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  • Ukraine : en coulisse, les Occidentaux parlent de négociations

    Publié par Guy de Laferrière le 08 novembre 2023

    Volodymyr Zelensky s'oppose à des négociations de paix
    Volodymyr Zelensky s’oppose à des négociations de paix

    Est-ce la fin de partie pour Volodymyr Zelensky ? Selon des sources américaines, des responsables américains et européens ont commencé à discuter discrètement avec le gouvernement ukrainien de ce que pourraient impliquer d’éventuelles négociations de paix avec la Russie pour mettre fin à la guerre.

    La contre-offensive ukrainienne lancée au printemps dernier s’avère être un échec total

    La contre-offensive ukrainienne lancée au printemps dernier s’avère être un échec total, plus personne de sérieux n’ose contredire ce fait. Le Times lui-même a, dans une analyse détaillée, révélé que, à la suite de cette contre-offensive ukrainienne, « la Russie contrôle désormais près de 200 miles carrés de territoire supplémentaire en Ukraine par rapport au début de l’année ». Les forces russes contrôlent les objectifs fixés par le président russe, Vladimir Poutine, au début de ce qu’il appelle une « opération militaire spéciale », c’est-à-dire les oblasts (provinces) ukrainiens de Donetsk et de Louhansk, appelées communément le Donbass. La Russie contrôle également la plupart des oblasts de Zaporizhzhia et de Kherson, lui donnant ainsi un pont terrestre vers la péninsule de Crimée.

    L’hiver qui approche n’annonce rien de bon pour l’Ukraine qui manque cruellement de soldats et de motivation au sein de la population pour continuer cette guerre contre la Russie. En outre, l’opinion mondiale et surtout américaine, focalisée sur le nouveau théâtre de guerre au Proche-Orient, s’est lassée, si l’on en croit divers sondages, de la guerre en Ukraine. Mais également la capacité de l’Occident fournir des armes à l’Ukraine s’amenuise, notamment en raison de la réactivation guerrière du conflit israélo-palestinien.

    Des responsables américains et européens ont commencé à discuter discrètement de négociations de paix

    Ainsi le quotidien américain NBC News, en date du 4 novembre dernier, affirmait que « Des responsables américains et européens ont commencé à discuter discrètement avec le gouvernement ukrainien de ce que pourraient impliquer d’éventuelles négociations de paix avec la Russie pour mettre fin à la guerre, selon un haut responsable américain actuel et un ancien haut responsable américain familier avec ces discussions ».

    Ces responsables occidentaux craignent, explique NBC News, « que la guerre soit dans une impasse et quant à la capacité de continuer à fournir de l’aide à l’Ukraine… Les responsables de l’administration Biden s’inquiètent également du fait que l’Ukraine soit à court de forces, alors que la Russie dispose d’un approvisionnement apparemment inépuisable, ont déclaré des responsables. L’Ukraine est également confrontée à des difficultés de recrutement et a récemment été témoin de protestations publiques contre certaines des exigences de conscription à durée indéterminée du président Volodymyr Zelensky ».

    Le plan envisagé pour ces négociations prévoit des renoncements territoriaux pour l’Ukraine

    Le plan envisagé pour ces négociations prévoit des renoncements territoriaux pour l’Ukraine :

    « Les discussions ont porté sur des grandes lignes de ce à quoi l’Ukraine pourrait devoir renoncer pour parvenir à un accord, ont indiqué les responsables. Certaines des discussions, que les responsables ont qualifiées de délicates, ont eu lieu le mois dernier lors d’une réunion de représentants de plus de 50 pays soutenant l’Ukraine, y compris des membres de l’OTAN, connus sous le nom de Groupe de contact de défense avec l’Ukraine, ont indiqué les responsables. »

    Ces négociations pourraient arriver avant la fin de l’année toujours selon ces sources américaines : selon elles, « l’Ukraine n’avait probablement que jusqu’à la fin de l’année ou peu de temps après avant de commencer des discussions plus urgentes sur les négociations de paix ». « Les responsables américains ont partagé leur point de vue sur un tel calendrier avec leurs alliés européens », précise NBC News.

