires au voyage en Algérie ont été à chaque fois obtenus.

    Cimetière d'Assi Bou Nif (Algérie) ©CSCO

    C’est donc en toute confiance, pensant à une formalité, que 89 membres de ce collectif - des septuagénaires et des octogénaires essentiellement, pour beaucoup nés en Algérie, mais aussi quelques jeunes, désireux d’aller sur les pas de leurs ancêtres - sont allés demander un visa dans leur consulat respectif pour un voyage prévu du 22 au 29 septembre. Les 32 personnes qui avaient fait cette demande avant l’été ont obtenu ce visa. Les 57 autres, en revanche, se sont vus opposer une fin de non-recevoir. Il leur avait pourtant été explicitement dit, au moment du dépôt, en août, qu’ils étaient « tout à fait dans les délais ». Que s'est-il donc passé ? Quel changement de pied de la part du gouvernement algérien ? Certains consulats (Montpellier, Metz, Lille, Lyon, Nanterre, Pontoise, Nice) ont signifié le refus du ministère des Affaires étrangères d’Algérie, sans exciper d’aucun motif. À Marseille, le consulat est carrément resté muet, ne répondant à aucun mail ou appel téléphonique des voyageurs inquiets de ne pas voir arriver leur visa.

    C’est Air Algérie qui, la veille du départ, a signalé ce rejet aux intéressés, refusant par la même occasion de rembourser le billet, le refus de visa ne faisant pas partie, selon la compagnie, des motifs de remboursement prévus. Pour les membres du collectif refoulé, la note est donc salée : le prix du visa, soit 110 €, les billets d’avion et les arrhes de l’hôtel. Lorsque les voyageurs des Bouches-du-Rhône sont allés récupérer, dépités, leur passeport au consulat, il leur a été répondu que « le peuple algérien était souverain et [qu’]il avait le droit de décider qui entrait chez lui » (sic). Rappelons qu’en France, tous les refus d’accorder un visa à un étranger doivent être motivés. Le consulat d'Algérie à Marseille, sollicité par Boulevard Voltaire, n’a donné à ce jour aucune réponse.

    À défaut d’entretenir lui-même ces tombes, et d’exiger de l’Algérie qu’elles ne soient pas profanées - rappelons que ces morts sont... français ! -, l’État ne peut-il au moins obtenir que les bonnes volontés soucieuses d’honorer leurs ancêtre - nos ancêtres - aient accès à ces sépultures ? Ou, comme d’habitude, cette nouvelle couleuvre va-t-elle être avalée silencieusement ?

    Gabrielle Cluzel

     

    Source : bvoltaire

  • 20 août 1955 : massacre d’El Halia. Un voisin à ses futures victimes : « Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande »

    Publié par Guy de Laferrière le 20 août 2023

    Il y a à peine soixante ans…

    Le FLN – organisation séparatiste et terroriste soutenue entre autres par la gauche française et toujours au pouvoir en Algérie – avait décidé, devant l’essoufflement de sa propagande, de passer à une stratégie sanguinaire pour faire « monter la pression » en Algérie française.

    Ainsi, dans le petit village minier d’El Halia, 71 Européens furent massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer.
    Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes – méthode habituelle -, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes. Ainsi que des empalements.

    Souvenons-nous aussi comme des voisins chaleureux et ceux que l’on croyait des « amis » se sont transformés du jour au lendemain.

    Description puis témoignage :

    Massacre des travailleurs de la mine de El Halia le 20 août 1955

    « El-Halia est attaqué entre 11 h 30 et midi le 25 août 1955.

    C’est un petit village proche de Philippeville, sur le flanc du djebel El-Halia, à trois kilomètres environ de la mer. Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans. Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux. Ils poussent la bonne intelligence jusqu’à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu’ils n’ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, « on se défendrait » au coude à coude.

