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liberté d'expression

  • Profs suspendus, une énième atteinte à la liberté d’expression

    Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2023

    9 Mai 2023, 05:18am | Publié par Thomas Joly

    Ces dernière semaines ont été l'occasion d'un nouveau piétinement de la liberté d’expression. L’Éducation nationale a décidé de suspendre de leurs fonctions, pendant trois mois, deux professeurs de philosophie en raison de leurs prises de position politiques et sociales.

    Selon l’administration, les deux enseignants auraient porté atteinte au bon fonctionnement de l’institution. Retranchés derrière des notions juridiques noyées de casuistique, les instances disciplinaires ont choisi d’évincer messieurs Franklin Nyamsi et René Chiche.

    Le premier, suivi par plus de 160.000 personnes sur le réseau social Twitter, critique régulièrement la politique africaine de la France. Le second, suivi par plus de 100.000 personnes, intervient régulièrement sur les chaînes de télévision et les radios pour dénoncer l’état intellectuel catastrophique de l’enseignement dans notre pays. De surcroît, et c’est essentiel de le souligner, M. Chiche est également responsable syndical.

    Ajoutons que ces sanctions sont accompagnées de la privation des droits à rémunération et des droits à avancement et retraite. Par ailleurs, les lycéens sont directement impactés puisqu'ils sont privés de leurs enseignants quelques semaines avant le baccalauréat de philosophie.

    Sous un angle strictement juridique, ces sanctions opportunistes obscurcissent un peu plus le paysage de la pensée politique et de l’opinion libre.

    Rappelons que l’obligation ou le devoir de réserve, stricto sensu, n’est pas prévu par la loi, excepté pour certains statuts spécifiques comme celui des militaires ou celui des magistrats. La représentation nationale n’a donc jamais contraint à la réserve le professeur ou l’enseignant. Ce devoir est une stricte création prétorienne. Il prend sa source dans une jurisprudence du Conseil d’État déjà ancienne, du 15 janvier 1935, par un arrêt fondateur dit « Bouzanquet ». Autrement dit, il s’agit d’une obligation créée par les juges et contrôlée par ces mêmes juges.

    Lors des débats parlementaires relatifs au statut général des fonctionnaires au début des années 1980, un amendement avait été déposé pour inscrire l’obligation de réserve dans la loi relative aux droits et obligations desdits fonctionnaires. Le ministre de la Fonction publique, en son temps, avait rejeté cet amendement en expliquant qu’il fallait « laisser le soin au juge administratif d'apprécier au cas par cas les limites au droit d'expression imposées aux fonctionnaires par l'obligation de réserve ». C’était, ainsi, donner un pouvoir au juge au détriment de la volonté populaire.

    Le danger d’une telle situation provient de l’absence de cadre juridique clarifié et précisément défini. Afin de ne pas tomber sous le coup de la sanction, l’agent peut exprimer une opinion qui ne doit pas avoir de caractère excessif ou insultant vis-à-vis du service. Il doit veiller à s’exprimer avec une certaine retenue afin que son comportement ne nuise pas à l’administration à laquelle il appartient.

    Or, toutes ces notions évoquées peuvent laisser cours à des interprétations diverses. Sur quels critères décider, juridiquement, du « caractère excessif d’un propos » ? Comment estimer que ce même propos a été exprimé sans une « certaine retenue » ? D’abord les commissions de discipline et ensuite les juges apprécieront, alors, au cas par cas. Ce sont ces seules appréciations qui font leur office et partant, cela devient une atteinte fondamentale à la sécurité juridique.

    A ce titre, le ministre de l’Éducation nationale, a justifié les sanctions prononcées en affirmant que les professeurs avaient tenu « des propos outranciers, complotistes, injurieux d’une très grande violence ». Pap Ndiaye a ajouté, « nous garantissons le droit de libre expression, mais ce type de propos d’entre pas dans le droit de libre expression ». C’est évidemment là tout le problème. Ça ne devrait pas être au ministre, ni aux supérieurs hiérarchiques, ni mêmes aux juges, de décider que les propos tenus n’entrent pas dans le droit de la libre expression. Seul le peuple devrait pouvoir décider.

    Le devoir de réserve est manifestement dévoyé. Certains hauts fonctionnaires ou hommes politiques ne supportent plus que l’on puisse contester leurs insuffisances, leurs décisions iniques ou que l’on ose la contradiction. Ils mettent donc en œuvre les procédures leur permettant d’évincer l’opinion qui dérange et celui qui la livre. Ces deux professeurs sont victimes de l’évolution de la censure dans notre pays. Cette censure à géométrie si variable.

    Maître Alain Belot

    Source : http://bvoltaire.fr

  • C’est un cas Binet

    Publié par Guy de Laferrière le 07 avril 2023

    C’est un cas Binet

    Au nom de la liberté d’expression, la nouvelle patronne de la CGT refuse de répondre à un média :

  • Canada : des voix s’élèvent contre les propos de Trudeau sur les limites à la liberté d’expression : “Il vient de cautionner le meurtre d’innocents en France par un tueur islamiste”

    Publié par Guy Jovelin le 01 novembre 2020

    Justin Trudeau doit démissionner. Il vient de cautionner le meurtre d’innocents en France par un tueur islamiste.

    Trudeau a commencé par déclarer que la liberté d’expression n’était pas sans limites. Ce qui est exact. Il a ensuite illustré son affirmation en ajoutant qu’on ne pouvait pas crier au feu dans un cinéma bondé. C’est vrai. Mais en quoi publier une caricature de Mahomet provoque-t-il une panique dans un lieu clos? L’analogie est fausse.

    Ensuite, Trudeau dérape complètement: il faudrait être conscient de l’impact de ses gestes sur d’autres et il ne faudrait pas chercher à blesser, inutilement ou de manière arbitraire, ceux avec qui on est en train de partager une société et une planète.

    Excuse de violeur

    Trudeau reprend exactement le même type d’argument que celui qu’utilisaient les violeurs pour justifier leurs actions immondes: je l’ai violée, mais c’est de sa faute parce qu’elle portait une jupe trop courte. Aucun tribunal civilisé n’accepte ce genre d’excuse. […]

    Le Journal de Montréal

    Justin Trudeau est dangereux

    Mais si on lâchait Washington et qu’on s’intéressait un peu plus à ce qui se passe depuis quelques années à Ottawa, on verrait que nous ne sommes pas tellement mieux équipés que nos voisins du Sud, rayon leadership.

    UN FESTIVAL D’ERREURS

    Un PM qui se déguise en Indien quand il va en Inde. Qui affirme avec fierté que le Canada est le premier pays postnational. […]

    J’AI HONTE D’ÊTRE CANADIEN

    Et voici que Justin Trudeau descend encore plus bas en se mettant à genoux devant les islamistes qui ont décapité un prof et une dame de 70 ans.

    Là, on n’est plus dans le copinage ou le manque d’éthique. On est dans l’abject. L’odieux.

    C’est bien simple, j’ai honte d’avoir un passeport canadien.

    Comme l’a écrit la militante des droits de la personne Ayaan Hirsi Ali sur Twitter : « Donc, Trudeau prend le parti des barbares. Aucune colonne vertébrale. » […]

    Le Journal de Montréal

    Les Canadiens devraient se tenir aux côtés de Macron, même si Trudeau ne veut pas

    The Globe and Mail