    Ainsi, même si pour l’instant Zelensky repousse l’idée même de négociations avec Moscou, le sort de l’Ukraine est quasi oublié, et plié en coulisse, pendant que les regards sont tournés vers Gaza et le réel massacre des populations civiles qui s’y déroule. Ce qui évite aux politiciens va-t-en-guerre impuissants et aux matamores de plateaux télévisés qui prédisaient la défaite totale de la Russie et se levaient contre toute idée de négociations diplomatiques, de commenter la défaite de leurs pronostiques guerriers irréalistes, et de contempler les centaines de milliers de morts ukrainiens qui jonchent le sol du Donbass et qui se dressent devant eux, faute de négociations de paix signées à temps.

    Tant de morts ukrainiens pour rien !

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La Russie se retire de l’accord sur les céréales, les Occidentaux ne tenant pas leurs promesses à son égard

    Publié par Guy de Laferrière le 18 juillet 2023

    La Russie se retire de l'accord sur les céréales
    La Russie se retire de l’accord sur les céréales

    L’Occident et l’Ukraine ont désespérément besoin que l’accord sur le blé soit prolongé. Ce ne sont pas les Africains affamés qui ont besoin de blé ukrainien, comme le répètent faussement nos médias ; ce sont des Européens. Mais la Russie s’est retirée aujourd’hui de l’accord et reprendra les pourparlers sur l’accord sur le blé « lorsque toutes les conditions seront remplies », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

    La Russie « reviendra immédiatement à la mise en œuvre de l’accord dès que la partie russe des accords sera satisfaite » a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov

    L’accord qui permettait jusqu’alors à l’Ukraine d’exporter des céréales depuis ses ports de la mer Noire a cessé d’avoir effet. La Russie reviendra en parler « lorsque toutes les conditions seront réunies » a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, arguant que la partie de l’accord concernant Moscou n’aurait pas été respectée. D’où le recul de la Fédération de Russie qui, a expliqué Peskov lui-même, « reviendra immédiatement à la mise en œuvre de l’accord dès que la partie russe des accords sera satisfaite ».

    « L’accord de la mer Noire a cessé de fonctionner aujourd’hui », a déclaré Peskov, après que la Russie a affirmé à plusieurs reprises ces dernières semaines que « les obstacles » à ses exportations de céréales et d’engrais n’avaient pas été levés.

    L’Initiative sur le blé de la mer Noire, ou Accord sur le blé, a été paraphé à Istanbul le 22 juillet 2022. Les Nations Unies, la Russie, la Turquie et l’Ukraine ont signé deux documents pour ouvrir un corridor céréalier à partir de trois ports ukrainiens (Tchernomorsk, Odessa et Yuzhny) et lever les restrictions sur les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais.

    L’accord autorisait effectivement les expéditions internationales de maïs, de blé, d’orge et d’autres produits alimentaires en provenance de Kiev. Cet accord sur le grain comportait deux volets. L’un était l’accès des navires aux ports ukrainiens.

    L’autre était l’exportation normale de céréales et d’engrais de Russie. Alors que la Russie a facilité la première partie de l’accord, ‘l’Occident’ a collectivement bloqué la seconde partie.

    Face au scénario du retrait de la Russie, le secrétaire général des Nations unies a été à Moscou proposer un compromis : le raccordement de la Banque agricole russe à SWIFT

    Face au scénario du retrait de la Russie, qui serait un coup dur pour l’Occident qui a besoin de céréales ukrainiennes pour nourrir sa population, tandis que l’Ukraine a besoin de céréales pour insuffler un peu d’air dans son économie étouffée, une proposition de compromis a été faite non par Joe Biden, ni Ursula von der Leyen, ni Charles Michel ou ni Josep Borrell mais par le secrétaire général des Nations unies afin de donner à la proposition le moins de connotations politiques que possible et pour sauver la face. « Antonio Guterres, a proposé au président russe de prolonger un accord permettant l’exportation en toute sécurité de céréales d’Ukraine vers la mer Noire en échange de la connexion d’une succursale de la Banque agricole russe au système de paiement international SWIFT », ont déclaré des sources à Reuters.