    A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d’émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable. Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d’anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens… Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu’ils ne pourront échapper au carnage. Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d’habitants. A cette heure-là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c’est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail. Les Européens qui traînent dans le village sont massacrés au passage. Un premier camion rentrant de la carrière tombe dans une embuscade et son chauffeur est égorgé. Dans un second camion, qui apporte le courrier, trois ouvriers sont arrachés à leur siège et subissent le même sort. Les Français dont les maisons se trouvent aux deux extrémités du village, surpris par les émeutiers, sont pratiquement tous exterminés. Au centre d’EI- Halia, une dizaine d’Européens se retranchent, avec des armes, dans une seule maison et résistent à la horde. En tout, six familles sur cinquante survivront au massacre. Dans le village, quand la foule déferlera, excitée par les « you you » hystériques des femmes et les cris des meneurs appelant à la djihad, la guerre sainte, certains ouvriers musulmans qui ne participaient pas au carnage regarderont d’abord sans mot dire et sans faire un geste. Puis les cris, l’odeur du sang, de la poudre, les plaintes, les appels des insurgés finiront par les pousser au crime à leur tour. Alors, la tuerie se généralise. On fait sauter les portes avec des pains de cheddite volés à la mine. Les rebelles pénètrent dans chaque maison, cherchent leur « gibier » parmi leurs anciens camarades de travail, dévalisent et saccagent, traînent les Français au milieu de la rue et les massacrent dans une ambiance d’épouvantable et sanglante kermesse. Des familles entières sont exterminées: les Atzei, les Brandy, les Hundsbilcher, les Rodriguez. Outre les 30 morts il y aura 13 laissés pour morts et deux hommes, Armand Puscédu et Claude Serra, un adolescent de dix-neuf ans qu’on ne retrouvera jamais. Quand les premiers secours arrivent, El-Halia est une immense flaque de sang.

    Le groupe de fellagha est commandé par Zighout Youcef. 123 des personnes qui l’habitent, de toutes religions, de tous sexes, de tout âge et de toutes opinions politiques sont massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer. (71 européens, 52 musulmans, 120 disparus). Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes, méthode habituelle, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes.

    Ce massacre résulte des nouvelles consignes du FLN qui a échoué dans sa tentative de mobiliser massivement les Français musulmans d’algérie contre la france, que ce soit par la propagande ou par la terreur. Il a également échoué dans sa tentative de créer une force militaire suffisante pour gagner des combats contre l’armée française, par manque de soutien extérieur susceptible de lui procurer des armes, aussi parce que les paras et autres troupes de choc, ramenées d’Indochine, implantent de nouvelles formes de guerre, avec des unités mobiles, et le début des opérations héliportées. Enfin de plus en plus nombreux sont les musulmans qui portent les armes françaises, d’abord protection des sections administratives spéciales nouvellement implantées, gendarmes des groupes mobiles de sécurité, puis progressivement et de plus en plus, auto défense des villages et troupes combattantes, les harkis.

    Le FLN a alors décidé de faire régner la terreur, il renforce ses politiques d’attentat aveugles dans les villes, son extermination systématique des européens, ses actions de sabotage de récolte, de routes, de réseau ferré, de lignes téléphoniques qui le conduiront à la victoire. Il vise aussi les nationalistes modérés type Ferhat Abbas, dont le neveu, qui gérait sa pharmacie est égorgé pour l’exemple. Abbas comprendra parfaitement qu’il n’est plus possible de tenter une troisième force et rejoindra le Caire.

    El Halia aura une autre conséquence, le gouverneur général Soustelle, qui était venu en Algérie avec la volonté de trouver une solution politique, voyant le massacre, déçu de ses contacts, décide « qu’on ne discute pas avec des gens comme ça ». Lors de l’enterrement des victimes, les personnes présentes, menées par le maire, piétineront les gerbes et couronnes offertes par les autorités préfectorales et militaires et feront une conduite de Grenoble au sous préfet.

