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algérie - Page 2

  • Pourquoi Boualem Sansal est-il pris en otage à Alger ?

    Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2024

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    Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici

    Que l’on ne s’y trompe pas, c’est pour avoir déclaré le 2 octobre 2024 à un hebdomadaire français que : « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie Ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc », que Boualem Sansal a été incarcéré à Alger où il risque une très lourde peine de prison. Par cette déclaration, Boualem Sansal a en effet brisé un tabou sur lequel repose la fausse histoire du pays fabriquée depuis 1962.

    Or, Boualem Sansal n’a fait qu’énoncer une évidence historique niée par les historiens officiels algériens et par les historiens français alignés sur la doxa algérienne. Benjamin Stora considère ainsi que la déclaration de Boualem Sansal « blesse le sentiment national algérien »... Une insolite remarque dans la mesure où il n’a rien à opposer à Boualem Sansal... Peut-il en effet raisonnablement soutenir que le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala n’étaient pas marocains avant la colonisation ?

    Benjamin Stora aurait donc bénéfice à lire mon livre Le Sahara occidental en dix questions dans lequel je dresse l’argumentaire détaillé et la cartographie très précise des amputations territoriales subles par le Maroc au profit de l’Algérie.

    N’en déplaise à Benjamin Stora, avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait en effet pas comme État alors que le Maroc millénaire contrôlait effectivement tout ce qui, aujourd’hui, est devenu l’ouest algérien, toutes régions que la république coloniale attribua à l’Algérie alors qu’elles étaient dirigées par des caïds nommés par le sultan du Maroc et que la prière y était dite en son nom.

    Pour les dirigeants d’Alger, il est insupportable de devoir simplement admettre que l’unité algérienne est un legs de la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné en 1839 par le général Schneider. Auparavant, l’on parlait certes de la ville d’Alger, mais pas de l’Algérie, pas de l’État algérien. La région était désignée sous le nom de Maghreb al-Awsat, Maghreb central ou médian puis, à l’époque ottomane de Régence d’Alger ou Sandjak ou Odjak de l’Ouest. La période ottomane ne vit d’ailleurs pas une évolution vers un État-nation algérien car, à la différence des Karamanli en Libye et des Husseinites en Tunisie, il n’y eut pas dans la Régence d’Alger d’apparition d’une dynastie nationale ou pré-nationale.

    L’affaire Boualem Sansal est emblématique car elle montre que le « Système » algérien vient d’être touché au cœur à travers la fausse histoire sur laquelle il a bâti son entreprise d’exploitation et de pillage du pays.

    On lira également à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit. Les 10 grandes controverses de l’histoire.

     

    Source : synthesenationale

  • Algérie : à la demande d’Emmanuel Macron et en son nom, l’ambassadeur de France a fleuri mardi dernier la tombe de Larbi Ben M’hidi, l’un des chefs du FLN

    Publié par Guy de Laferrière le 21 novembre 2024

    « L’ambassadeur de France Stéphane Romanet s’est rendu ce jour au carré des Martyrs du cimetière d’El Alia. A la demande du président de la République Emmanuel MACRON et en son nom, il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de Larbi Ben M’hidi. »

    Réaction du recteur de la grande mosquée de Paris :


    Récemment :

     
     
    Source : fdesouche
  • L’Algérie aurait suspendu depuis hier toutes les opérations financières liées à l’import-export avec la France

    Publié par Guy de Laferrière le 04 novembre 2024


    Le 5 novembre 2024, l’Algérie a suspendu toutes les domiciliations d’importation depuis la France et les opérations d’exportation vers ce pays, marquant un nouveau chapitre dans la crise diplomatique avec Paris. […]

    Lundi 4 novembre, l’Association professionnelle algérienne des banques et des établissements financiers (Abef) a réuni les banques locales pour une annonce verbale d’importance : les opérations d’importation et d’exportation entre l’Algérie et la France sont désormais suspendues, sans toutefois qu’aucune note officielle n’ait été publiée pour confirmer cette directive. […]

    Le 1 (Maroc)

    Si les autorités venaient à confirmer cette mesure, cela équivaudrait à une suspension des relations commerciales entre les deux pays. […]

    Le Figaro

  • C’était un 24 octobre…signature du « décret Crémieux »

    Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2024

     1870 : signature du « décret Crémieux », portant le nom d’Isaac-Moïse Adolphe Crémieux, député et ministre, et cosigné par Clemenceau : il accorde, en profitant de la débâcle de 1870, la nationalité française aux Israélites indigènes des départements d’Algérie.
    Il restera en vigueur jusqu’à l’indépendance (hormis sous l’État français).
    Dans une circulaire adressée aux maires le 3 mai suivant, son instigateur Crémieux tente de se justifier : « nous devons être disposés à accorder la nationalité française aux étrangers animés de l’esprit de nos institutions républicaines et qui, en outre, ont apporté en France, soit des capitaux, soit des industries […] ».

    Son décret déclenche un tel tollé que, le 21 juillet 1871, Thiers propose son abrogation.
    Alphonse de Rothschild menace de retirer ses concours aux emprunts engagés par l’État : le décret est maintenu.

    Pourquoi Crémieux, de papiers français, voulut-il « naturaliser » des non Français ?
    Cette disposition législative farfelue semble être le simple fruit d’un communautarisme qui fait fi des frontières et nationalités.
    Les musulmans d’Algérie ont été indignés de ce traitement de faveur pour les seuls Juifs, et de là allait naître un malaise qui devait se payer cher.

     

    Source : contre-info

  • C’était un 19 mars…

    Publié par Guy de Laferrière le 19 mars 2024

     1962 : soi-disant cessez-le-feu avec le FLN en Algérie. L’organisation terroriste gagne ce jour-là politiquement, par la trahison de De Gaulle, alors qu’elle avait été vaincue par l’armée.
    En réalité, au lieu d’un cessez-le-feu, c’est le début des massacres de grande ampleur… Sous l’œil placide et complice des gaullistes.
    Voir à ce sujet la revue L’Héritage n°8.

    Une petite conférence sur les crimes et les exactions du FLN après le 19 mars 1962 :


     

    Source : contre-info