    Comme on le sait, la connexion de la Russie à SWIFT a été interrompue par l’Union européenne en juin 2022 en raison de l’invasion russe de l’Ukraine. Un porte-parole de l’UE avait d’ailleurs déclaré en mai que l’UE n’envisageait pas de rétablir les banques russes. Aujourd’hui, cependant, « l’UE envisage de lier une filiale de Rosselkhozbank à SWIFT pour permettre spécifiquement les transactions de céréales et d’engrais ».

    Une grosse couleuvre que l’Occident doit avaler : l’UE était convaincue, en l’excluant de SWIFT, qu’elle avait porté un coup mortel à l’économie russe et décisif pour isoler la Russie, en en proie au monde entier. Et c’est elle qui risque gros si la Russie sort de l’accord des céréales car il s’avère que ce ne sont pas les Africains affamés qui ont besoin de blé ukrainien, comme le répètent faussement nos médias, ce sont les Européens.

    La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré la semaine dernière que Moscou ne serait pas satisfaite de la proposition de Guterres

    Une enquête récente du média autrichien eXXpress révèle que près de la moitié des exportations ukrainiennes de blé et de maïs vers l’UE ont fini par nourrir des porcs en Espagne pour produire son jambon de renommée mondiale. Selon eXXpress, seuls 15 % des exportations se sont retrouvées dans des pays menacés de famine, dont 167 000 tonnes en Éthiopie et 65 000 tonnes au Soudan. L’Espagne, en revanche, a reçu 2,9 millions de tonnes de blé et de maïs d’Ukraine.

    La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré la semaine dernière que Moscou n’était pas satisfaite de la proposition de Guterres car il faudrait « de nombreux mois » pour ouvrir une succursale et encore trois mois pour la connecter à SWIFT ». Et aujourd’hui Moscou a donc fait savoir que tant que toutes les conditions de l’accord ne seront pas réunies, la Russie se retirait.

    La Russie ne va pas pour autant affamer l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient

    Si les médias mensongers titrent que la Russie va affamer l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient souvenez-vous que la réalité est toute autre.

    Non seulement la Russie, qui intelligemment ménage ses alliés et ses soutiens, continuera à livrer gratuitement beaucoup plus de céréales aux pays des continents africains et asiatiques et du Moyen-Orient, mais l’information selon laquelle la majeure partie des céréales ukrainiennes est allée, depuis le début du conflit, aux pays de l’Union Européenne est du domaine public, l’Asie et l’Afrique n’ayant reçu que 3 à 4 % de cette “part du gâteau”.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Cette « nouvelle arme de Poutine » est un « cauchemar » pour les Occidentaux

    Publié par Guy de Laferrière le 10 janvier 2023

     
    Annoncée par Vladimir Poutine le 4 janvier, la mise en service de la frégate Amiral Gorchkov avec des missiles de croisière hypersoniques Zircon représente un défi pour l’Otan. Ses systèmes de défense antiaérienne sont en effet presque incapables d’intercepter des projectiles de ce type, écrit Frankfurter Rundschau.
    Le quotidien allemand Frankfurter Rundschau a évoqué la « nouvelle arme de Poutine », soit des missiles de croisière hypersoniques Zircon qui équipent désormais la frégate Amiral Gorchkov, actuellement en route vers les océans Atlantique et Indien.
     
    « Pour les stratèges militaires occidentaux, les missiles hypersoniques sont un cauchemar. Contrairement à d’autres systèmes de missiles, ils peuvent être contrôlés même après le tir et atteignent plusieurs fois la vitesse du son […] Cette combinaison de maniabilité et de vitesse les rend pratiquement impossibles à intercepter par les systèmes de défense antiaérienne », lit-on dans l’article.
    Se référant aux experts militaires, le quotidien écrit que « la stratégie de Poutine pourrait consister à stationner la frégate armée d’un missile hypersonique à proximité des côtes américaines » pour ainsi « augmenter la pression dans la guerre en Ukraine ».