    Soustelle écrira : « Les cadavres jonchaient encore les rues. Des terroristes arrêtés, hébétés, demeuraient accroupis sous la garde des soldats….Alignés sur les lits, dans des appartements dévastés, les morts, égorgés et mutilés (dont une fillette de quatre jours) offraient le spectacle de leurs plaies affreuses. Le sang avait giclé partout, maculant ces humbles intérieurs, les photos pendues aux murs, les meubles provinciaux, toutes les pauvres richesses de ces colons sans fortune. A l’hôpital de Constantine des femmes, des garçonnets, des fillettes de quelques années gémissaient dans leur fièvre et leur cauchemars, des doigts sectionnés, la gorge à moitié tranchée. Et la gaieté claire du soleil d’août planant avec indifférence sur toutes ces horreurs les rendait encore plus cruelles « 

    Le 20 août 1955, « une date terrible, une date inoubliable » dira Yves Courrière dans son Histoire de la guerre d’Algérie » (ed. Taillandier). Ce jour-là, Zighout Youssef, le chef de la willaya 2, lance la population civile de certains douars du Nord-Constantinois contre les Européens. A El-Halia, petit centre minier près de Philippeville, cent trente-deux personnes sont assassinées dans des conditions barbares.

    Marie-Jeanne Pusceddu témoigne:
    Le 20 août 1955 j’étais à El-Halia

    Je m’appelle Marie-Jeanne Pusceddu, je suis pied-noir, née à Philippeville en 1938 de parents français, d’origine italienne. Mes parents étaient des ouvriers; toute ma famille, frères, oncles, cousins, travaillait à la mine d’El-Halia, près de Philippeville. Ce petit village d’El-Halia n’était qu’un village de mineurs, d’artisans qui travaillaient dur dans la mine de fer. Il y avait également des ouvriers arabes avec qui nous partagions, au moment de nos fêtes respectives, nos pâtisseries et notre amitié. Ils avaient leurs coutumes, différentes des nôtres, nous nous respections. Nous étions heureux. Les « événements d’Algérie » ont commencé en 1954. Mais pour nous, la vie était la même, nous ne nous méfions pas de nos amis arabes.

    Je me suis mariée le 13 août 1955, nous avons fait une belle fête et tous nos amis étaient là, notamment C., le chauffeur de taxi arabe que nous connaissions bien. Avec mon mari, nous sommes partis en voyage de noces. Le 19 août 1955, avec mon mari André Brandy (ingénieur des mines employé au Bureau de la recherche minière d’Algérie ), nous avons pris le taxi de C. pour rentrer à El-Halia. Pendant le trajet, C. nous dit: « Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande ».
    Je lui répondis: « Quelle fête ? Il n’y a pas de fête ».
    Je pensais qu’il plaisantait. Le lendemain, 20 août, tous les hommes étaient au travail à la mine sauf mon mari. Il était juste midi, nous étions à table, quand soudain, des cris stridents, les youyous des mauresques et des coups de feu nous ont surpris. Au même moment, ma belle-sœur Rose, sa petite dernière Bernadette (trois mois) dans les bras arrive, affolée, suivie de ses enfants, Geneviève 8 ans, Jean-Paul 5 ans, Nicole 14 ans, Anne-Marie 4 ans. Son aîné Roger, âgé de 17 ans, était à la mine avec son père. Avec ma mère, mon frère Roland de 8 ans, Suzanne ma soeur de 10 ans, Olga mon autre soeur de 14 ans et mon mari, nous avons compris qu’il se passait quelque chose de grave. Les cris étaient épouvantables. Ils criaient: « Nous voulons les hommes ». Je dis à mon mari : « Vite, va te cacher dans la buanderie! ».

