Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2025
boualem sansal
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Une liberté d’expression à géométrie variable, au service d’un régime qui déteste la France et d’élites qui la trahissent.
Ça s’émeut, ça s’indigne, ça geint. Boualem Sansal, écrivain courageux, serait persécuté par le régime algérien. Quelle découverte ! Voilà soixante ans que l’Algérie est une dictature militaire corrompue, un pays tenu d’une main de fer par une caste d’anciens fellaghas reconvertis en oligarques. Mais il a fallu qu’un intellectuel parle un peu trop fort pour que nos belles âmes s’éveillent enfin.Le plus grotesque dans cette affaire, c’est l’indignation sélective de nos gouvernants. Ces mêmes dirigeants français qui rampent devant Alger, qui mendient une entrevue ou un vague geste diplomatique, osent donner des leçons de liberté. Ils acceptent sans broncher que l’Algérie insulte la France, refuse de reprendre ses ressortissants sous OQTF, finance des mosquées radicales sur notre sol. La France officielle, celle des ministres sans colonne vertébrale, se couche, encore et toujours.Et pendant qu’on feint de défendre la liberté d’expression à Alger, on la piétine à Paris. On condamne des Français pour des tweets, des tribunes, des propos dissidents. Une batterie de lois liberticides verrouille le débat public : loi Pleven, loi Gayssot, loi Avia, etc. Le délit d’opinion est devenu un sport national.Cette affaire Sansal est l’illustration parfaite de l’hypocrisie occidentale : compassion pour les dissidents étrangers, mépris pour les résistants français. Une liberté d’expression à géométrie variable, au service d’un régime qui déteste la France et d’élites qui la trahissent.Thomas Joly - Président du Parti de la France -
Pourquoi Boualem Sansal est-il pris en otage à Alger ?
Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2024
Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici
Que l’on ne s’y trompe pas, c’est pour avoir déclaré le 2 octobre 2024 à un hebdomadaire français que : « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie Ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc », que Boualem Sansal a été incarcéré à Alger où il risque une très lourde peine de prison. Par cette déclaration, Boualem Sansal a en effet brisé un tabou sur lequel repose la fausse histoire du pays fabriquée depuis 1962.
Or, Boualem Sansal n’a fait qu’énoncer une évidence historique niée par les historiens officiels algériens et par les historiens français alignés sur la doxa algérienne. Benjamin Stora considère ainsi que la déclaration de Boualem Sansal « blesse le sentiment national algérien »... Une insolite remarque dans la mesure où il n’a rien à opposer à Boualem Sansal... Peut-il en effet raisonnablement soutenir que le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala n’étaient pas marocains avant la colonisation ?
Benjamin Stora aurait donc bénéfice à lire mon livre Le Sahara occidental en dix questions dans lequel je dresse l’argumentaire détaillé et la cartographie très précise des amputations territoriales subles par le Maroc au profit de l’Algérie.
N’en déplaise à Benjamin Stora, avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait en effet pas comme État alors que le Maroc millénaire contrôlait effectivement tout ce qui, aujourd’hui, est devenu l’ouest algérien, toutes régions que la république coloniale attribua à l’Algérie alors qu’elles étaient dirigées par des caïds nommés par le sultan du Maroc et que la prière y était dite en son nom.
Pour les dirigeants d’Alger, il est insupportable de devoir simplement admettre que l’unité algérienne est un legs de la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné en 1839 par le général Schneider. Auparavant, l’on parlait certes de la ville d’Alger, mais pas de l’Algérie, pas de l’État algérien. La région était désignée sous le nom de Maghreb al-Awsat, Maghreb central ou médian puis, à l’époque ottomane de Régence d’Alger ou Sandjak ou Odjak de l’Ouest. La période ottomane ne vit d’ailleurs pas une évolution vers un État-nation algérien car, à la différence des Karamanli en Libye et des Husseinites en Tunisie, il n’y eut pas dans la Régence d’Alger d’apparition d’une dynastie nationale ou pré-nationale.
L’affaire Boualem Sansal est emblématique car elle montre que le « Système » algérien vient d’être touché au cœur à travers la fausse histoire sur laquelle il a bâti son entreprise d’exploitation et de pillage du pays.
On lira également à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit. Les 10 grandes controverses de l’histoire.
Source : synthesenationale
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En Algérie, on arrête Boalem Sansal, en Grande-Bretagne, on emprisonne Tommy Robinson...
Publié par Guy de Laferrière le 24 novembre 2024
S'il est normal de s'indigner sur l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, il ne faut pas oublier pour autant qu'en Grande Bretagne on vide les racailles d'importation des prisons pour y jeter les patriotes qui s'opposent à l'invasion de leur terre par des masses venues d'ailleurs.
Au premier rang des victimes du régime tortionnaire qui sévit à Londres, il y a le courageux combattant Tommy Robinson. Il y a quelques semaines, des dizaines de milliers de Londoniens sont descendus dans les rues de leur ville pour exiger sa libération. Comme on pouvait s'y attendre, les tyrans au pouvoir on fait la sourde oreille.
Pour attirer l'attention des peuples européens sur le triste sort des patriotes anglais, une campagne de sensibilisation se met en place. Un film a été réalisé et, une fois de plus, c'est la Vendée, grâce au dynamique Rassemblement vendéen présidé par notre ami Eric Mauvoisin Delavaud (qui était d'ailleurs présent à la manifestation londonienne cliquez ici), qui montre l'exemple. En effet, jeudi prochain, pour la première fois sur notre continent européen, sera projeté le film "Silenced" consacré au salvateur combat de Tommy Robinson.
Amis de l'Ouest, soyez nombreux a assister à cet événement.
Synthèse nationale
Prix de la place 10 euros. Ouverture des portes 18 h 30.
Réservation obligatoire à l’adresse mail :
rassemblementvendeen@outlook.fr.