    Un cadeau pour les États-Unis?

    Pouvant voler à une vitesse de plus de 10.000 km/h et à 20 kilomètres d’altitude, ayant une portée de 1.000 kilomètres, le Zircon est le premier missile hypersonique de croisière au monde capable d’effectuer un vol aérodynamique prolongé en manœuvrant dans l’atmosphère grâce à son propre moteur, indique la Défense russe.
    Le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie Dmitri Medvedev a qualifié la frégate Amiral Gorchkov avec ces missiles Zircon « de principal cadeau de Nouvel An » de Moscou à l’Alliance. Il a souligné que la frégate était « partie vers les côtes des pays de l’Otan », en particulier les États-Unis.
  • Zelensky : « Les pays occidentaux doivent interdire l’entrée à tous les Russes pendant un an »

    Publié par Guy Jovelin le 10 août 2022

    L’interlocuteur du journal estime que la fermeture des frontières est « la sanction la plus importante », qui, selon lui, permettrait de rétablir le statu quo du début des combats.

    « Les Russes doivent vivre dans leur propre paix jusqu’à ce qu’ils changent de philosophie », a opiné Zelensky.

    Le président ukrainien a également demandé que cette mesure soit étendue aux citoyens russes qui ont quitté le pays.

    Source : RIA Novosti (Traduction E&R)

  • Pour Poutine, la «blitzkrieg économique» a échoué et s’est retournée contre les Occidentaux

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2022

    Lors d’une réunion consacrée aux questions économiques ce 18 avril, le président russe Vladimir Poutine est revenu sur l’impact des sanctions sans précédent imposées à la Russie par les Occidentaux depuis le lancement de l’opération militaire en Ukraine.

    De plus, les sanctions n’ont pas été sans effet pour leurs initiateurs eux-mêmes

    «Il est évident que le principal facteur négatif pour l’économie ces derniers temps est la pression exercée par les sanctions, une nouvelle pression exercée par les sanctions des pays occidentaux. L’intention était de saper rapidement la situation financière et économique de notre pays, de provoquer la panique sur les marchés, l’effondrement du système bancaire et des pénuries de marchandises à grande échelle dans les magasins», a ainsi souligné le chef d’Etat.

    Or, selon lui, l’objectif visé par les Occidentaux n’a pas été atteint : «Nous pouvons d’ores et déjà affirmer avec certitude que cette politique à l’égard de la Russie a échoué, que la stratégie économique de blitzkrieg a échoué», a-t-il ainsi affirmé.

    Pire encore pour les Occidentaux, leur stratégie s’est retournée contre eux-mêmes, selon Vladimir Poutine : «De plus, les sanctions n’ont pas été sans effet pour leurs initiateurs eux-mêmes. Je parle ici de la hausse de l’inflation et du chômage, de la détérioration de la dynamique économique aux Etats-Unis et dans les pays européens, de la baisse du niveau de vie des Européens, de la dévaluation de leur épargne.»

    «La Russie, comme je l’ai dit, a résisté à cette pression sans précédent. La situation se stabilise, le rouble a retrouvé les niveaux de la première moitié de février et est déterminé par une balance des paiements objectivement forte», a conclu le chef d’Etat.

    Après un effondrement historique dans la foulée de l’offensive en Ukraine, le rouble a depuis retrouvé des couleurs, un succès nourri par la manne énergétique face aux sanctions occidentales. Fin février et début mars, le rouble passe des paliers jamais vu face au billet vert : 100 roubles, puis 120, jusqu’à plus de 140 roubles par dollar atteints le 7 mars. Mais depuis ce jour, la devise russe n’a cessé de se renforcer, revenant à 71 roubles pour un dollar début avril – un record depuis l’automne 2021 – pour se stabiliser aujourd’hui autour de 82 roubles pour un dollar.

     

    Source : lesmoutonsrebelles