    Nous nous sommes enfermés dans la maison, mais les fellaghas ont fait irruption en cassant la porte à coup de hache. A notre grande stupeur, c’était C., le chauffeur de taxi, « l’ami » qui avait assisté à mon mariage. Je le revois encore comme si c’était hier. Il nous a poursuivis de la chambre à la salle à manger, puis dans la cuisine; nous étions pris au piège. C., avec son fusil de chasse, nous menaçait. Il a immédiatement tiré sur ma pauvre mère, en pleine poitrine, elle essayait de protéger mon petit frère Roland. Elle est morte sur le coup avec Roland dans ses bras, lui aussi gravement atteint. Ma belle-sœur Rose a été tuée dans le dos. Elle gardait son bébé contre le mur, ma jeune soeur Olga s’est jetée, dans une crise d’hystérie, sur le fusil, il a tiré à bout portant, la blessant salement. Il nous narguait avec son fusil. Bravement et affolée, je lui dis: « Vas-y! Tire! Il ne reste plus que moi ». Il a tiré, j’ai reçu la balle à hauteur de la hanche, je n’ai même pas réalisé et il est parti. J’ai pris les enfants, les ai cachés sous le lit avec moi, mais je souffrais trop et je voulais savoir si mon mari était toujours vivant. Je suis allée dans la buanderie et me suis cachée avec lui derrière la volière. Les fellaghas, les fils de C., sont revenus. lls se dirigeaient vers nous en entendant un bruit, mais l’un d’eux a dit en arabe: « C’est rien, c’est les oiseaux ». Et nous sommes restés, apeurés, désemparés, sans bouger jusqu’à cinq heures de l’après-midi.

    Les cris, les youyous stridents, la fumée, le feu, quel cauchemar ! …Un avion de tourisme est passé au-dessus du Village et a donné l’alerte. L’armée est arrivée à dix-sept heures. Et là, nous sommes rentrés dans la maison pour constater l’horreur. Mon petit frère Roland respirait encore; il est reste cinq jours dans le coma et nous l’avons sauvé. Malheureusement, ma soeur Olga a été violée et assassinée, ma soeur Suzanne, blessée à la tête, elle en porte encore la marque. Puis l’armée nous a regroupés. Ma famille Azeï, tous massacrés au couteau, la soeur de ma mère, son mari, ses deux filles dont l’une était paralysée, l’une des filles qui était en vacances avec son bébé a été, elle aussi, assassinée à coups de couteau (c’est la fiancée de son frère, qui s’était cachée, qui a tout vu et nous l’a raconté). Le bébé avait été éclaté contre le mur. Puis, mon cousin a été tué à coups de fourchette au restaurant de la mine, le frère de ma mère, Pierrot Scarfoto a été, lui aussi massacré, en voulant sauver ses enfants, à coups de couteau, les parties enfoncées dans la bouche, ainsi que mon neveu Roger, âgé de 17 ans. Mon père, sourd de naissance, blessé à coup de couteau, s’était réfugié dans une galerie abandonnée. Il n’a pas entendu l’armée, on ne l’a retrouvé que quinze jours plus tard, mort à la suite de ses blessures. Il a dû souffrir le martyre. Mon jeune frère Julien a été également massacré.

    Treize membres de ma famille ont ainsi été martyrisés, massacrés par le F.L.N.

    Je suis restée à l’hôpital près de trois mois, j’avais fait une hémorragie interne avec infection, car les balles fabriquées étaient bourrées de poils, de bris de lames de rasoir. Nous avions échappé à la mort, mais pas à la souffrance. Mon mari fut muté à Bougie, mais le Chantier ayant subi une attaque, il a dû fermer; puis à Ampère, près de Sétif, et finalement au Sahara. Mais les femmes n’étaient pas admises. J’ai été recueillie avec mes deux frères à Lacaune-les-Bains, chez les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul, j’y étais déjà venue plus jeune.

    Le fellagha meurtrier de ma famille a été arrêté, j’ai dû venir témoigner pendant trois ans en Algérie, car j’étais le seul témoin. Mon témoignage fut mis en doute, du moins la façon dont les miens ont été massacrés. Ils ont déterré ma mère pour voir si je disais la vérité, je n’en pouvais plus. On a retiré plusieurs balles et la seule chose de positive dans tout ce cauchemar, c’est le collier qu’elle portait et que l’on m’a remis ; collier dont je ne me séparerai jamais.

    Marie-Jeanne Pusceddu
    Source : L’Algérianiste N° 94 juin 2001
    Revue culturelle
    BP 213
    11102 Narbonne cedex
    Tél/fax : 04 68 65 05 66

     

    Source : contre-info

  • Lyon : un homme déjà connu de la police s’introduit dans les locaux d’Interpol et dérobe dix ordinateurs ; ils auraient été ensuite envoyés en Algérie

    Publié par Guy de Laferrière le 09 août 2023

    Un homme est parvenu à s’introduire dans les locaux d’Interpol, l’organisation internationale de police criminelle, à Lyon, le samedi 15 juillet dernier. Il a dérobé dix ordinateurs avant de prendre la fuite. Les policiers l’ont identifié puis interpellé deux semaines plus tard, a appris Actu17.

    […]

     

    Le 31 juillet, le voleur a été interpellé puis placé en garde à vue. Durant ses auditions, il a reconnu les faits, expliquant avoir revendu le matériel informatique à un complice qui les aurait ensuite envoyés en Algérie.

    […]

     

    Actu17 via fdesouche

  • Face aux menaces de l’Occident, l’Algérie se dote d’une défense renforcée avec le soutien de la Russie

    Publié par Guy de Laferrière le 04 août 2023

    La Russie, intéressée par le leadership de l’Algérie dans la sécurité du nord de l’Afrique, s’est engagée à aider à améliorer les capacités de défense de l’armée algérienne. Les deux pays ont également réaffirmé leur volonté de mener une politique extérieure indépendante malgré la pression occidentale.

    « De son côté, la Défense russe est également prête à contribuer à l’amélioration des capacités de combat de l’armée algérienne », a précisé le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

    Durant la visite du chef d’état-major algérien à Moscou, les deux parties ont examiné plusieurs questions d’intérêt commun. Cette rencontre fait suite à un important contrat conclu en 2022 pour la fourniture d’un large éventail d’armements, incluant des chars, des systèmes de défense aérienne et des avions.

    Face aux dangers soutenus par le comportement destructeur occidental, la coopération renforcée entre l’Algérie et la Russie vise à consolider la sécurité et les intérêts nationaux des deux pays dans le contexte géopolitique actuel. Les relations amicales et confiantes entre les leaders Vladimir Poutine et Abdelmadjid Tebboune ont joué un rôle clé dans la consolidation du partenariat stratégique approfondi entre les deux nations.

    La Russie réaffirme son soutien au droit des pays à prendre des décisions indépendantes sur les questions internationales et interétatiques, notamment en matière de sécurité nationale. Cette collaboration renforcée entre l’Algérie et la Russie en matière de défense envoie un message clair au monde sur leur volonté de protéger leurs intérêts nationaux et de mener une politique extérieure indépendante.

    « Au cours de la réunion des présidents de la Fédération de Russie et de l’Algérie, une Déclaration sur un partenariat stratégique approfondi entre nos pays a été signée. Nous avons donné un signal clair au monde entier que la Russie et l’Algérie visent à mener une politique étrangère indépendante et à défendre leurs intérêts nationaux, malgré la pression sans précédent de l’Occident », selon le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

    À chaque jour qui passe, l’Algérie renforce son potentiel de défense, gagnant ainsi du terrain face aux défis du XXIe siècle, tandis que la coopération bilatérale avec la Russie s’intensifie, consolidant la sécurité et la stabilité dans la région du nord de l’Afrique. La mémoire de la révolution et l’assistance des Forces armées russes restent des piliers essentiels de cette relation stratégique.

    A ce titre, Saïd Chanegriha a rappelé la position prise par l’Union soviétique lors de la révolution algérienne en 1954 et l’aide apportée à l’époque par l’armée russe aux forces algériennes, une mémoire que le peuple algérien préserve.

     

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